En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Après des décennies de laisser-faire, l'État redécouvre la fermeté... en prétendant confisquer les téléphones des dealers et des consommateurs. Pendant que les caïds blanchissent des millions et contrôlent des quartiers entiers avec des kalachnikovs, Darmanin nous sort la politique du gadget. Une vraie stratégie de guerre : désarmer l’ennemi… de son iP
Une mère a été chassée de son appartement marseillais par des dealers. Celui-ci est squatté par ces racailles, pendant qu'elle continue de payer son crédit.
Elle est contrainte de payer un loyer pour l'appartement où elle s'est refugiée.
Voilà comment l'État et la police abandonnent les gens normaux face aux narcotrafiquants. En revanche, si un habitant de cet immeuble avait sorti une arme de chasse pour régler ce problème de point de deal, la police tomberait sur ce malheureux.
La République est votre ennemie et l'alliée des racailles.
L’ accès de certaines cités des quartiers Nord de Marseille peut être totalement soumis à des contrôles imposés par des narcotrafiquants devenus maîtres des lieux. En plus de leur propre trafic de drogue, ils en régulent un autre. Celui des allées et venues. Certains services publics y sont directement confrontés. Celle des facteurs en fait partie.
“On ne fait pas ce métier pour mourir sous les balles.” Lorsqu’on signe un contrat pour exercer la profession de facteur, ce n’est pas du tout la première réaction qui vient à l’esprit. Sauf quand on officie dans l’une des cités des quartiers Nord. Parce que là, en effet, le risque est bien réel.
“À chaque fois, on ne peut pas s’empêcher de penser à ça, dit l’un d’eux, car lorsqu’on distribue le courrier dans un hall d’immeuble, on n’est pas à l’abri de recevoir une balle perdue si on doit se retrouver au milieu d’une fusillade à l’encontre de jeunes postés là.”
Être facteur dans l’une de ces cités, c’est ça. C’est faire sa tournée et assurer un vrai service à la personne avec une certaine appréhension. À un horaire précis aussi. Car il n’est pas rare d’y respecter le timing dicté par les dealers.
“C’est comme ça, relaye-t-on, il faut avoir quitté les lieux avant le début de la matinée.” Le temps et l’espace doivent, ensuite, appartenir à nouveau à une tout autre activité. À partir d’une telle heure, les points de deal se remettent en place. Les guetteurs de même. Il ne faut surtout pas gêner le “commerce”. Et encore, faire son job de facteur équivaut pratiquement à un privilège que les narcotrafiquants vous octroient. Comme si entrer ou non dans tel ou tel quartier s’apparentait à franchir une frontière dans le respect d’une loi locale. Sous contrôle. Ne pénètre pas ici qui veut. Pour être accepté, il faut montrer patte blanche, comme on le dit communément. En l’occurrence, on est au-delà d’une simple expression formulée à la manière d’un bon mot.
(…)
“Au fil du temps, une fois repéré et identifié, on nous reconnaît et on peut travailler sans problème, parvient à nuancer ce facteur. On nous laisse tranquille.” Sous haute surveillance.
Surprise, mardi 1er août au matin à Toulouse. Les kiosques de Jean-Jaurès, récemment rebaptisés Les Baraques, ont subitement fermé leurs portes, avec des tensions sur l’esplanade.
« Les Baraques » n’ont pourtant rouvert leurs portes à Toulouse que depuis le mois de juin… Et ces kiosques étaient vides depuis 2016. L’objectif pour la mairie est clair : redynamiser cet axe très fréquenté, au carrefour des deux lignes de métro de la Ville rose. Mais voilà, après plus d’un mois d’activité, les choses ne tournent pas comme elles devraient.
D’après le gérant, la situation est sous tension avec des « habitués » de cette esplanade. Rappelons que c’est historiquement un axe où vendeurs à la sauvette et autres dealers ont pignon sur rue.
“On a quatre ou cinq altercations par jour ! Il y a des menaces de mort, des vols, et des jets de bouteilles envers mes employés. Les gens ne se sentent pas en sécurité. Je crains pour mon intégrité physique et celle de ma femme. On est à cran.”
Ce ne sont pas les Macron et autre Darmanin qui ont ramené le calme dans les cités exotiques, jusqu’à la prochaine explosion, avec armes à feu cette fois. Non, ces « zones de non droit » que les derniers résidents « de souche » et immigrés intégrés à la société française cherchent à fuir, sont sous la suzeraineté de néo-féodaux. Ces derniers ont presque droit de vie et de mort sur les habitants de tous ces « quartiers difficiles ». Sont-ils dans ces nouveaux fiefs, les descendants de Barbaresques conquérants qui, par-delà les siècles, sembleraient vouloir prendre leur revanche ?
1.300 bâtiments incendiés ou sévèrement dégradés, et pas moins de 5.700 véhicules carbonisés, des millions d’euros de dégâts plus tard, les maîtres du trafic de drogue ayant estimé, qu’à la longue, les émeutes étaient nuisibles pour leur business, ils ont sifflé la fin de la récré !
« Ça suffit les petits, les grands frères ont autre choses à faire que d’aller à la dépouille »… Le juteux trafic de stups. doit reprendre, et les désordres sont évidemment nuisibles au commerce. Que chacun reprenne sa place, les caïds au sommet de la pyramide, et les guetteurs aux marges des cités, à leur poste, pour prévenir de l’éventuelle arrivée des « keufs ».
Demain, sans l’avouer, combien de maires et autres élus municipaux négocieront la paix sociale avec les « grands frères », maitres de la rue et des barres d’immeubles, des plus grandes conurbations aux plus petites zones d’HLM dans d’anonymes sous-préfectures ? Pourra-t-on leur jeter la pierre, alors que l’État est incapable d’assurer la sécurité des biens et des personnes, et qu’il freine les capacités de sa police et de sa gendarmerie dans la répression, de peur de nouvelles « bavures » ? Il faut voir avec quelle rapidité, sans attendre les premières constatations de la justice, le Système a condamné le motard auteur du tir qui a tué le jeune Nahel. Lequel policier, jusque-là bien noté et en passe d’être promu au grade supérieur, est maintenu au-delà de toute décence derrière les barreaux à la Santé, alors qu’il pourrait être mis en résidence surveillée à son domicile.
Le plus croustillant si je puis dire, vient de l’Iran et de l’Algérie. Le premier, qui ne manque pas de toupet, semble s’indigner de la manière dont nous réprimons les émeutiers, alors que le régime des enturbannés n’a pas hésité à faire tirer sa police, à balles réelles, sur des manifestantes qui protestaient contre le port du voile obligatoire. Quant à la seconde, elle nous a habitués depuis juillet 1962 à des actes permanents contraires à nos intérêts. Outre que son hymne national réintroduit un couplet hostile à notre patrie, son président qui devait venir en visite officielle à Paris, ose s’inquiéter du sort de sa (trop) importante communauté dont, hélas, une bonne moitié est « binationale »… Sans compter qu’un certain nombre des siens font partie des casseurs arrêtés. L’hôpital qui se moque de la charité, en quelque sorte.
Vite, vite, en place, un Gouvernement de défense des intérêts nationaux vitaux, à la main ferme, qui ne tremble pas et qui ne transige ni avec la camarilla gauchiste, complice des émeutiers, ni avec les communautés ethniques en rébellion. Les « nounours, les petites fleurs et autres marches blanches » qui ponctuent sans cesse l’actualité française, ça suffit : ordre doit rester à la loi, notre loi, pas celle des voyous, des voleurs, des violeurs et autres barbares !
Jean-Claude Rolinat - Membre du Bureau politique du Parti de la France