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grèce - Page 3

  • Face à l’Afghanistan, la Grèce se protège derrière un mur d’acier

    Publié par Guy Jovelin le 25 août 2021

    Auteur : 

    Porte d’entrée de l’Europe, cible géographique des invasions migratoires, la Grèce s’est munie d’un immense mur d’acier ces dernières années. Placé entre elle et la Turquie, ce mur s’est vu étendu sur environ 12 km, atteignant aujourd’hui une quarantaine de km. La raison de cette extension ? Le risque d’une vague migratoire meurtrière en provenance de l’Afghanistan. “Nous ne pouvons pas attendre passivement l’impact éventuel de la crise en Afghanistan”, a en effet déclaré le ministre grec Michalis Chrisochoidis lors d’une visite dans la région d’Evros, où se dresse le mur. “Nos frontières resteront sûres et inviolables”.  Ce glacis protecteur a été achevé le 21 août dernier, munis de tout un système de vidéosurveillance et autres gadgets.

    Cible des invasions migratoires de façon régulière, la Grèce ne compte pas réitérer les mauvaises expériences telles que celle vécue en 2015 lors de la « crise des réfugiés » où elle s’était retrouvée la première envahie. Aujourd’hui, le problème à pour point de départ l’Afghanistan, de nouveau contrôlée par les Talibans. Les réfugiés affluent par centaines, faisant craindre une répétition de la crise migratoire des années 2010. Ce n’est pas l’Europe de l’Ouest qui semble s’en inquiéter, trop préoccupée à brider les citoyens en les « protégeant » d’une crise soi-disant autrement plus importante qu’une invasion migratoire.

    Suzi Feufollet

     

    Source : medias-presse.info

  • Grèce : les habitants de Lesbos en colère contre la construction d’un nouveau camp de migrants. “Cela défigure notre littoral !”

    Publié par Guy Jovelin le 21 juin 2021

    Les habitants de Leros sont en colère contre l’un des cinq nouveaux centres de premier accueil en construction dans les îles de la mer Égée, destinés à fixer les migrants sur place.

    «C’est la première chose que l’on voit lorsqu’on pénètre dans le port. Ce camp, dont la construction a démarré en février, défigure notre littoral», peste l’habitant de l’île montagneuse de 8000 habitants où se dessinent les communes aux maisons blanches. L’édifice qui s’étale sur 63’000 mètres carrés est l’un des cinq nouveaux centres de premier accueil (RIC, «Reception and identification centers») pour migrants, actuellement en construction sur les îles égéennes à proximité de la Turquie. L’Union européenne a investi 276 millions d’euros pour remplacer les anciens camps, érigés en 2016 sur les îles de Kos, Samos, Lesbos, Chios et Leros et qui comptent aujourd’hui 9000 demandeurs d’asile.

    (…)

    «Les autorités nous disent que c’est temporaire. Nous n’y croyons pas. De plus, ce nouveau camp détruit la nature et affectera notre tourisme.»

    Michael Kolias, maire de Leros

    (…)

    Tribune de Genève via fdesouche

  • Le Conseil de l’Europe appelle la Grèce «à mettre un terme» aux refoulements de migrants

    Publié par Guy Jovelin le 12 mai 2021

    Le Conseil de l'Europe appelle la Grèce «à mettre un terme» aux refoulements de migrants

    Dunja Mijatovic, commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, exhorte la Grèce à «mettre un terme» aux refoulements de migrants aux frontières terrestres et maritimes avec la Turquie, dans une lettre publiée mercredi 12 mai.

    Dans cette lettre adressée à trois ministres grecs, celui en charge de la Protection des citoyens, celui en charge des Migrations et de l’Asile ainsi que celui de la Marine marchande, Dunja Mijatovic appelle la Grèce à veiller à «ce que des enquêtes indépendantes et efficaces soient menées sur toutes les allégations de refoulement de migrants et de mauvais traitements par des membres des forces de sécurité». La commissaire se dit «profondément inquiète» du «nombre d’allégations crédibles de retours sommaires».

    Elle souligne que «dans de tels cas, les États membres ne peuvent pas vérifier» que les migrants ne soient pas retournés en Turquie «en violation, par exemple, de l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme et de la Convention des Nations unies sur les réfugiés, qui interdit les refoulements». «De plus, la manière dont ces opérations sont menées selon les rapports serait clairement incompatible avec les obligations de la Grèce en matière de droits de l’homme», ajoute-t-elle.

    www.lefigaro.fr via fdesouche

  • Grèce – Le calvaire d’une femme de 60 ans, amputée puis décédée à la suite de sa vaccination

    Publié par Guy Jovelin le 31 mars 2021

    Notre correspondante grecque Irène Dimopoulou nous signale plusieurs cas d’effets secondaires graves après vaccination anti-Covid en Grèce.

    La presse grecque a annoncé la mort par arrêt cardiaque d’un homme au Nord-Ouest du pays, en Macédoine, le jour même de sa deuxième injection du vaccin Pfizer.

    Sur l’île de Syros, un autre homme a été transféré en urgence à Athènes après « un problème ischémique » ayant suivi une injection de vaccin AstraZeneca. Il est toujours vivant mais dans un état très préoccupant.

    Enfin, on apprenait hier qu‘une femme de 60 ans est décédée à Athènes, après 18 jours de soins intensifs durant lesquels on lui a coupé le pied et ouvert la tête pour tenter de la sauver à la suite de la thrombose développée après sa vaccination.

     

    Source : medias-presse.info

  • Un professeur de Princeton veut faire tomber la Grèce antique et la Rome de leur piédestal, même si cela signifie détruire ces disciplines, car les études classiques ont contribué à l’invention de la «blancheur»

    Publié par Guy Jovelin le 04 février 2021

    Padilla, un éminent historien de Rome qui enseigne à Princeton et est né en République dominicaine […] parle ouvertement des torts causés par les praticiens des études classiques durant les deux millénaires postérieurs à l’Antiquité: les justifications classiques de l’esclavage, la science raciale, le colonialisme, le nazisme et autres fascismes du XXe siècle. Les études classiques étaient une discipline autour de laquelle l’université occidentale moderne s’est développée, et Padilla pense qu’elle a essaimé le racisme dans l’ensemble de l’enseignement supérieur. L’été dernier, après que Princeton eut décidé de retirer le nom de Woodrow Wilson de son école des affaires publiques et internationales, Padilla fut co-auteur d’une lettre ouverte qui poussait l’université à faire plus. «Nous demandons à l’université d’amplifier son engagement envers les Noirs», lit-on, «et de devenir, pour la première fois de son histoire, une institution antiraciste.» En étudiant les dommages causés par les personnes qui revendiquent la tradition classique, affirme Padilla, on ne peut que conclure que les classiques ont contribué à l’invention de la «blancheur» et à sa domination continue. […]

    New York Times (Traduction FDS)