Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

retraités - Page 3

  • « C'est insupportable que des syndicats communistes prennent les Français en otages et instaurent la chienlit »

    Publié par Guy Jovelin le 05 décembre 2019

    otages,retraites,syndicatsPour rappel, le communiqué de Jean-François Touzé, Délégué général du PdF :

    Ambigüe, incomplète, inéquitable, bancale, la réforme du système de retraites concoctée par Jean-Paul Delevoye sous l'impulsion à la fois molasse et hasardeuse d'Emmanuel Macron doit être combattue.

    Elle doit être combattue parce que la mise en place d'un système par points dont personne ne peut aujourd'hui présumer de la valeur aura inévitablement pour effet d'entraîner une baisse du niveau de retraite de nombreux Français.

    Elle doit être combattue parce que le plan Delevoye ne donne aucune assurance quant au financement futur des pensions.

    Elle doit être combattue parce qu'elle relève d'une simple velléité comptable et non d'un projet socialement juste, économiquement pérenne et nationalement efficace

    L'universalité des retraites et la fin des régimes spéciaux (mais quid des régimes autonomes ?) vont certes dans la bonne direction, mais ces mesures de bon sens et de justice que la droite nationale n'a cessé depuis des décennies de réclamer ne sont mises en avant par le gouvernement que pour masquer le caractère punitif pour de très nombreux Français de la réforme.

    Pour autant, les nationaux ne peuvent en aucun cas soutenir le mouvement de grèves massives et attentatoires à nos libertés qui se prépare à partir du 5 décembre. Une fois de plus, Marine Le Pen en prenant le parti des syndicats politisés de gauche et d'extrême gauche se fourvoie, confondant l'accessoire et l'essentiel, et privilégie ce qu'elle croit être sur le court terme son intérêt partisan au détriment de celui, dans la longueur et la profondeur du temps, de la France et des Français.

    Les Syndicats rouges, par idéologie autant que par défense de leurs privilèges organisationnels et catégoriels, se préparent à bloquer le Pays et à prendre, une fois de plus, les Français en otages pour une période indéterminée à l'approche de Noël. Pour contrer cette manœuvre inacceptable, le Parti de la France demande que soient prises dès le 5 décembre des mesures de réquisition et appliqué un vrai service minimum dans les transports et les services publics.

    Nous demandons aussi que la question vitale de la réforme des retraites soit soumise à référendum (loi constitutionnelle de 1995 étendant le champ référendaire aux questions sociales et économiques) afin que, loin d'être tranché par une classe politicienne et syndicale clanique, le nœud gordien des retraites soit défait par le peuple tout entier.

    Si cette réforme devait être rejetée par les Français — et tout porte à croire qu'elle le serait — un plan nouveau, courageux et responsable, de sauvegarde de nos retraites tant sur le plan du niveau des pensions que sur celui du financement du système, excluant les régimes spéciaux, consolidant la répartition tout en permettant la complémentarité volontaire, pourrait, grâce à la légitimation populaire acquise, être adopté dans la concertation dans le cadre législatif.

  • Si l’immigration ne ruinait pas le pays, tous les Français auraient des retraites décentes

    Publié par Guy Jovelin le 27 novembre 2019

    Extrait d’un article percutant de Jean des Entamures sur Riposte laïque :

    « D’après le freluquet élyséen, ceux qui manifesteront le 5 décembre prochain contre la future réforme des retraites seront ceux qui veulent défendre les « régimes spéciaux ».

    On voit tout de suite la manœuvre : diviser pour dresser les salariés les uns contre les autres et imposer ainsi sa réforme malfaisante. Mais y a-t-il encore des esprits faibles  pour croire qu’ils auront plus parce que certains auront moins ?

    Réfléchissons : les retraites indues payées à des étrangers hors territoire se montent à 1 milliard d’euros par an… (1)

    … et celles données exagérément aux élus de toutes sortes (sénateurs, députés, anciens Présidents et ministres, élus territoriaux et autres pantouflards à la Ségolène Royal ou à l’un quelconque des préfets sans affectation…) dépassent les 3 milliards annuels !

    Les 3 régimes spéciaux de la SNCF, de la RATP et de l’IEG imposent à l’État une contribution publique de 5,5 milliards par an, car les cotisations des salariés ne représentent que 36 % du financement à la SNCF, 46 % à la RAT, et 68 % aux IEG.

    On voit aisément que la suppression des retraites-prébendes évoquées plus haut comblerait, à elle seule, la quasi-totalité  du déficit qui permet au freluquet élyséen de diviser les salariés en opposant ceux qui seraient « nantis » à ceux qui ne le seraient pas, comme si les vrais nantis n’étaient pas les actionnaires du CAC 40 qui, en 2016, ont reçu  55,7 milliards, 50,9 en 2017 et 57,4 en 2018 (2019 sera encore plus juteuse !) (source : « Les Échos »).

    Sans aller jusqu’à lister l’ensemble des anomalies liées au paiement des retraites actuelles (il faudrait quand même mettre tout « à plat » avant de réformer bêtement) ni recenser les gisements d’économies à faire dans la gestion de l’État ou le gaspillage éhonté des ressources publiques, remarquons qu’il est un domaine dont l’assainissement permettrait de régler le déficit cumulé attendu du système de « retraite par répartition » (17 milliards d’ici à 2025 -2 ).

    C’est celui de l’immigration de masse dont on ne répétera jamais assez qu’elle ruine la France et les Français (3) et dont il est bon de s’imprégner d’exemples significatifs pour bien se rendre compte qu’on pourrait économiser là de quoi maintenir notre système actuel de retraites (même s’il pourrait être rendu plus juste et plus conforme  à l’allongement actuel de l’espérance de vie).

    L’immigration du droit d’asile : 140 000 demandeurs en 2019 pour un coût de 5 milliards d’euros… et la certitude que 90 % resteront dans notre pays après avoir été déboutés de leur demande… Pour vivre avec quoi ?

    Les migrants mineurs (les prétendus mineurs, dirons-nous plus justement) : c’est un coût de 50 000 euros par bonhomme, soit 4 milliards pour les 80 000 de 2018.

    L’immigration légale ? C’étaient, selon l’OCDE, 259 000 personnes en 2017 dont 11,6 % seulement pour raison de travail… Coût des autres ? Et pour quoi faire, sinon se gaver de notre assistanat social, aggraver la délinquance et l’insécurité de nos quartiers, nous imposer leur religion mortifère, séparatiste, aliénante, et leur « culture » obsolète ? (4)

    De combien grèvent nos différents budgets les 400 à 800 000 « illégaux » (par définition,  non évaluables !) qui pourrissent nos villes et cités et font exploser  tous les chiffres de tous les délits et autres aspects du travail illégal ?

    Avant de ruiner nos finances en accueillant, sans besoin aucun, tout ce que la planète compte d’inutiles, voire d’acculturés ou de délinquants et terroristes en puissance, ne pourrait-on pas consacrer cet argent à maintenir les ressources de travailleurs qui ont largement cotisé toute leur vie et qui méritent pleinement, en fonction du statut de leurs différents emplois, la pension de retraite (et de réversion) qu’ils perçoivent ? […]

    Qu’on ne voit pas là la moindre soumission à l’appel des syndicats pour le 5 décembre prochain : les lecteurs de RL savent « tout le bien » que je porte au stalino-compatible de la CGT (5), symbole de ces syndicats qui depuis 40 ans trahissent ceux qu’ils sont censés défendre…

    Non, il s’agit seulement de montrer que la réforme des retraites initiée par le freluquet élyséen n’est que l’application des décisions européennes prises à Barcelone en 2002 (par Chirac et Jospin réunis…) et destinées à tuer la retraite par répartition pour imposer les retraites à points, facilement compressibles ensuite pour les réduire à des portions de plus en plus congrues, et pour impulser les « capitalisations » propices à l’enrichissement d’organismes privés acoquinés à la Bourse.

    S’il y a un point qui, à côté de la question de l’allongement de l’espérance de vie, concerne la base de la retraite actuelle par répartition, c’est bien celui du rapport entre population active et population retraitée…

    Et là nous touchons à la question du chômage endémique organisé par les oligarchies financières pour tuer la valeur-travail et les conditions de travail, et à celle de la main-d’œuvre immigrée, appelée en masse par ces mêmes oligarchies pour « écraser » les travailleurs et les populations autochtones.

    Les flux d’immigrés accueillis sont essentiellement incultes et sans formation, ils ne viennent que pour des emplois non qualifiés le plus souvent, leur grande masse ne travaille pas (ou trop souvent « au black »…), ils aggravent les tares de l’économie illégale et  la délinquance au quotidien : quel imbécile peut croire que ces gens-là vont « payer nos retraites » ?

    Effacer l’assistanat social pour inciter à l’occupation d’emplois par les  Français, mobiliser les 32 milliards annuels de la « formation continue » pour former les Français aux emplois qualifiés d’aujourd’hui et de demain (6), voilà des pistes pour accroître la population active et rééquilibrer les comptes…

    Et cela ne dépend que d’une volonté politique des dirigeants… D’accord : ce ne sera pas Macron… ni même Mélenchon, Jadot ou Baroin… ou Martinez !!!

    Alors ?

    Arrêter l’immigration… alléger les dépenses de fonctionnement de l’État… resserrer les budgets publics… réduire drastiquement l’assistanat social… organiser la formation professionnelle de manière intense en fonction des besoins à venir… organiser la protection de notre appareil de production et développer le « patriotisme économique »…

    C’est un projet politique global qui permettra de maintenir le système de retraite actuel, d’effacer son déficit, de le conforter…

    C’est un projet politique global à l’opposé de ce que veut l’Europe de Maastricht et des autres traités.

    Que ceux qui vont faire grève, manifester, se révolter le 5 décembre prochain y pensent sérieusement… et interpellent vigoureusement ceux qui prétendent parler en leur nom et les conduire ! »

    Jean des Entamures

     

    1 – » https://www.breizh-info.com/2019/11/19/130767/les-faux-retraites-etrangers-couteraient-1-milliard-deuros-aux-caisses-francaises

    http://www.lepoint.fr/editos-du-point/sophie-coignard/parlement-des-retraites-en-or-massif-19-05-2015-1929342_2134.php

    2- https://www.lefigaro.fr/retraite/retraite-les-nouvelles-previsions-du-cor-mettent-philippe-face-a-ses-responsabilites-20191118

    3- http://www.polemia.com/les-francais-ruines-par-limmigration-de-gerard-pince/

    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/06/19/01016-20180619ARTFIG00310-les-chiffres-de-l-immigration-en-france.php

    4- http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/2018/08/17/29001-20180817ARTFIG00004-quel-est-le-poids-de-l-immigration-economique-en-france-et-d-o-viennent-les-travailleurs-etrangers.php

    – https://www.lefigaro.fr/actualite-france/asile-le-seuil-historique-des-140-000-demandeurs-se-profile-en-2019-20191119

    https://ripostelaique.com/herault-880-mineurs-immigres-44-millions-deuros-merci-macron.html

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/07/04/01016-20180704ARTFIG00238-en-seine-saint-denis-l-etat-desempare-face-a-l-ampleur-du-nombre-de-clandestins.php

    5- https://ripostelaique.com/philippe-martinez-le-toutou-docile-et-repu-du-grand-capital.html

    6 – http://www.lefigaro.fr/emploi/2018/05/03/09005-20180503ARTFIG00007-la-france-va-manquer-de-15million-desalaries-qualifies-d-ici-a-2030.php

    https://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/dessous-chiffres/2016/01/18/29006-20160118ARTFIG00016-formation-professionnelle-32-milliards-par-an-si-mal-exploites.php

  • La réforme des retraites défavorable aux mères de famille

    Publié par Guy Jovelin le 26 novembre 2019

    Auteur : Michel Janva

    La réforme des retraites défavorable aux mères de famille

    Le futur système universel par points présenté par le gouvernement comme favorable aux femmes pourrait toutefois faire de nombreuses perdantes parmi les mères de familleselon une étude de l’Institut de la protection sociale (IPS). Bruno Chrétien, président de l’IPS, indique :

    «Le gouvernement avait reconnu que les familles de trois enfants seraient perdantes, mais nos simulations montrent que le nouveau dispositif est aussi défavorable aux mères d’un et deux enfants».

    Le journal CAPITAL a mené des simulations très intéressantes. On y voit que certains profils sont très perdants dans cette réforme : une employée (profil 4), un artisan (profil 5), la médecin (profil 6), l’infirmière (profil 7)…

     

    Source : lesalonbeige

  • Retraites: combattre la réforme de Macron, mais refuser le blocage syndical.

    Publié par Guy Jovelin le 25 novembre 2019

    L’image contient peut-être : 6 personnes, foule et plein air


    Par Jean-François Touzé
    Délégué national du Parti de la France.

    Ambigüe, incomplète, inéquitable, bancale, la réforme du système de retraites concoctée par Jean-Paul Delevoye sous l'impulsion à la fois molasse et hasardeuse d'Emmanuel Macron doit être combattue.

    Elle doit être combattue parce que la mise en place d'un système par points dont personne ne peut aujourd'hui présumer de la valeur aura inévitablement pour effet d'entraîner une baisse du niveau de retraite de nombreux Français.

    Elle doit être combattue parce que le plan Delevoye ne donne aucune assurance quant au financement futur des pensions.

    Elle doit être combattue parce qu'elle relève d'une simple velléité comptable et non d'un projet socialement juste, économiquement pérenne et nationalement efficace

    L'universalité des retraites et la fin des régimes spéciaux (mais quid des régimes autonomes?) vont certes dans la bonnne direction, mais ces mesures de bon sens et de justice que la droite nationale n'a cessé depuis des décennies de réclamer ne sont mises en avant par le gouvernement que pour masquer le caractère punitif pour de très nombreux Français de la réforme.

    Pour autant, les nationaux ne peuvent en aucun cas soutenir le mouvement de grèves massives et attentatoires à nos libertés qui se prépare à partir du 5 décembre. Une fois de plus, Marine Le Pen en prenant le parti des syndicats politisés de gauche et d'extrême gauche se fourvoie, confondant l'accessoire et l'essentiel, et privilégie ce qu'elle croit être sur le court terme son intérêt partisan au détriment de celui, dans la longueur et la profondeur du temps, de la France et des Francais.

    Les Syndicats rouges, par idéologie autant que par défense de leurs privilèges organisationnels et catégoriels, se préparent à bloquer le Pays et à prendre, une fois de plus, les Français en otages pour une période indéterminée à l'approche de Noël. Pour contrer cette manœuvre inacceptable, le Parti de la France demande que soient prises dès le 5 décembre des mesures de réquisition et appliqué un vrai service minimum dans les transports et les services publics.

    Nous demandons aussi que la question vitale de la réforme des retraites soit soumise à référendum (loi constitutionnelle de 1995 étendant le champ référendaire aux questions sociales et économiques) afin que, loin d'être tranché par une classe politicienne et syndicale clanique, le nœud gordien des retraites soit défait par le peuple tout entier.

    Si cette réforme devait être rejetée par les Français — et tout porte à croire qu'elle le serait — un plan nouveau, courageux et responsable, de sauvegarde de nos retraites tant sur le plan du niveau des pensions que sur celui du financement du système, excluant les régimes spéciaux, consolidant la répartition tout en permettant la complémentarité volontaire, pourrait, grâce à la légitimation populaire acquise, être adopté dans la concertation dans le cadre législatif

     
  • Réforme des retraites : «Il faut dire aux Français que nous allons travailler plus longtemps», avertit Edouard Philippe

    Publié par Guy Jovelin le 22 novembre 2019
    Edouard Philippe. / Capture écran
     
    Edouard Philippe. / Capture écran
    Publié le  , mis à jour 
     
    "Il faut dire aux Français clairement et tranquillement que nous allons travailler plus longtemps", a déclaré le Premier ministre ce jeudi matin sur "France Inter", indiquant toutefois "ne pas être immédiatement très favorable à bouger l’âge légal".

    C’est un Premier ministre embarrassé qui s’est exprimé ce jeudi matin sur « France Inter » à propos de la réforme des retraites. Pris en tenaille entre la manifestation programmée le 5 décembre prochain, et le récent rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) qui préconise un recul de l’âge de départ pour résoudre l’épineuse question du financement, Edouard Philippe n’a pas nié que oui, "si nous voulons équilibrer le système des retraites, il faut dire aux Français clairement et tranquillement que nous allons travailler plus longtemps. C’est ce que semblent dessiner les solutions qui sont posées sur la table par le COR », a souligné le chef du gouvernement. Ce faisant, le Premier ministre a précisé «ne pas être immédiatement très favorable à bouger l’âge légal" [NDLR : 62 ans].

    France Inter @franceinter

    .@EPhilippePM : "Si nous voulons équilibrer le système des retraites, il faut dire aux Français clairement et tranquillement que nous allons travailler plus longtemps"

    Vidéo intégrée

    « Pas immédiatement très favorable à bouger l’âge légal »

    Plusieurs fois, le locataire de Matignon a insisté sur la progressivité de l’allongement de la durée du travail, mais aussi sur son caractère inéluctable, comme semble le suggérer, selon lui, l’exemple de nos voisins européens.
    Il a, de la même façon, considéré qu’en dépit de la complexité de tâche et de sa nature anxiogène, « cette réforme, il faut la faire. Le président de la République ne s'est pas engagé sur une réforme des retraites pour le plaisir. On ne le fait pas par gaieté de cœur ou pour être populaire », mais « parce que le monde a changé », a-t-il expliqué.

    « Toutes une série d’hypothèses »

    Il s’est montré en revanche plus évasif sur les solutions qui seront prises pour résoudre le déficit du système de retraites évalué par le COR entre 8 et 17 milliards d’euros à l’horizon 2025. Il a annoncé vouloir entendre l’avis des partenaires sociaux lundi prochain sur cette question cruciale du financement des retraites. « Il y a toute une série d’hypothèses », a indiqué Edouard Philippe, considérant que certaines ne sont pas acceptables comme « la baisse des pensions » ou « l’augmentation des cotisations des actifs d’aujourd’hui ». En revanche, d’autres pistes peuvent être examinées, selon lui, avec les partenaires sociaux : « voyons avec eux s'ils préfèrent des solutions sur la durée, des solutions sur l'âge légal, des solutions sur l'âge pivot, sur l'âge d'équilibre. Tout ça, c'est encore relativement ouvert encore une fois, on a un petit peu de temps ».

    « Age pivot » : de quoi parle-t-on ?

    Mais de quoi parle-t-on à propos de « l’âge pivot » ? Le président de la République et le gouvernement savent la question d’un éventuel report de l’âge légal de départ à la retraite explosive. C’est ainsi qu’est apparue la solution de « l’âge pivot ». L’âge légal de départ serait maintenu à 62 ans, mais c’est à partir de 64 ans qu’un retraité toucherait sa pension à taux plein. Ceux qui partiront avant cet âge pivot verraient le rendement de leur retraite diminuer de 5% par année d'écart, quand ceux qui prolongeraient leur activité bénéficieront d'une majoration de 5% par an, avait expliqué Jean-Paul Delevoye, le haut-commissaire aux Retraites, entré depuis au gouvernement.

    La CFDT Cheminots appelle à son tour à la grève

    Notons que ce jeudi matin, quelques heures après les déclarations d’Edouard Philippe sur « France Inter », la CFDT Cheminots a annoncé sa décision de déposer un préavis de grève reconductible à partir du décembre, rejoignant ainsi trois autres syndicats.

    Lionel Laparade

    Source : ladepeche.fr