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  • « Il m’a enlevé les quelques années de vie qu’il me restait » : pour son sac, Mohamed, déjà condamné 14 fois par la justice, brise les os de Marie-Pierre, une Marseillaise de 83 ans

    Publié par Guy Jovelin le 12 août 2022

  • Marseille : à la Paternelle, les dealers louent un camion grue pour libérer leur plan stups

    Publié par Guy Jovelin le 28 juillet 2022

    Un 19-tonnes s’est discrètement frayé un chemin par le nord de la cité jusqu’à l’entrée sud, où depuis le début de l’été, un lourd problème se pose aux trafiquants

    “À chaque fois qu’on vient ici, on est encore surpris”, se marre un CRS au pied d’une longue fresque colorée qui annonce “Bienvenue chez Yoda”. Ce mardi après-midi, le policier est déployé à la hâte avec sa compagnie pour sécuriser la cité de la Paternelle (14e) où un nouvel épisode du chat et de la souris avec les trafiquants parvient même à étonner les fonctionnaires les plus rodés à l’exercice. Quelques instants plus tôt, vers 16h, une patrouille a remarqué un étrange manège aux abords du plan stups. Un 19-tonnes s’est discrètement frayé un chemin par le nord de la cité jusqu’à l’entrée sud, où depuis le début de l’été, un lourd problème se pose aux trafiquants.

    À l’initiative du bailleur social et de la police, l’accès par le rond-point du Min des Arnavaux, qui dessert surtout le “drive” du point de deal, a été condamné au moyen de blocs de béton armé. Et si le plan stups, l’un des rares à rester ouvert 24h/24, fonctionne toujours, la mesure commence à sérieusement plomber le chiffre d’affaires du réseau.

    […]

     

    C’était sans compter sur l’arrivée de la patrouille, qui a interpellé en flagrant délit une personne en pleine manœuvre. Surprise, le conducteur de l’engin était en fait une conductrice âgée d’une quarantaine d’années. Son camion n’était même pas volé. Vraisemblablement payée par le réseau, elle a utilisé le véhicule de son employeur le temps de la gâche, prenant grand soin de masquer les plaques et tous les marquages de l’entreprise à l’aide d’adhésif blanc. Elle est désormais poursuivie pour complicité de trafic de stupéfiants et dégradations.

    La Provence via fdesouche

  • A Marseille, avec le soutien du préfet à l’égalité des chances et de la municipalité, une convention d’occupation légalise un squat géré par des demandeurs d’asile

    Publié par Guy Jovelin le 28 juillet 2022

    Le projet, soutenu par le préfet à l’égalité des chances et la municipalité, apporte une solution aux difficultés d’hébergement des migrants que connaît la ville.

    Ils l’appellent « le Saint-Bazile », du nom de la rue qui abrite ce bâtiment Art déco, à quelques pas de la Canebière, dans le centre de Marseille (1er arrondissement). L’immeuble de cinq étages, qui fut pendant un temps l’une des vitrines locales du Parti communiste français, abrite une expérience inédite dans une ville où un demandeur d’asile sur deux ne trouve pas d’hébergement officiel. Squatté depuis l’été 2021 et autogéré par une association de migrants, le Saint-Bazile fait l’objet, depuis le 1er juillet, d’une convention d’occupation temporaire avec son propriétaire, l’établissement public foncier Provence-Alpes-Côte d’Azur. La présence d’une quarantaine d’habitants y est légalisée pour neuf mois.

    « Ici, on se sent en sécurité. Il n’y a pas de bagarres, pas de trafic de drogue… », sourit Moses Bright, 28 ans. Dans la cuisine commune du quatrième étage, sommairement équipée, ce Nigérian prépare à manger pour son fils de 20 mois et sa compagne. A son arrivée à Marseille, deux ans plus tôt, le couple a trouvé refuge dans le squat géant de la cité des Flamants, tenu par des marchands de sommeil et des réseaux de stupéfiants. Un incendie d’origine criminelle, qui a provoqué la mort de trois personnes, a entraîné l’évacuation du bâtiment et renvoyé la famille à la rue. Jusqu’à ce qu’il rencontre le Saint-Bazile. Moses, comme les autres habitants, a aidé à repeindre les murs, à carreler une salle de bains. Tous les quinze jours, raconte-t-il, il se rend à la réunion des occupants, et, chaque dimanche, participe au ménage des espaces partagés. « Et quand il y a un problème, on peut parler avec les gens », conclut-il.

    A l’étage au-dessus, sur la terrasse où il leur arrive de dormir par temps de canicule, Amidu Kamara et Salieu Bamba se disent, eux aussi, « soulagés ». Ces deux Sierra-Léonais, respectivement âgés de 34 et 25 ans, en France depuis plus de trois ans, occupent chacun une des vingt-deux chambres du Saint-Bazile. « Nous dormions dans la rue quand Alieu est venu nous parler de l’immeuble. Il a juste dit qu’il y avait un règlement intérieur : pas de drogue, pas de prostitution, pas de business, pas de bruit qui puisse gêner les voisins… », détaille le plus jeune.

    Alieu, c’est Alieu Jalloh, 35 ans. Lui aussi est sierra-léonais. En France depuis 2017, celui qui était commerçant au pays a vécu le parcours précaire du migrant avant d’obtenir son statut de réfugié pour dix ans, en novembre 2021. Il ne vit pas au Saint-Bazile, mais il veille à son bon fonctionnement. Expulsé du premier squat où il avait trouvé refuge, Alieu a lancé, en 2019, avec une poignée d’autres migrants, l’Association des usagers de la plate-forme d’accueil des demandeurs d’asile (AUP). […]

    Le Monde via fdesouche

  • Marseille : Ali, 27 ans, fiché S et vêtu d’une djellaba, interpellé alors qu’il menaçait des passants avec un couteau. Il a également menacé les policiers de les tuer s’ils approchaient

    Publié par Guy Jovelin le 25 juillet 2022

    Un individu vêtu d’une djellaba, qui menaçait des passants avec un couteau de cuisine pourvu d’une lame de 30 centimètres, a été arrêté à Marseille, samedi 23 juillet.

    Lorsque les forces de l’ordre sont arrivées sur place, il était en train de faire sa prière. Selon une source policière, l’homme aurait menacé les policiers de les tuer s’ils s’approchaient. Craignant pour leur sécurité, ces derniers ont fait usage d’un pistolet à impulsion électrique (PIE) pour le neutraliser.

    Le suspect, prénommé Ali B., est âgé de 27 ans. Il a été interpellé sans incident puis placé en garde à vue. Il est défavorablement connu au Traitement d’antécédents judiciaires (TAJ), un fichier de police utilisé lors des enquêtes judiciaires – notamment pour une tentative d’homicide sur une personne dépositaire de l’autorité publique – et fiché S. Ne semblant pas disposer de toutes ses facultés mentales, il a ensuite été conduit à l’hôpital en vue d’y subir un examen psychiatrique, d’après la source policière. Une enquête a été ouverte.

    Valeurs via fdesouche

  • Marseille : condamnation de 22 membres d’un réseau de blanchiment d’argent dirigés par des Algériens

    Publié par Guy Jovelin le 13 juillet 2022

    Les membres d’un important réseau de blanchiment d’argent entre l’Algérie, la France, l’Italie et les Émirats arabes unis viennent d’être lourdement condamnés à Marseille. Le réseau serait dirigé par deux Algériens. Le tribunal a rendu son verdict mardi 12 juillet mais l’origine des fonds blanchis demeure un mystère. La piste du trafic de drogue a été envisagée mais n’a pas été retenue, pour insuffisance de preuves. Parmi les 23 personnes jugées, une seule a été relaxée, rapporte Le Figaro. Les peines prononcées vont jusqu’à 9 ans de prison ferme.

    À la tête de cette « vaste organisation internationale »  , comme la qualifie l’accusation, se trouvent deux Algériens. Se trouvant en fuite, ils ont été condamnés par contumace à neuf ans de prison et 500.000 euros d’amende, avec lancement d’un mandat d’arrêt contre eux. Trois autres Algériens, des frères, ont écopé de sept ans, six ans et 42 mois de prison, et d’amendes de 50.000 à 300.000 euros.

    Les trois frères vivaient à cheval entre l’Algérie et Marseille et étaient accusés d’être les organisateurs des opérations de collecte, de transport et de conversion des fonds à blanchir. Parmi les autres condamnés se trouvent deux Italiens, qui ont écopé de sept ans de prison et 400.000 euros d’amende.

    Le blanchiment impliquait le système traditionnel de la hawala (remontant au Moyen-Age) et des méthodes plus classiques. La hawala permet de transférer de l’argent d’un pays à un autre sans passer par le système bancaire. Il s’agit de remettre l’argent à un intermédiaire qui chargera son correspondant dans le pays de destination de remettre la somme équivalente en monnaie locale au destinataire final.

    Dans l’affaire jugée à Marseille, l’argent était converti en Italie en or qui est ensuite acheminé vers l’Algérie ou Dubaï. Les enquêteurs ont retrouvé la trace de transactions de 600 000 à 900 000 euros.

    TSA via fdesouche