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euthanasie - Page 3

  • Trop pauvre pour vivre dans la dignité ? Pas de problème, le Canada invente l’euthanasie des pauvres

    Publié par Guy Jovelin le 18 mai 2022

    Que de crimes la bien-pensance commet au nom de la « dignité humaine », cette conception subjective qui permet de légaliser l’euthanasie comme un droit, chaque individu devant pouvoir déterminer les conditions de sa mort. Droit subjectif de décider si telle vie vaut la peine d’être vécue que s’arrogent également l’Etat, l’hôpital, la justice.

    Dans le Canada dystopique de Justin Trudeau, cette subjectivité atteint des apogées de barbarie anti-civilisationnelle, toujours au nom de la « dignité ».

    Trop pauvre pour continuer à vivre dans la dignité ? Pas de problème, le Canada propose de payer l’euthanasie des citoyens qui en font la demande en raison de leur pauvreté.

    Le gouvernement canadien a ainsi trouvé une nouvelle solution pour lutter contre l’inflation, les SDF, la montée en flèche de la criminalité et les pénuries alimentaires : l’euthanasie pour les pauvres. Le régime Trudeau propose de payer l’euthanasie des personnes « trop ​​pauvres pour continuer à vivre dignement ». Cela signifie que toute personne qui pense que sa qualité de vie est mauvaise en raison des politiques ultra-libérales de ces dernières décennies peut désormais demander à l’État de payer la facture de son suicide.

    Après les confinements et obligations orwelliennes dystopiques des deux dernières années, tuer les pauvres parce qu’ils n’ont pas la « dignité » de vivre est désormais considéré comme la nouvelle idéologie progressiste à mettre en place, au nom de l’amour de l’humanité.

    Thegatewaypundit.com rapporte avec une pointe d’ironie pour décrire cette folie qu’ « au Canada, les ‘experts’ en santé publique essaient une approche plus épouvantable pour résoudre les problèmes des gens – et si les gens acceptent la mauvaise proposition, leurs problèmes seront réglés une fois pour toutes… littéralement. Depuis l’année dernière, le gouvernement canadien offre maintenant de payer pour euthanasier les personnes ‘trop pauvres pour continuer à vivre dans la dignité’. Quiconque se sent comme tel – l’État tyrannique voudrait payer la facture de son suicide. »

    En 2021, le parlement canadien a adopté le projet de loi C-7, qui a considérablement élargi les raisons valables du suicide médicalement assisté. Inventé comme une « loi radicale sur l’euthanasie », le projet de loi a supprimé la plupart des restrictions et a rendu l’euthanasie légale possible pour les Canadiens en fonction de leur situation de vie. Désormais, grâce à la nouvelle loi, toute personne peut bénéficier du suicide médicalement assisté si elle le souhaite.

    Le journal britannique, The Spectator a déclaré que l’affaire était sur « une pente glissante depuis le début, ajoutant que puisque la Cour suprême du Canada avait initialement abrogé certaines restrictions à la pratique de l’euthanasie en 2015, cela aurait donc été la ‘conclusion naturelle’ à laquelle on serait arrivé. » :

    « Il y a une plaisanterie constamment répétée par le poète Anatole France selon laquelle ‘la loi, dans sa majestueuse égalité, interdit aux riches et aux pauvres de dormir sous les ponts, de mendier dans les rues et de voler du pain’. Ce que la France n’avait certainement pas prévu, c’est que tout un pays – et ostensiblement progressiste aussi – a décidé de prendre son sarcasme à la lettre et jusqu’à sa conclusion naturelle…

    « Comme pour la plupart des pentes glissantes, tout a commencé par un fort déni d’existence. En 2015, la Cour suprême du Canada a annulé 22 ans de jurisprudence déclarant inconstitutionnelle l’interdiction du suicide assisté dans le pays, rejetant allègrement les craintes que la décision ‘entame une descente sur une pente glissante vers le meurtre’ à l’encontre des personnes vulnérables considérées des ‘exemples anecdotiques’. »

    De l’euthanasie « pour ceux qui souffrent d’une maladie en phase terminale dont la mort naturelle était ‘raisonnablement prévisible’, à l’euthanasie parce que l’on n’a pas assez d’argent pour se payer des soins de santé, le Canada a allègrement franchi le pas. The Spectator relate cette descente aux enfers légalisée par le gouvernement de Trudeau :

    « Il n’a fallu que cinq ans pour que la pente proverbiale apparaisse, lorsque le Parlement canadien a promulgué le projet de loi C-7, une loi radicale sur l’euthanasie qui a abrogé l’exigence ‘raisonnablement prévisible’, et l’exigence que la condition soit ‘terminale’. Désormais, tant qu’une personne souffre d’une maladie ou d’un handicap qui ‘ne peut être soulagé dans des conditions que vous jugez acceptables’, elle peut bénéficier gratuitement de ce que l’on appelle désormais par euphémisme ‘l’aide médicale à mourir’ (AMM en abrégé).

    « Très vite, les Canadiens de tout le pays ont découvert que, même s’ils préféreraient vivre autrement, ils étaient trop pauvres pour améliorer leurs conditions à un degré acceptable.

    « Ce n’est pas un hasard si le Canada a certaines des dépenses sociales les plus faibles de tous les pays industrialisés, les soins palliatifs ne sont accessibles qu’à une minorité et les temps d’attente dans le secteur public de la santé peuvent être insupportables, au point que la même Cour suprême qui a légalisé l’euthanasie a déclaré ces temps d’attente comme une violation du droit à la vie en 2005. »

    Les exemples cités par le journal canadien sont glaçants d’inhumanité :

    « Un homme atteint d’une maladie neurodégénérative a témoigné devant le Parlement que des infirmières et un éthicien médical d’un hôpital avaient tenté de le contraindre à se suicider en le menaçant de le mettre en faillite avec des frais supplémentaires ou en l’expulsant de l’hôpital, et en lui retenant de l’eau pendant 20 jours. (…) Une femme en Ontario a été forcée à l’euthanasie parce que ses prestations de logement ne lui permettaient pas d’obtenir un meilleur logement, qui lui aurait permis de ne pas aggraver ses allergies invalidantes. Une autre femme handicapée a demandé à mourir parce qu’elle ‘n’a tout simplement pas les moyens de continuer à vivre’. Une autre a demandé l’euthanasie parce que la dette liée au Covid l’a empêchée de payer le traitement qui maintenait sa douleur chronique supportable.

    « Malgré l’insistance du gouvernement canadien sur le fait que le suicide assisté est une question d’autonomie individuelle, il est également un intérêt pour ses avantages fiscaux. Avant même l’entrée en vigueur du projet de loi C-7, le directeur parlementaire du budget du pays a publié un rapport sur les économies de coûts qu’il entraînerait : alors que l’ancien régime de l’AMM permettait d’économiser 86,9 millions de dollars par an – une ‘réduction des coûts nets’ selon les termes stériles du rapport – le projet de loi C-7 créerait des économies nettes supplémentaires de 62 millions de dollars par année. Les soins de santé, en particulier pour les personnes souffrant de maladies chroniques, coûtent chers ; mais le suicide assisté ne coûte au contribuable que 2 327 $ par ‘cas’ ; Et, bien sûr, ceux qui doivent compter entièrement sur l’assurance-maladie fournie par le gouvernement représentent un fardeau bien plus lourd pour le Trésor public que ceux qui ont des économies ou une assurance privée. »

    Au Canada, il est déjà question d’autoriser également l’accès à l’euthanasie aux « mineurs matures » et à ceux souffrant de maladies mentales : que des économies réalisées à vie !

    « Vous ne posséderez rien et vous serez heureux », jusqu’à la mort s’il le faut.  

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Un médecin défenseur de l’euthanasie explique pourquoi il a révisé sa position

    Publié par Guy Jovelin le 08 octobre 2021

    Un médecin défenseur de l’euthanasie explique pourquoi il a révisé sa position

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    Il y a 20 ans, les Pays-Bas ont adopté une loi sur le “contrôle de l’interruption de la vie sur demande”, légalisant l’euthanasie. Parmi les partisans de l’euthanasie figurait le professeur Theo Boer, professeur d’éthique des soins de santé. Après son approbation, il a été membre de la Commission de contrôle néerlandaise pendant neuf ans, chargé de veiller à ce que la loi soit appliquée dans les délais. C’est à cette époque que le professeur Boer a commencé à réviser son point de vue sur l’euthanasie. Maintenant, il en parle à iFamNews :

    […] Avant l’adoption de la loi, l’euthanasie était déjà pratiquée dans des milliers de cas chaque année. La loi a rendu cette pratique plus transparente et a offert aux médecins une plus grande protection juridique. Mais elle a également introduit une nouvelle dynamique, dans trois sens. Tout d’abord, le nombre de cas est passé de 2 000 en 2002 à 7 000 en 2020 et continue de croître. Deuxièmement, il s’agissait de nouvelles pathologies. À l’origine, l’euthanasie était surtout possible si l’on souffrait de maladies incurables (cancer, maladies neurologiques), mais aujourd’hui, elle concerne aussi la polypathologie, la démence, les maladies psychiatriques, un certain nombre de handicaps et autres. Et troisièmement, les gens considèrent de plus en plus qu’il s’agit d’un droit, même si légalement ce n’est pas le cas. Cela met la pression sur de nombreux médecins.

    Y a-t-il eu un “moment clé” où vous avez changé d’avis ?

    Il n’y a pas eu un moment précis, mais pendant les années où j’ai travaillé à la Commission de contrôle, de 2005 à 2014, j’ai été témoin de ces évolutions et j’ai réalisé que, dans de nombreux cas, l’euthanasie n’était plus le dernier recours, mais une option par défaut. Je me suis rendu compte que la loi apportait une certaine stabilité mais introduisait aussi de nouvelles instabilités.

    Le nombre de citoyens néerlandais opposés à l’euthanasie a-t-il augmenté au fil des ans ?

    Oui et non. Je pense que de nombreuses personnes en sont venues à considérer l’euthanasie comme une partie normale des fonctions d’un médecin, au même titre que l’accouchement ou la chirurgie. Mais j’ai l’impression qu’une minorité considérable et croissante se pose une question teinte d’une certaine inquiétude : “Où cela va-t-il finir ?”.

    La “souffrance psychologique” est-elle aujourd’hui une raison suffisante pour demander l’euthanasie aux Pays-Bas ?

    Oui, et cela concerne environ 80 patients par an. Dans la plupart de ces cas, les procédures sont beaucoup plus longues que dans le cas d’une maladie physique. Le problème est double. Tout d’abord, il est rare que l’on sache avec certitude qu’un patient est sans espoir : après de nombreuses années de souffrance psychiatrique, certains patients se remettent sur pied et trouve l’équilibre et le bonheur. Deuxièmement, comment savoir si les souhaits du patient sont libres et bien informés ? De nombreuses maladies psychiatriques incluent, presque par définition, un patient qui souhaite mourir. […]

    Y a-t-il eu une diminution des cas d’euthanasie pendant la pandémie ?

    Seulement au début. Cela est en partie dû au fait qu’un acteur majeur dans ce domaine, le Centre Expert en Euthanasie (anciennement connu sous le nom de ” Clinique de Fin de Vie “), a cessé de pratiquer l’euthanasie à la mi-mars 2020, affirmant que l’euthanasie n’était pas un ” traitement prioritaire “. Cependant, le centre a repris ses activités en mai 2020 et, à la fin de l’année dernière, on a découvert que le nombre d’euthanasies était plus élevé que jamais. Je n’en connais pas les raisons, mais la solitude pendant le confinement peut avoir contribué à ce désir de mort.

    Est-il vrai qu’aux Pays-Bas, l’euthanasie a été étendue aux enfants de moins de 12 ans ?

    Formellement non. Toutefois, le gouvernement a publié des directives qui rendront l’euthanasie des enfants pratiquement possible, en ordonnant au procureur général de ne pas poursuivre les médecins qui euthanasient des enfants de moins de 12 ans, à condition qu’ils répondent à certains critères. Mais je ne suis pas sûr que le procureur général ” obéira ” à ces instructions du gouvernement.

    En Italie, certains font la promotion d’un référendum visant à légaliser l’euthanasie. Voulez-vous envoyer un message aux parlementaires italiens ?

    Ne vous attendez pas à ce que l’euthanasie contribue à réduire le nombre de suicides. Aux Pays-Bas, les cas ont considérablement augmenté au cours de la dernière décennie. Impliquer l’aspect médical le moins possible. Ne suivez pas l’exemple néerlandais. Cependant, le fait que le suicide assisté soit déjà possible en Italie, laisse à mon avis suffisamment de place à ceux qui insistent tragiquement pour avoir le droit de mourir.

    Source : lesalonbeige

  • 296 barbares

    Publié par Guy Jovelin le 07 mai 2021

    296 barbares

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    296 députés (la majorité absolue de l’Assemblée) ont écrit au Premier ministre pour lui demander d’inscrire à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale la proposition de loi sur l’euthanasie.

    Le 8 avril, seul l’article 1 avait été adopté. La suite avait été abandonnée, faute de temps, suite aux milliers d’amendements déposés par quelques vaillants élus.

    Malgré la crise sanitaire, les personnes âgées ne meurent pas assez vite…

     

    Source : lesalonbeige

  • La perversion euthanasique

    Publié par Guy Jovelin le 20 avril 2021

    La perversion euthanasique

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    De Martial Deux, entrepreneur, pour le Salon beige.

    Quelle ignoble perversion de vouloir transformer le médecin et ses compagnons les plus proches en tueurs de malades, de vieillards ou de malheureux dépressifs ! Il est tellement plus commode, pour les tenanciers de l’euthanasie et autres Thénardier du suicide, de supprimer la personne plutôt que de soulager son mal-être !

    Pour ces relativistes égoïstes et orgueilleux, à quoi bon vivre puisque tout doit mourir un jour ? Un peu plus tôt ou un peu plus tard, quelle différence ? Voilà la doctrine de ces tristes tueurs “compassionnels”, ceux qui s’approchent de vous le baiser de Judas aux lèvres, la main armée de poison et le cœur étouffé par un tourbillon de pensées homicides.

    « Tu ne tueras pas ! » dit Dieu, qui inscrit aussi cette loi au for intime de l’homme. Et sous ce commandement primordial, la Vie s’est propagée, belle, libre et protégée. Jusqu’à abriter dans sa ramure majestueuse des milliards de vies belles et aimantes dans leur dignité de créatures de Dieu.

    À quoi bon vivre ? Quelle différence de mourir un peu plus tôt ou un peu plus tard ? Une foule de différences pourtant ! Une multitude énorme ! Voyons plutôt ! La Vie. L’Amour. La Paix. Le Repos. L’Espérance. La Force. La Joie. La Douceur. La Patience. La Beauté. La Tempérance. La Lumière. La Sagesse. L’Intelligence. La Vérité. La Pureté. L’Humilité. La Liberté. La Justice. La Bonté. La Charité. Le Bien Véritable. La Compassion. La Mansuétude. La Magnanimité. La Modestie. La Prière. La Foi. Le Remède. Le Salut de l’âme. La Rédemption. La Réélection comme enfant de Dieu. Le Salut de l’âme des membres de la famille, des amis… La Possibilité de Réparer le mal passé et bien d’autres merveilles spirituelles et morales encore, pourvu, POURVU que la personne soit accompagnée DIGNEMENT dans cette voie salvatrice. Car la mort du corps n’est pas une fin définitive. C’est le passage de la vie terrestre à une vie éternelle, celle de l’âme. L’enjeu est de taille : « L’éternité, c’est long, surtout vers la fin » plaisantait Woody Allen.

    Comment faire ? Quelle alternative à l’acharnement thérapeutique ou à l’euthanasie immorale et indéfendable ? Elle existe pourtant en France : les SOINS PALLIATIFS ! Mais qui en bloque encore l’application ? Serait-ce les promoteurs du suicide sur ordonnance infiltrés dans notre corps social et installés au plus haut du pouvoir ? Mais nous n’en voulons pas, de ces mercenaires assassins ! Nous n’en voulons pas, de cette doctrine ignoble qui promeut l’anéantissement de nos frères humains ! Nous n’en voulons pas, des visages de nos parents, époux, enfants, familles, amis, collègues, inconnus écrasés sous la botte d’arguments abjects ! La petite voix insidieuse, qui répète en leitmotiv que la mort est la solution, n’est pas une petite voix qui veut notre bien : elle désire, d’une haleine pestilentielle nourrie de pensées hypocrites, notre suppression définitive !

    Même l’athée le plus engoncé dans son erreur devrait reconnaître honnêtement qu’il n’est pas seulement un corps destiné à pourrir après sa brève existence ! Il possède un niveau spirituel, au-dessus du niveau moral et bien au-dessus du niveau inférieur, matériel et animal, de la chair. L’âme. La partie la plus noble de son être, spirituelle et éternelle depuis sa conception et son infusion par Dieu, Esprit Éternel et Tout-Puissant, dans le bébé qu’il devint à la fécondation.

    Que son destin éternel, après le bref passage terrestre, soit divin ou infernal dépend de sa bonne volonté, car Dieu ne force pas la volonté de l’homme. L’Amour Éternel, qui veut être aimé en retour par toute sa création, ne force pas son enfant à l’aimer : l’amour respecte la Liberté de chacun… Mais celui qui veut Vivre, qu’il choisisse la Vie, le Vrai Vivant, Dieu, Sa Paix, Sa Joie, son Amour… Celui qui veut rejoindre les damnés qui s’en sont détourné définitivement et leur prince infernal, au lieu de courir vers une béatitude de trésors éternels, vers des bras aimants ouverts pour le pardonner et l’accueillir, quel que soit le monceaux de ses péchés (cf. parabole du fils prodigue en St. Luc 15, 11-32), roule à la ruine par la stupidité de l’orgueil. Une fin bien malheureuse pour qui se croyait – à tort – rationnel.

     

    Source : lesalonbeige

  • Le gouvernement des Pays-Bas veut légaliser l’euthanasie des enfants

    Publié par Guy Jovelin le 16 octobre 2020

    Le gouvernement des Pays-Bas a annoncé mardi son intention de légaliser l’euthanasie pour les enfants malades en phase terminale âgés de un à douze ans.

    Le ministre de la Santé Hugo de Jonge a indiqué qu’il allait rédiger une réglementation sur le sujet, en se basant sur une étude rédigée par des “experts” affirmant que des enfants malades souffraient “désespérément”.

    L’euthanasie est déjà légale aux Pays-Bas pour les plus de 12 ans qui peuvent donner leur consentement, ainsi que… pour les bébés de moins d’un an avec le consentement des parents.

    Par contre, à ce stade il n’existe pas de clauses légales permettant d’euthanasier les enfants d’un à 12 ans, car les autorités néerlandaises n’avaient jusqu’ici pas pu se mette d’accord sur le fait de savoir si des enfants de cet âge sont capables ou non de prendre pareille décision.

    Les ministres du gouvernement de coalition du Premier ministre Mark Rutte sont finalement tombés d’accord sur le sujet mardi après des mois de désaccords.

    Les lois existantes ne seront pas modifiées, mais les médecins seront protégés de toute poursuite pour avoir procédé à une euthanasie autorisée sur un enfant qui souffre, a précisé le ministre de Jonge.

    Le parlement néerlandais devrait encore débattre du sujet jeudi, mais sauf miracle cette réglementation mortifère devrait entrer en vigueur dans les prochains mois.

    Les Pays-Bas et la Belgique voisine furent les premiers pays au monde à légaliser l’euthanasie en 2002.

    La Belgique devint ensuite le premier pays à autoriser l’euthanasie volontaire d’enfants en 2014, suivie rapidement par les Pays-Bas.

     

    Source : medias-presse.info