Publié par Guy de Laferrière le 24 novembre 2022
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Publié par Guy de Laferrière le 24 novembre 2022
Publié par Guy de Laferrière le 12 novembre 2022
Ndlr: La guerre en Ukraine peut durer encore des années, selon les intérêts des USA qui se fichent des vies sacrifiées au front et dans la population civile. La destruction du plus grand pays d'Europe est le cadet de leurs soucis alors que l'avenir de l'Ukraine et de nombreux pays européens sont bien en jeu.
La grande majorité de ces réfugiés va probablement rester en Suisse, pour la simple raison qu'il ne va pas demeurer grand'chose de ce pays et que la vie est plus confortable ici, où ils sont entretenus.
D'autre part, la bienpensance tait le fait que ces statuts "S" ont traversé des pays sûrs avant d'arriver en Suisse... mais la gamelle y était moins garnie. La Hongrie a accueilli plus d'un million de réfugiés d'Ukraine mais après quelques semaines d'aide, ils décampent vers l'Ouest. Seulement une vingtaine de milliers ont décidé de s'y installer plus durablement.
Quant à elle, la Suisse est déjà incapable d'expulser les clandestins qui séjournent par dizaines de milliers sur son territoire, comment va-t-elle s'y prendre avec 200'000 personnes? Nous risquons tous réellement de périr sous le poids de cette masse inemployable, inassimilable, qui se rajoute aux reste des conquérants parfois même violents et encore davantage inassimilables.
Rien que dans la nuit du 8 au 9 novembre, un garde-frontière a été tué par balle à la frontière bulgare, et il y a eu un décès à la frontière serbo-hongroise parmi les migrants, qui sont armés et se battent entre eux ou tirent sur les autorités. Cette catégorie de réfugiés est toujours sans papier d'identité, mais armée! Cela nous promet le pire!
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Ce statut permet d'assurer une protection provisoire à des personnes exposées à un grave danger de portée générale. Depuis qu'il a été activé, plus de 67'000 personnes en provenance d'Ukraine, en majorité des femmes et des enfants, ont obtenu une protection en Suisse.
Au micro de Forum, la conseillère fédérale en charge de la migration Karin Keller-Sutter a défendu l'efficacité de ce statut un peu spécial. Selon elle, "le dispositif fonctionne plutôt bien", et ce serait "aussi l'avis des cantons, de manière unanime."
La conseillère fédérale a aussi expliqué le maintien de ce statut jusqu'en 2024. "La loi sur l'asile dit que le statut S dure aussi longtemps que le danger existe pour les personnes menacées qui jouissent d'une protection provisoire. Nous n'avons donc pas le choix, vu la situation en Ukraine, la guerre atroce, les personnes civiles et les infrastructures énergétiques qui sont attaquées, et vu aussi le fait qu'au niveau de l'Union européenne, il y a aussi une non-levée du statut de protection provisoire."
Contrairement au statut de protection, les permis S délivrés aux bénéficiaires ont une durée de validité limitée à un an. Le Conseil fédéral demande donc aux cantons de prolonger d'un an la durée de validité des permis S arrivés à expiration.
Il a également décidé de prolonger jusqu'au 4 mars 2024 les mesures de soutien en faveur des bénéficiaires du statut de protection S. La Confédération participe à ces mesures à hauteur de 3000 francs par personne et par an, la somme étant versée aux cantons de manière échelonnée.
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[...]"Une fois que la situation se stabilisera en Ukraine, à ce moment-là, les gens devront retourner chez eux", explique-t-elle donc. "C'est aussi le souhait de l’État ukrainien, qui aura besoin des sept millions de personnes qui ont fui le pays pour le reconstruire", conclut la conseillère fédérale.
article complet et l'intervention de Karin Keller-Sutter dans Forum:
Publié par Guy Jovelin le 08 septembre 2022
Risquerez-vous la prison si vous chauffez à 20 degrés au lieu de 19 cet hiver? Si le gaz vient à manquer durant la saison froide, la Confédération pourrait effectivement sévir dans ce sens. Dans les bâtiments chauffés au gaz, la température intérieure ne devra pas dépasser 19 degrés, l’eau chaude ne pourrait plus être chauffée qu’à 60 degrés et les radiateurs ou les tentes à air chaud seraient interdits. Les saunas et les piscines, eux, devraient rester éteints.
Ceux qui enfreignent les directives du gouvernement risquent une amende, voire une peine d’emprisonnement! En cas d’infraction délibérée des directives, une peine pouvant aller jusqu’à trois ans de prison pourrait être prononcée. Même en cas d’infraction par négligence aux mesures, une peine pécuniaire pouvant aller jusqu’à 180 jours-amende est possible.
C’est ce que prévoit la loi fédérale sur l’approvisionnement économique du pays, à laquelle le Département de l’économie (DEF) renvoie explicitement dans un document officiel.
«Les infractions à la loi sur l’approvisionnement du pays sont toujours des délits, voire ponctuellement des crimes, et doivent être poursuivies d’office par les cantons», explique le porte-parole du DEF, Markus Spörndli. La loi ne propose donc «aucune base pour des amendes d’ordre».
Les peines pécuniaires ne devraient toutefois pas être nécessairement plus élevées que les amendes et peuvent être traitées par ordonnance pénale par le Ministère public, détaille Markus Spörndli. Ainsi, le taux journalier des peines pécuniaires est généralement de 30 francs au minimum et de 3000 francs au maximum. «Le nombre de jours-amende est déterminé en fonction de la faute», poursuit le porte-parole. Et le montant du jour-amende l’est en fonction de la situation personnelle et économique de l’auteur.
En clair: si vous avez mal réglé votre thermostat par mégarde, vous vous en tirerez mieux que votre voisin qui a volontairement chauffé sa piscine à 25 degrés. La sanction devrait être encore plus lourde pour une entreprise qui dépasse délibérément les limitations de consommation de gaz. L’ordonnance sur le contingentement est également soumise aux dispositions pénales.
Publié par Guy Jovelin le 26 mai 2022
Invité jeudi dans La Matinale, Pap Ndiaye, nouveau directeur du Musée national de l’histoire de l’immigration à Paris, estime qu’il nécessaire de “poser calmement et scientifiquement” des questions qui ont “pendant longtemps été mises sous le tapis”, comme la colonisation ou l’esclavage.Il y a quelques jours, le “New York Times” qualifiait Pap Ndiaye (lire encadré) de “Quiet Revolutionary”, le révolutionnaire tranquille. A 55 ans, il a été nommé par Emmanuel Macron en février à la tête du Palais de la Porte Dorée, qui héberge le Musée national de l’histoire de l’immigration et un aquarium tropical, à Paris. “Loin de ces polémiques politiques, un musée de l’histoire de l’immigration présente plutôt cette question dans une longue perspective historique depuis le XVIIIe siècle, en ce qui nous concerne. Le travail des scientifiques et des historiens nous permet de prendre la bonne distance par rapport à des questions qui sont souvent mal traitées dans la vie publique.”
Selon lui, la Suisse “ne peut pas s’exonérer d’une histoire qui a des liens avec le vaste monde colonial”, qui se déploie à partir du XVIe siècle: “La Suisse n’a pas de passé colonial, au sens où elle n’a pas eu d’empire, mais tous les pays d’Europe ont été liés à l’histoire coloniale des Européens par des relations commerciales ou des investissements de marchands suisses, y compris dans la traite transatlantique.”
Faut-il déboulonner les statues liées à l’esclavagisme dans les villes? Entre déboulonner ou garder, le débat est “un peu simple”, selon Pap Ndiaye. Il prend l’exemple de la statue du général Lee, partisan de l’esclavage dans le sud des Etats-Unis, à Richmont, en Virginie. “On peut imaginer un entre-deux qui consiste à conserver la statue, mais à l’accompagner de dispositifs qui détournent le sens originel. Il ne s’agit plus de glorifier un partisan de l’esclavage – ce serait ridicule – mais de montrer que ce général a joué un rôle néfaste dans l’histoire du pays. La présence même de cette statue a plus d’intérêts mémoriels aujourd’hui que sa disparition pure et simple”, juge-t-i
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Spécialiste des Etats-Unis et des minorités
“Ma nomination est d’abord due à mon travail d’historien, j’ai une longue carrière d’universitaire, une carrière à l’international”, expliquait Pap Ndiaye lors d’un entretien à l’AFP. “Mais je ne suis pas aveugle à la question du symbole, à laquelle je ne tourne pas le dos. Je m’assume tel quel avec ma couleur de peau et je sais que ma nomination ouvre le champ des possibles à de nombreux enfants non-blancs“, poursuivait-il.
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Publié par Guy Jovelin le 28 janvier 2022
Que s’est-il donc passé pour que le changement de genre ubuesque de cet homme ait été accepté? Lors de l’entrée en vigueur de la loi, la Confédération avait donné des précisions aux offices d’état civil et on y trouve deux indications qui sont en tension l’une avec l’autre.
D’abord, notamment pour éviter une intrusion trop forte dans l’intimité d’une personne, les officiers n’ont pas à chercher à savoir si celle-ci est honnête. Les responsables des services ne doivent pas «rechercher activement un abus» et il n’existe «aucune obligation de vérifier l’intime conviction des personnes concernées.» La sincérité de la personne est présumée, conformément au principe de la bonne foi.
Or d’un autre côté, il est aussi dit que les officiers d’état civil doivent refuser toute demande qui serait «manifestement abusive». Selon la Confédération, cela veut dire: «lorsque la personne concernée reconnaît devant l’officier déposer une déclaration par plaisanterie, dans un but frauduleux ou de toute autre manière non sincère». […]