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Le Parti de la France Occitanie Guy Jovelin - Page 535

  • Le Sénégal confronté à la fuite des médecins vers la France

    Publié par Guy de Laferrière le 03 février 2023

    Déjà déficitaire en médecins, le Sénégal est confronté à un phénomène de fuite des cerveaux vers la France. Une tendance qui a des répercussions sur le système sanitaire sénégalais.

    Le docteur Abdoulaye Diop fait défiler les images sur son smartphone : Tulle, Périgueux, la région du Gard… Les offres de remplacement et propositions de gardes pour des maternités en France s’accumulent. « J’en reçois une dizaine par semaine », s’amuse le gynécologue-obstétricien sénégalais qui exerce dans une clinique privée de Dakar. Si ce « pur produit du système sénégalais » n’envisage pas de s’installer en France et se contente d’un déplacement annuel à Paris pour se former dans sa discipline, force est de constater qu’une partie des médecins sénégalais sont séduits par ces opportunités qui combinent salaire attractif et prise en charge du logement et transport. « Plusieurs confrères font régulièrement les allers-retours Sénégal-France pour des remplacements dans les hôpitaux français ou vont même s’y installer. En un mois, ils peuvent gagner ce qu’ils toucheraient en six mois ici ! », détaille-t-il.

    Difficile de chiffrer l’ampleur de cette « fuite des cerveaux » du Sénégal vers la France faute de données suffisantes. La tendance s’est accentuée ces dernières années avec le besoin croissant en ressources humaines dans le secteur du côté français. Un attrait qui joue sur la faible rémunération des médecins, sur un plateau médical défaillant et des conditions de travail difficiles dans le système public sanitaire sénégalais. Les structures françaises proposent, elles, « des conditions d’exercice plus attrayantes », un plateau médical de pointe et « une motivation financière plus importante ».

    « L’exode des médecins africains est une réalité : beaucoup de professionnels sénégalais exercent en France, et nombreux sont des spécialistes. Il y a une vraie saignée », déplore le docteur Boly Diop, président de l’Ordre des médecins du Sénégal. Si la France préfère miser sur du personnel déjà diplômé, les étudiants sont aussi concernés, car nombre d’entre eux y viennent pour se spécialiser, effectuer un stage en hôpital, et tous ne rentrent pas.

    Alors que chaque année, les universités et les écoles privées sénégalaises forment environ mille médecins, l’Etat n’en recrute que « cent pour les structures publiques sanitaires et ne peut pas absorber tout le flux de diplômés », explique le professeur Bara Ndiaye, doyen de la faculté de médecine, pharmacie et d’odonto-stomatologie de Dakar. En 2017, le pays comptait 7 médecins pour 100 000 habitants selon la Banque mondiale, loin des recommandations de l’OMS qui estime qu’à moins de 2,3 agents de santé (médecins, infirmières, sages femmes) pour 1 000 habitants les besoins en santé primaires ne sont pas suffisamment couverts.

    « Les structures publiques sont en sous-effectifs et les professionnels de santé sont submergés par le nombre de patients », raconte le docteur Edmin Diatta, psychiatre au centre hospitalier de Fann, à Dakar. Le déficit de médecins, surtout de spécialistes, est flagrant en milieu rural. « Travailler dans le service public de la santé au Sénégal est un sacerdoce. Mais c’est notre population, on ne peut pas l’abandonner », argumente le docteur Mamadou Demba Ndour, gynécologue-obstétricien dans la région de Matam (nord-est) et secrétaire général du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES).

    Faute de places suffisantes dans le public, les jeunes diplômés se tournent vers le privé, mais aussi vers l’étranger. D’autant qu’ils sont très sollicités hors des frontières puisqu’ils sont déjà qualifiés et expérimentés. « Il n’y a pas vraiment de problème de reconnaissance des compétences. Ils doivent fournir une attestation de l’Ordre des médecins et passer une “épreuve de vérification des connaissances (EVC) », informe le docteur Boly Diop. Ils peuvent également venir suivre leur spécialité ou la terminer en France. Grâce à une convention entre l’Ordre des médecins du Sénégal et le consulat de France, l’octroi de visas de longue durée, s’il n’est pas garanti, s’avère aisé.  

     « Si les hôpitaux français fonctionnent actuellement, c’est beaucoup grâce à la main-d’œuvre étrangère », tranche le docteur Birane Beye, gastro-entérologue, formé en endoscopie interventionnelle en France, exerçant désormais entre Dakar et Orléans. […]

    Le Monde via fdesouche

  • Robert Plomin : « La génétique influe plus sur notre personnalité et notre réussite que l’environnement »

    Publié par Guy de Laferrière le 03 février 2023

    ENTRETIEN – Le psychologue et généticien américain montre que nos capacités intellectuelles et autres aspects de notre personnalité sont profondément influencées par notre génétique. Il invite à se saisir de cette révolution pour mieux cibler nos faiblesses et encourager nos talents.

    (…) L’environnement peut faire une différence. Mais alors, pourquoi certaines personnes sont-elles schizophrènes et d’autres pas? Pourquoi certains enfants ont du mal à apprendre à lire et d’autres l’apprennent très facilement? Nous devons nous demander empiriquement ce qui cause ces différences, et considérer la possibilité que des différences génétiques héréditaires expliquent certains de ces comportements. Dans le passé, on pouvait contester les études faites sur les jumeaux ou l’adoption. Mais avec la révolution de l’ADN, cela devient de plus en plus difficile de contester la part d’héritabilité de certains comportements. Mais il y a beaucoup de domaines des sciences sociales où les données ne comptent plus. On les ignore, on les met sous le tapis.

    On retrouve cette tendance dans les gender studies, qui ignorent le donné biologique de la différence des sexes…

    Vous avez encore le droit de dire que la différence des sexes existe en France? J’ai toujours peur qu’on me pose la question quand je donne une conférence. Les hommes et les femmes sont-ils biologiquement différents? Appelez-les comme vous voulez, mais quand vous avez la moitié de la population avec deux chromosomes X, l’autre moitié avec un chromosome X et un chromosome Y.. Cela fait beaucoup de différences. J’ai l’impression qu’en France, je ne sais pas si c’est la tradition psychanalytique ou autre, il y a plus de résistance à la notion de génétique qu’il n’y en a en Angleterre.

    (…) Je pense que la génétique explique une partie de nos goûts et de nos appétences et que c’est libérateur pour les parents: rien ne sert d’aller à contre-courant des dispositions naturelles de l’enfant, il faut les encourager, trouver quelles sont les choses qui les intéressent et pour lesquelles ils sont doués. Etre un bon parent, c’est être réactif aux talents de l’enfant, pas de penser qu’ils sont une boule d’argile que l’on peut modeler à sa guise. (…)

    La réussite scolaire est héréditaire?

    Oui. Le chapitre qui a attiré plus d’attention dans mon livre est celui intitulé: pourquoi les parents comptent, mais ils ne font aucune différence. Les enfants ne peuvent pas grandir seuls. Ils ont besoin de parents. Et la vie est plus agréable si les parents aiment et soutiennent les enfants. Mais la manière dont les parents éduquent leurs enfants ne fait aucune différence dans la façon dont leurs enfants réussissent à l’école par rapport aux autres enfants. Il n’y a pas d’influences parentales systématiques à l’échelle de la famille. Mes parents ont poussé ma sœur plus fortement que moi à l’école, mais ça n’a pas fait beaucoup de différence. Je sais que c’est difficile à accepter, mais les preuves sont accablantes. En fait, la réussite scolaire est plus héréditaire dans les premières années scolaires que le test d’intelligence générale.

    Votre livre pose une question essentielle, celle de la méritocratie. Si une bonne part de notre destin est génétique, le risque n’est-il pas de légitimer l’existence de castes génétiques?

    C’est une bonne question et j’essaie d’y répondre un peu dans mon livre. Je ne pense pas que la méritocratie soit incompatible avec la génétique, c’est même le contraire! D’ailleurs, la plupart des génies ne viennent pas de parents qui sont en haut de l’échelle sociale. La plupart d’entre eux sont au milieu. Si vous regardez les enfants des groupes les plus bas et les plus socialement défavorisés, certains ont des prédictions ADN pour la réussite scolaire qui sont beaucoup plus élevées que n’importe qui d’autre dans le spectre.

    Et donc si la méritocratie fonctionne vraiment, si nous nous débarrassons de ces différences environnementales et traitons vraiment tout le monde de la même manière, alors vous vous retrouverez avec une héritabilité plus élevée parce qu’il ne vous reste plus que les différences génétiques. Et c’est, je pense, une bonne chose, vraiment, parce que c’est la vraie méritocratie.

    Lire l’intégralité de l’article sur LeFigaro.fr

  • Toulouse : ils fournissaient des fausses licences Uber Eats à des migrants clandestins, deux frères et leurs complices interpellés

    Publié par Guy de Laferrière le 03 février 2023

    Quatre personnes sont actuellement auditionnées par les équipes de la police aux frontières (PAF). Ces hommes sont soupçonnés d’avoir créé et vendus de fausses licences pour les livreurs Uber Eat. Des documents cédés entre 700 et 1 000 € à l’unité. 

    Massés face à la place Arnaud-Bernard à Toulouse, plusieurs hommes sont appuyés sur le guidon de leur scooter. D’autres sont assis sur la selle de leur vélo. Ces individus, souvent étrangers ou en situation irrégulière sur le territoire, n’attendent qu’une chose : une petite notification sur leur téléphone portable. Quand leur smartphone vibre enfin, ils se précipitent vers un restaurant pour récupérer une commande à livrer chez des particuliers.

    (…)

    La Dépêche via fdesouche

  • Évry (91) : Ayoub séquestrait et tabassait depuis des années son épouse, ramenée du Maroc en 2018. Il écope de 2 mois ferme de bracelet électronique

    Publié par Guy de Laferrière le 03 février 2023

    En 2018, Ayoub part au Maroc, où il trouve Nadia. Il se marie avec elle et tous deux reviennent à Évry vivre chez les parents d’Ayoub. Le début du cauchemar. Interrogée lors de l’audience par le tribunal, Nadia explique qu’elle ne peut pas sortir librement. Elle n’a pas le droit non plus de consulter les offres d’emploi, ou d’effectuer des recherches administratives. 

    « Tu vas voir, je vais te renvoyer au bled », menace Ayoub, quand il ne la frappe pas. Nadia ne peut pas s’habiller comme elle le veut. Surtout, elle est isolée : elle ne connait personne en France.

    Lundi 12 décembre, la dispute explose à cause d’une histoire de courses. Ayoub lui porte des coups au tibia et au thorax. Elle sera dans la foulée transportée à l’hôpital par le père d’Ayoub. Plus tard, les policiers interpelleront l’homme en défonçant la porte d’entrée que ce dernier refusait d’ouvrir. 

    Jeudi 26, l’individu âgé de 32 ans a finalement été reconnu coupable et il a écopé d’une peine d’emprisonnement d’une durée de 12 mois, dont 10 assortis d’un sursis probatoire pendant une durée de 2 ans et une partie ferme aménagée sous la forme d’une détention à domicile sous surveillance électronique.

    Actu Essonne via fdesouche

  • David Pujadas explique le « miracle » économique russe : La Russie connaîtra une meilleure croissance que l’Europe et les États-Unis

    Publié par Guy de Laferrière le 03 février 2023

    lesmoutonsrebelles

     

    Le FMI surprend tout le monde en annonçant la croissance économique inattendue de la Russie. Alors que les prévisions étaient pessimistes, la Russie s’avère être un véritable miracle économique selon LCI. Les experts restent bouche bée devant ce revirement de situation inattendu.

    Les prévisions du Fond Monétaire International (FMI) ont fait sensation en annonçant que l’économie russe ne s’effondrera pas comme prévu. Au contraire, la Russie devrait même afficher une croissance supérieure à celle de l’Union européenne ou des États-Unis dans les deux prochaines années.

    Selon les chiffres du FMI, la Russie échapperait à la récession en 2023 en affichant une croissance de 0,3 %. En 2024, la Russie devrait connaître une croissance de 2,1 %, soit mieux que l’Europe (1,6%) et les États-Unis (1%).

    Ces annonces viennent contredire les prévisions d’un désastre économique en Russie. En conclusion, les annonces du FMI sur la croissance de l’économie russe sont un signe positif pour l’avenir. Les prévisions d’une récession en Russie n’ont pas lieu et la Russie devrait même afficher une croissance supérieure à celle de ses voisins. C’est une bonne nouvelle pour les investisseurs et les citoyens russes.