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maroc - Page 10

  • Maroc : des Subsahariens exigent une indemnité pour libérer l’espace public

    Publié par Guy Jovelin le 22 décembre 2019

    Par  le 22/12/2019

    Une centaine de migrants subsahariens refusent de libérer l’espace public à l’entrée de la ville de Tiznit, où ils ont dressé des campements sauvages, si les autorités ne leur accordent pas une indemnité forfaitaire et un billet d’autocar pour Tanger.

    Dans une tentative de les dissuader d’assiéger un hôtel abandonné, le Pacha de la ville s’est dit surpris par la réaction de la centaine de ressortissants africains qui considéraient l’indemnité comme une part de l’aide européenne perçue par le Maroc.

    Les candidats à l’immigration clandestine n’ont pas hésité à donner plus de précisions sur leurs revendications, exigeant de droit la somme de 500 dirhams par personne en plus d’un billet de transport pour Tanger…

    Bladi via fdesouche

  • Maroc : la France va financer la politique migratoire et l’insertion économique des jeunes pour 160 millions d’euros

    Publié par Guy Jovelin le 21 décembre 2019

    Par  le 21/12/2019

    […] Le Maroc et l’Agence Française de Développement (AFD) ont conclu, jeudi à Paris, deux conventions de financement en faveur de la régionalisation des politiques publiques: un prêt de 150 millions d’euros en faveur de l’insertion économique des jeunes ainsi qu’une subvention de 9 millions d’euros destinée à appuyer la régionalisation de la politique migratoire marocaine.

    […] D’une durée de 4 ans, le programme d’insertion économique des jeunes s’inscrit dans le cadre du Plan National de Promotion de l’Emploi porté par le ministère du Travail et de l’Insertion Professionnelle. Il sera financé par l’AFD grâce à un prêt de 150 millions d’euros et par l’Union Européenne, via un don de 14,6 M€ dédié à l’assistance technique des acteurs régionaux de l’emploi et de l’entreprenariat. Quant à la subvention de 9 millions d’euros mobilisée par l’AFD pour appuyer la régionalisation de la politique migratoire marocaine, elle est mise en œuvre par Expertise France et ciblera deux régions le Souss-Massa et l’Oriental.

    « La première composante permettra de faciliter le dialogue entre acteurs intervenant auprès des MRE et des migrants régularisés et de fournir à ces derniers un accompagnement social et administratif. La seconde contribuera au financement de projets régionaux liés à la thématique migratoire portés par des acteurs locaux » […]. En outre, le projet a pour objectif d’améliorer l’égalité femmes-hommes dans l’accès aux services pour les MRE et les migrants régularisés. […]

    Info Mediaire via fdesouche

  • «Celui qui ne tabasse pas sa femme n’est pas un homme», déclare à la télé le chanteur marocain Adil El Miloudi

    Publié par Guy Jovelin le 08 septembre 2019

    Maroc – Durant l’émission télévisée Kotbi Night de la chaîne Chada TV, le chanteur marocain Adil El Miloudi a fait l’apologie des violences conjugales.

    «Celui qui ne tabasse pas sa femme n’est pas un homme», déclare tranquillement Adil El Miloudi. Le chanteur revient, fièrement, sur son arrestation en Espagne pour des faits de violences conjugales sur son épouse. «Elle a dit aux flics que je ne lui ai rien fait, ils m’ont relâché 24 heures après», dit-il, suscitant les rires du public sur le plateau.

    La séquence avait été initialement diffusée le 29 juin, sans susciter de controverse, mais elle vient de refaire surface sur les réseaux sociaux, relayée par le Huffington Post Maghreb.

    Moment hallucinant, quand le chanteur ajoute :

    «Au Maroc, cela est normal, chacun peut faire ce qu’il veut de sa femme, la frapper, la tuer»

     

    Source : medias-presse.info

  • Fonds européens contre les migrants : ainsi l’Espagne bloque les flux et le Maroc empoche

    Publié par Guy Jovelin le 26 août 2019

    Après l’urgence migratoire de 2018, en Espagne les flux ont diminué. La tactique de Madrid : renforcer les rapports avec le Maroc pour bloquer l’immigration grâce aux fonds européens.

    En 2018, l’Espagne était le pays qui a subi le plus grand nombre de débarquements de clandestins : selon l’UNHCR, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés, sont arrivés outre 65 000 « migrants ». La même année les débarquements en Grèce ne représentaient que 32 000 et ceux en Italie 23 000.

    L’an dernier, le gouvernement espagnol a été confronté à une vraie invasion, particulièrement dans son enclave de Ceuta. Pour palier ce phénomène, Madrid a donc renforcé ses rapports avec le Maroc, pays clé pour la gestion des flux migratoires.

    La seconde moitié de 2019 a vu une inversion de la tendance. Comme rapporte le quotidien italien La Stampa l’Aquarius en 2018 et la tentative de secours d’Open Arms représentent des exceptions, ce sont plutôt des petites embarcations qui arrivent sur les côtes espagnoles, rendant l’invasion plus imperceptible par la population locale même si cette question de l’immigration inquiète de plus en plus d’Espagnols.

    C’est aux confins avec le Maroc que se joue la partie de l’immigration, entre les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla et l’Union européenne : les rapports entre l’Espagne et le Maroc sont depuis toujours des secrets d’État et Madrid use son voisin arabe comme le méchant policier qui fait le sale travail, mais dont elle subit ensuite le chantage.

    Le pays nord-africain a compris qu’il peut utiliser la traite des êtres humains à son avantage, comme un levier financier continuel. Et ainsi, en diverses occasions, il a ouvert et fermé le robinet de l’immigration. Et de Madrid et Bruxelles continue à arriver de l’argent dans les poches de Rabat pour bloquer les flux migratoires. Après la colonisation européenne en Afrique, c’est au tour de l’Afrique de coloniser l’Europe…

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Au Maroc, les femmes se protègent du harcèlement en fuyant les plages

    Publié par Guy Jovelin le 21 août 2019

    Par  le 21/08/2019

    La Grande piscine de Rabat permet aux femmes d’échapper au harcèlement qu’elles subissent sur les plages, mais il leur est encore difficile d’y porter un maillot de bain.

    Une étude de l’ONU-Femmes avait indiqué en 2017 que 78% des Marocaines et 72% des Marocains estimaient qu’une «femme habillée de façon provocante mérite d’être harcelée».

    «Se baigner à la plage n’est plus un loisir pour une femme : j’ai été harcelée juste parce que je portais un maillot de bain». Au Maroc, de nombreuses femmes sont prêtes à faire un long trajet pour profiter de la Grande piscine de Rabat, inaugurée il y a peu, où vigiles et policiers veillent à leur tranquillité.

    «Ici (à la piscine), il n’y a pas de harcèlement», explique ainsi l’un d’entre elles à l’AFP, après avoir parcouru 150 kilomètres pour s’y rendre. Alors que de nombreuses femmes ne se sentent plus en sécurité sur les plages, la soixantaine de vigiles et de policiers en civil de la nouvelle piscine leur offre un peu plus de tranquillité. Même si beaucoup n’ose toujours pas s’y mettre en maillot de bain. Une mère de famille explique ainsi préférer le short/débardeur et garder son une-pièce «pour les plages sauvages du Maroc ou pour l’étranger».[…]

    Symbole des difficultés de cohabitation qui existent dans ces lieux de détente, un homme, venu à la piscine de Rabat avec sa femme voilée et sa fille, estime pour sa part que les femmes en maillot de bain portent une «tenue irrespectueuse» et que ce sont elles «qui harcèlent les hommes et les familles». Un discours qui se retrouve de plus en plus chez d’autres femmes, qui se mettent à critiquer ou commenter ostensiblement le port de ce vêtement, qu’elles estiment de débauche. […]

    cnews via fdesouche