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communisme - Page 2

  • CE QU’IL FAUT SAVOIR ET NE PAS DIRE

    Publié par Guy Jovelin le 21 janvier 2020

    La France est un pays d’Europe occidentale où existe encore un parti communiste actif et subventionné avec, pour bras armé, un syndicat agressif, la CGT qui organise la revendication, les grèves et, de façon générale, la lutte des classes.

    Ce parti, qui a dominé la Russie après 1917, a montré ce qu’il était. « La Famine rouge », le livre que vient de publier l’historienne Anne Applebaum chez Grasset, fait la description de la famine organisée par Staline en Ukraine dans les années 1930 : 6 millions de morts !

    Voici quelques-unes des principales descriptions.

    « Au cours de la fouille, les activistes du parti ont demandé où étaient notre or et notre grain. Maman a répondu qu’elle n’en avait pas. Ils l’ont torturée. Ils lui ont mis les doigts dans la porte et l’ont refermée. Ils lui ont cassé les doigts. Le sang coulait. Elle a perdu connaissance. Ils lui ont versé de l’eau sur la tête et ont repris la torture. Ils la frappèrent, lui enfonçant une aiguille sous les ongles. » (p. 274)

    « Notre père cachait trois seaux d’orge au grenier et le soir, en catimini, Maman faisait du gruau pour nous maintenir en vie. Quelqu’un a dû nous dénoncer parce qu’ils ont tout pris et ont brutalement frappé notre père. Ils lui ont claqué la porte sur les doigts pour les casser, lui ont flanqué des coups de pied, alors qu’il était au sol. »

    À Georges Simenon qui visita Odessa au printemps 1933, son interlocuteur officiel soviétique expliqua qu’il ne fallait pas prendre en pitié ceux qui quémandaient de la nourriture dans les rues. Ce n’était que des koulaks. Ils n’avaient qu’à crever.

    Kateryna Iarochenko, de la province de Dniepropetrosk, survécut à la famine parce que son père, chef du parti, avait accès aux magasins au parti communiste où l’on trouvait des céréales et du sucre.

    Dans la province de Proskourive, les gens, devenus jaunes et noirs, avaient la peau enflée. Quand ils s’asseyaient, la peau craquait. Du liquide dégoulinait sur les jambes. Une femme se souvenait d’une petite fille tellement émaciée qu’on voyait son cœur battre sous la peau.

    Pour le parti communiste, il y avait toujours des sacs de grain. Les sacs se déchiraient parfois, mais les hommes du NKVD, la police de Staline, veillaient et entouraient aussitôt l’endroit en criant : « Ne touchez pas à la propriété socialiste ! » Les grains étaient remis dans les sacs mais il en restait toujours une douzaine dans la poussière. Les enfants affamés se jetaient dessus. Dans cette bataille, ces enfants étaient frappés et écrasés. Affaiblis par la faim, ils ne se relevaient pas.

    Dans la province de Vinnytsia, la meute officielle attrapa une femme soupçonnée de vol de nourriture. Elle fut enfermée deux jours dans une grange sans eau, avant qu’elle ne soit enterrée vivante.

    Dans la province du Donetsk, Iryna Khipouneva a étranglé sa petite fille de 9 ans et a cuisiné ses viscères qu’elle a mangés.

    Petro Chelest, devenu beaucoup plus tard secrétaire du parti communiste ukrainien, reconnut dans un rapport qu’il y avait de nombreux cas de cannibalisme. Ivan Kraval, chef du bureau du recensement en Ukraine, s’était laissé aller à dire que la population ukrainienne avait beaucoup diminué par suite de « difficultés alimentaires ». Il fut arrêté par le KGB bolchevique et fusillé. Il en fut de même de Mykhaïlo Avdienenko, rédacteur en chef de « Statistiques soviétiques ». Il avait, lui aussi, trop parlé. Arrêté en août 1935, il fut exécuté en septembre.

    Cette barbarie était le fait du parti communiste et son application était surveillée par Staline lui-même. Il faut le savoir et le répéter. Il n’y eut au XXe siècle pas de chef d’État plus criminel que le Géorgien Jossif Vissariaonovich Djougachvili, Staline étant le surnom politique du tyran. C’est à ce parti où se mêlaient la barbarie et la stupidité la plus épaisse qu’adhérèrent de nombreux Français, dont Maurice Thorez, secrétaire général du PCF, déserteur devant l’ennemi en 1939, réfugié à Moscou, adorateur de Staline et finalement ministre d’État du général De Gaulle en 1945. On pourrait en dire bien davantage mais je n’insisterai pas, en me limitant à noter que Paris est, à ma connaissance, la seule capitale occidentale où, avec la station de métro Stalingrad, on honore encore Staline. Vous pouvez aller vous y recueillir à la pensée des exploits sanglants du « petit père des peuples ».

     

    Source : les4verites

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