Le directeur des Affaires islamiques, rattaché au ministère de la Justice, a diffusé une déclaration officielle le jour du réveillon, en se basant sur la pratique comorienne de l'islam.
le ministère des affaires islamiques en collaboration avec le ministère de l’intérieur et le Muftorat condamnent et interdisent toute fête, cérémonie ou activités liées au (sic) fête de Noël dans les lieux publics des hôtels (sic), des clubs et des maisons et toute apparence indiquant l’implication des chrétiens dans leurs joies (sic) aux Comores.
Pour ce faire, le ministère des affaires religieuses a indiqué
avoir informé toutes les agences de sécurité, de la police (…) pour prendre toutes les mesures nécessaires pour arrêter et empêcher toute tentative de rassemblement des activités chrétiennes.
Cette interdiction court du 24 décembre (réveillon) au 31 décembre (la Saint-Sylvestre). En effet la fin d’année est synonyme de fête pour de très nombreux comoriens. Beaucoup sont ceux qui vont à la plage, ou au restaurant.
Une interdiction de fêter Noël désavouée le soir même par le porte-parole du gouvernement.
« Une déclaration a été signée par un responsable, un employé du ministère des Affaires islamiques, a reconnu Mohamed Daoud, le ministre de l’Intérieur. Toutefois cette déclaration n’engage ni le gouvernement ni le mouftorat. Il n’a jamais été question d’interdire à qui que ce soit de pratiquer sa religion. Notre islam est un islam tolérant. On ne viendra pas mélanger les avis personnels à une décision gouvernementale. »
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Rfi.fr / Francetvinfo.fr Via lesobservateurs