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racisme - Page 4

  • Accusé de “racisme” par ses collègues car il aurait voulu “virer tous les étrangers”, le président du Emmaüs de Reims démissionne

    Publié par Guy Jovelin le 29 août 2022

    Le président du Emmaüs de Reims situé à Berry-au-Bac (Aisne, mais à la frontière de la Marne) est accusé de racisme par ses compagnons, qui réclamaient sa démission en faisant grève. Sans reconnaître les faits, il a démissionné ce vendredi 26 août.

    La tension est montée d’un cran au Emmaüs de Berry-au-Bac (Aisne, mais à la frontière de la Marne). L’association gère aussi celui de Reims (Marne). La grève y a été décrétée le mercredi 24 août 2022, ainsi que dans 18 autres antennes partout en France, par solidarité.

    La démission du président de l’antenne berryacoise était réclamée. Il est accusé d’être raciste, et se voit reprocher d’avoir manifesté son intention d’interdire les réfrigérateurs et les animaux dans les chambres de cet Emmaüs, via un projet de règlement. Vincent, l’un des compagnons mobilisés, explique qu’“on ne peut pas avoir un président qui soit pour le Front national, qui est raciste, qui a des propos racistes envers nos compagnons. C’est impossible”, assène-t-il à France 3 Champagne-Ardenne.

    La raison de cette colère, “c’est qu’on a ici des familles avec trois ou quatre enfants. Il ne veut plus de familles avec des enfants. Comme si ces familles n’avaient pas le droit d’être dans la galère. On va tous se retrouver à la rue car il menace de virer tous les étrangers de la communauté. Monsieur va mettre 40 personnes sous les ponts, tout ça parce qu’il n’aime pas les compagnons étrangers.”

    “À l’heure actuelle, on ne peut pas envisager ça à Emmaüs. On lui demande juste un truc : qu’il démissionne. On se quitte comme ça, en bons termes, et c’est fini.” Il menaçait de faire grève tant que la démission n’aurait pas été actée, et de continuer à bloquer la communauté de Berry et de Reims car lui et ses compagnons bénéficient “de renforts”.

    Le concerné dément, mais démissionne

    Au final, la grève aura porté ses fruits. Le président du Emmaüs Berry ne souhaite pas communiquer pour le moment, bien qu’il rejette toute accusation de racisme et s’est réservé le droit de porter plainte pour diffamation. Mais au terme d’un conseil d’administration extraordinaire tenu ce vendredi 26 août 2022, il a annoncé, “déçu”, qu’il démissionnait.

    Il était en poste depuis le début de l’année dans cette antenne locale, et a notamment expliqué qu’il jugeait à son sens impossible de présider un Emmaüs en étant raciste. L’antenne berryacoise est prisée de la population rémoise, vu la faible distance à parcourir (voir sur la carte ci-dessous).

    France 3 via fdesouche

  • “On nous vire pour faire place aux Ukrainiens, c’est du racisme !” : les migrants d’un centre d’hébergement de l’Essonne expriment leur mécontentement

    Publié par Guy Jovelin le 30 mars 2022

    Dans un centre d’hébergement de l’Essonne, 49 jeunes exilés hébergés risquent de se retrouver de nouveau à la rue. En cause ? L’arrivée d’Ukrainiens qui fuient la guerre. Plusieurs associations dénoncent cet accueil discriminatoire. La préfecture dément tout lien.


    Essonne : non, les 49 migrants ne seront pas expulsés pour laisser place à des réfugiés ukrainiens

    A Ormoy, une cinquantaine de jeunes étrangers ont eu pour ordre de quitter un centre d’hébergement car leur situation n’était plus en règle. Selon la rumeur, pour être remplacés par des Ukrainiens. Plusieurs médias se sont engouffrés dans la brèche. En réalité, moins de cinq personnes sont concernées.

    (…) Le Parisien via fdesouche

     

     

  • Trappes : Accusée à tort de racisme, une professeure exfiltrée. L’Éducation nationale ne l’a pas soutenue. Le père de famille auteur de la «fatwa numérique» emprisonné (MàJ : réaction de Didier Lemaire)

    Publié par Guy Jovelin le 17 janvier 2022

    17/01/22


    16/01/22

    Souhaitant intéresser ses élèves, une enseignante de Trappes (Yvelines) a fait apparaître le rappeur Soprano dans un document sur l’évolution. Un parent y a vu du racisme et partagé le cours sur Facebook, entraînant une «fatwa numérique» selon le procureur. Le parent d’élève a été condamné à de la prison, l’enseignante a été exfiltrée.

    (…)

    Le 8 décembre 2020, Stéphanie (le prénom a été changé), une professeure de SVT (sciences de la vie et de la terre) d’un collège de Trappes âgée de 34 ans, donne un cours sur l’évolution et la place de l’Homme dans le monde vivant à ses élèves de 3e C.

    Pour les intéresser l’enseignante a choisi de glisser dans la chronologie, à la case de l’homo sapiens, une figure connue des adolescents, le rappeur marseillais Soprano. Dans ses cours, on trouve aussi le footballeur Kylian Mbappé ou l’actrice Josiane Balasko.

    Une publication sur les réseaux sociaux met le feu aux poudres

    Mais une collégienne s’arrête sur une autre image à côté de celle de l’artiste, représentant un chimpanzé. De là à dire que Stéphanie compare Soprano, chanteur noir, originaire de l’archipel des Comores, à un singe, il n’y a qu’un pas, que Kamel, le père de l’élève, va franchir deux mois plus tard en publiant le tableau rapporté par sa fille sur Facebook avec ce commentaire : « Y a rien qui vous choque. Ma fille elle m’a dit papa c pas normal en cours de SVT (…) Éducation nationale de merde. FAITES TOURNE SVP ON DOIS PAS ACCEPTE » (sic).

     

    (…)

    Lors de ce procès, aucun représentant de l’Éducation nationale ne s’est déplacé et l’institution ne s’est pas constituée partie civile comme elle en avait la possibilité.

    « Dans ce genre d’affaire, l’enseignant est pris entre le marteau et l’enclume, analyse Stéphane Colmant, avocat de Stéphanie. Le marteau, ce sont les parents et l’enclume c’est l’Éducation nationale. Il y a un sentiment de déshumanisation de l’enseignant. »

    Contactée, l’académie de Versailles affirme avoir suivi ce dossier « avec beaucoup d’attention », listant cinq mesures prises, comme notamment la mutation de Stéphanie dans une autre région…

    « J’adore mon métier, j’aurais voulu accompagner mes élèves jusqu’au brevet, note Stéphanie. Mais je n’ai plus confiance dans l’institution. Il y a des sujets sensibles en SVT comme la reproduction, la puberté ou l’évolution. Si l’Éducation nationale ne protège pas ses enseignants, je vais devoir m’autocensurer. »

    www.leparisien.fr via fdesouche

  • Verteuil (16) : un élu régional EELV en croisade contre le hameau “Les Nègres”. Il y voit du racisme alors que c’est juste de l’Occitan (MàJ)

    Publié par Guy Jovelin le 04 janvier 2022

    04/11/21

    02/11/21

    (…) Tout est parti de Karfa Sira Diallo, conseiller régional écologiste de Nouvelle- Aquitaine de Gironde, qui, sur la route des vacances, a découvert l’endroit dont il considère qu’il est « le symbole de l’histoire de l’esclavage, de la traite des noirs et du racisme sur la place publique ». Dans une vidéo, il interroge même : « Peut-on continuer à garder bêtement, sottement, des appellations dégradantes et humiliantes pour notre humanité commune ? »

    Interrogé par La Charente Libre, le maire de Verteuil-sur-Charente a peu goûté à la démonstration qu’il a même qualifiée de « grosse connerie ». Comme les aînés de la commune semblent le savoir, le premier magistrat avance en effet une tout autre explication. Ce nom de « Les Nègres » proviendrait plutôt d’une origine occitane, « noir » se disant « nere ». Lors d’une concertation récente, les habitants ont même choisi de garder ce nom.

    La Charente Libre nous rappelle qu’en 2017 déjà, des anonymes avaient installé des pancartes dans le lieu-dit pour dénoncer la connotation péjorative de son nom.

    Centre Presse via fdesouche

  • L’O.N.U. demande à la Suisse d’en faire plus contre le racisme (lois anti-discriminations, lutte contre la haine en ligne, fin du profilage racial par la police)

    Publié par Guy Jovelin le 28 décembre 2021

    En décembre, le Comité des Nations unies pour l’élimination de la discrimination raciale (CERD) a exhorté la Suisse à renforcer sa législation, estimant qu’il n’existait pas de loi fédérale claire interdisant la discrimination raciale. Il a également demandé à Berne de prendre davantage de mesures pour lutter contre l’augmentation des discours de haine sur Internet et contre “la poursuite du profilage racial par la police”.

    […]

    Swiss Info via fdesouche