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trafic d'esclaves

  • Les Africains ont participé au trafic d’esclaves pendant des siècles

    Publié par Guy Jovelin le 15 juin 2020

    lesobservateurs

    14 juin 2020 - par 

    Je me suis permis, dans un récent article, de proposer un cours de l’histoire de l’esclavage à une partie de ce peuple noir qui semble, ou préfère, l’ignorer totalement afin de pouvoir accuser les Blancs de tous les maux et d’exiger d’eux une perpétuelle repentance ou, pour le moins, ce qui est la mode actuellement : des génuflexions de soumission.

    Les Noirs n’apprécieront peut-être pas que ce soit un Blanc qui leur balance certaines vérités, alors, comme selon le dicton « on n’est jamais si bien servi que par soi-même », et qu’ils ont la chance, dans leur ignorance supposée, de posséder quelques lumières, je leur propose aujourd’hui de poursuivre leur apprentissage grâce à l’anthropologue sénégalais Tidiane N’Diaye et à son remarquable ouvrage « Le génocide voilé » (Éditions Gallimard – 2008).

     

    En voici un extrait significatif : « Les trafics d’esclaves n’auraient pas été possibles sans la collaboration active des Africains et la collaboration des Arabo-musulmans.

    Par lâcheté intellectuelle, ou opportunisme politique, souvent le voile a été jeté sur cette réalité incontestable : les États nègres d’Afrique ont participé et se sont enrichis grâce à ce commerce, à l’exemple de royaumes comme le Ghana ou le Bénin, au cours de plusieurs siècles de traite d’esclaves, tout d’abord avec la complicité des Arabo-musulmans puis, plus tard, celle des Occidentaux.

    Ce sont là des faits historiques négligés, ou occultés par les principaux intéressés : les Noirs descendants de l’esclavage.

    Les Africains ont participé à la traite transatlantique et au trafic d’esclaves durant des siècles.

    Tout d’abord des razzias étaient organisées par des sultans arabes afin d’approvisionner les marchands qui vendaient les captifs africains. Par exemple celui du sultan de Bornou (actuel Nigeria).

    Tous profitaient de ce trafic d’esclaves et notamment les monarques du Dahomey. Ils ont vécu du sang, de la sueur et de l’agonie de leurs peuples, qu’ils livraient aux Arabo-musulmans, puis ce fut l’arrivée providentielle, pour les débouchés de leur commerce, des « négriers blancs », qui leur ont permis une ouverture internationale, qui leur a permis d’écouler leur surplus de captifs.

    La responsabilité de ces « roitelets » cupides ne fait aucun doute. Ils se souciaient peu de la destinée de leurs frères. Ils sont surtout, et même davantage, coupables que les premiers négriers arabes ou égyptiens puis, plus tard, européens.

    Dès le début, afin de se procurer de la main-d’œuvre, les guerres tribales se font de plus en plus nombreuses et violentes. Les tribus victorieuses obligaient les vaincus à subir leur domination et à accepter une position de subordination : ils devenaient captifs des vainqueurs.

    D’autre part, les famines étaient si fréquentes que même des hommes libres se vendaient directement comme captifs, ou vendaient leurs propres enfants.

    Le système de caste a toujours existé, et existe toujours de par le monde, mais il est une constante dans les sociétés négro-africaines, et c’est ce système qui procure de nombreux asservis dans bien des civilisations. Il est appliqué depuis des millénaires en Afrique. Il a engendré une classe de seigneurs qui ont soumis au servage l’Afrique subsaharienne.

     

    Ce sont eux qui devraient reconnaître officiellement leurs responsabilités dans le trafic des millions d’esclaves et auraient dû le faire bien avant les pays occidentaux qui l’ont fait.

    Ils auraient dû reconnaître le rôle honteux qu’ils ont joué durant des siècles et qui se poursuit de nos jours dans certains États.

    Les évêques africains, en octobre 2003, avaient réclamé « Le pardon de l’Afrique à l’Afrique ».

    Ils s’exprimaient : « Commençons donc par avouer notre part de responsabilité dans la vente et l’achat de l’homme noir, hier et aujourd’hui. Nos pères ont pris part à l’histoire d’ignominie qui a été celle de la traite et de l’esclavage noir. Ils ont été vendeurs dans l’ignoble traite atlantique et transsaharienne. Les Noirs n’ont pas le droit d’ignorer leur immense responsabilité dans le trafic de l’esclavage ni d’écarter les siècles de complicité intéressée des Arabo-musulmans, dans l’organisation et l’exploitation des Noirs africains.

    Ce sont eux les premiers et principaux responsables de ce commerce juteux car quand il n’y a rien à acheter, on n’achète pas. »

    ** Que tous les Noirs issus de l’esclavagisme accusent les vrais responsables et non pas ceux qui ont aboli l’esclavage : les Blancs.

    Manuel Gomez

    source: https://ripostelaique.com/les-africains-ont-participe-au-trafic-desclaves-pendant-des-siecles.html