GJN1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dealers - Page 3

  • Toulouse : un ancien militaire, devenu paraplégique, fait fuir les dealers en bas son immeuble en les menaçant avec son arme à feu, il est condamné à 1 an de prison avec sursis

    Publié par Guy Jovelin le 27 septembre 2022

    Un ancien tireur d’élite de l’armée, devenu paraplégique, a été condamné à un an prison avec sursis pour détention illégale d’armes à feu et mise en danger d’autrui. Il avait fait fuir un groupe de personnes qui dealait en bas de son immeuble dans le quartier de la Roseraie à Toulouse. 

    Michel (*) s’est installé au fond de la salle d’audience du tribunal correctionnel de Toulouse. De son fauteuil roulant, il attend patiemment de passer sous le feu des questions des juges. Il comparaissait ce jeudi 22 septembre pour avoir mis fin, de façon musclée à un trafic de drogue au pied de son immeuble, sur le boulodrome Louis-Plana, quartier de la Roseraie à Toulouse. Nous sommes le 24 juillet 2021, cela fait plusieurs nuits de suite que l’ex-militaire n’arrive pas à fermer l’œil entre les allées et venues de scooters et les cris. “Je n’en pouvais plus, je suis descendu avec mon couteau de l’armée. Je leur ai dit de déguerpir, que je voulais me reposer. En guise de réponse, j’ai reçu un crachat. Je suis retourné chez moi chercher le pistolet semi-automatique légué par mon grand-père. J’ai tiré plusieurs fois en l’air pour qu’ils décampent car je n’ai voulu blesser personne.”

    À la barre, ses explications ne convainquent guère les magistrats qui lui rappellent que son action de justicier solitaire aurait pu très mal tourner et qu’en république française, il y a des forces de l’ordre pour démanteler un éventuel point de deal. 

    (…) Son avocate Me Lisa Mili a indiqué aux juges que depuis sa  « sortie », les dealers n’avaient plus jamais osé réapparaître sur le boulodrome et a expliqué que le tir sportif était “le seul lien social qui lui restait”. Son client avait d’ailleurs songé à candidater pour représenter la France aux jeux paralympiques de Paris 2024 comme tireur sportif. La justice ne lui en donnera pas la possibilité. Il a été condamné à un an de prison avec sursis, l’obligation de faire un stage de citoyenneté et a l’interdiction de détenir une arme. Il pourra reprendre le tir sportif d’ici trois ans que si la préfecture l’y autorise…

    (…) La Dépêche via fdesouche

  • Marseille : à la Paternelle, les dealers louent un camion grue pour libérer leur plan stups

    Publié par Guy Jovelin le 28 juillet 2022

    Un 19-tonnes s’est discrètement frayé un chemin par le nord de la cité jusqu’à l’entrée sud, où depuis le début de l’été, un lourd problème se pose aux trafiquants

    “À chaque fois qu’on vient ici, on est encore surpris”, se marre un CRS au pied d’une longue fresque colorée qui annonce “Bienvenue chez Yoda”. Ce mardi après-midi, le policier est déployé à la hâte avec sa compagnie pour sécuriser la cité de la Paternelle (14e) où un nouvel épisode du chat et de la souris avec les trafiquants parvient même à étonner les fonctionnaires les plus rodés à l’exercice. Quelques instants plus tôt, vers 16h, une patrouille a remarqué un étrange manège aux abords du plan stups. Un 19-tonnes s’est discrètement frayé un chemin par le nord de la cité jusqu’à l’entrée sud, où depuis le début de l’été, un lourd problème se pose aux trafiquants.

    À l’initiative du bailleur social et de la police, l’accès par le rond-point du Min des Arnavaux, qui dessert surtout le “drive” du point de deal, a été condamné au moyen de blocs de béton armé. Et si le plan stups, l’un des rares à rester ouvert 24h/24, fonctionne toujours, la mesure commence à sérieusement plomber le chiffre d’affaires du réseau.

    […]

     

    C’était sans compter sur l’arrivée de la patrouille, qui a interpellé en flagrant délit une personne en pleine manœuvre. Surprise, le conducteur de l’engin était en fait une conductrice âgée d’une quarantaine d’années. Son camion n’était même pas volé. Vraisemblablement payée par le réseau, elle a utilisé le véhicule de son employeur le temps de la gâche, prenant grand soin de masquer les plaques et tous les marquages de l’entreprise à l’aide d’adhésif blanc. Elle est désormais poursuivie pour complicité de trafic de stupéfiants et dégradations.

    La Provence via fdesouche

  • Savigny-le-Temple (77). Les dealers promettent des primes pour tuer ou violer des policiers

    Publié par Guy Jovelin le 31 octobre 2021

    « Tableau de prime ». Sur un mur blanc, sous deux affichettes du bailleur demandant notamment de ne pas encombrer les paliers, une liste de sévices à faire endurer aux fonctionnaires de police qui peuvent donner lieu à une rémunération. Exemple : « Couper la tête d’un policier » pour 500 000 euros ou encore « jet de boule de pétanque sur la police » pour 200 euros. On trouve aussi « violer une policière » ou « raffaller à coup de kalashnikov la police » (sic !) Ces inscriptions ont été découvertes vendredi soir par une patrouille intervenant dans un hall qui est connu pour être un point de deal.

    Le PArisien via fdesouche

  • Un agent de police marseillais : « On a ordre de laisser les dealers tranquilles, sinon, ils vont mettre le feu aux cités et dépouiller les supermarchés »

    Publié par Guy Jovelin le 04 avril 2020

    Par  le 03/04/2020

    Paris Match du 2 au 8 avril, page 59

    A Marseille, des centaines de fumeurs paniqués se pressaient pour acheter leurs barrettes de shit, collés les uns aux autres dans une longue file d’attente.
    «150000 euros de chiffre d’affaires pendant les trois premiers jours de confinement aux Oliviers… C’est exceptionnel ! » confie un policier étonné.

    Comment éviter que les quartiers ne s’embrasent ?

    Ce même agent révèle le mode opératoire, simple : « On a ordre de laisser tranquilles les dealers et de chasser les clients. Si on s’attaque aux réseaux, les trafiquants vont mettre le feu aux cités, dépouiller les supermarchés, attaquer les camions alimentaires. On ferme les yeux. D’ici un mois, ils vont commencer à souffrir, avec la fermeture des frontières entre l’Espagne et le Maroc ».

    Le temps peut sembler épais, long, y compris pour les « experts » en privation de liberté, tous ces prisonniers dorénavant dispensés de parloir et de ravitaillement. Situation tendue qu’un détenu des Baumettes synthétise : « Le shit manque. On devient fou. Je ne sais pas comment on va tenir ».

    Paris Match via fdesouche

  • Paris : toxicomanes et dealers affluent dans le quartier de la salle de shoot

    Publié par Guy Jovelin le 30 mars 2020

    Par  le 29/03/2020

    Depuis le début du confinement et la fermeture de certaines structures d’accueil, toxicomanes et dealers se retrouvent aux abords de la salle de shoot, rue Ambroise-Paré (Xe). Attroupements, scènes d’injection… Les riverains craignent pour leur santé.