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élections législatives

  • La république des girouettes

    Publié par Guy de Laferrière le 26 juin 2024

    Auteur : 

    Ces élections législatives anticipées fournissent un lot abondant de girouettes. Deux exemples pour aujourd’hui.

    Gaël Nofri se présente en tant que candidat de la liste Ensemble (nouvelle étiquette macroniste) dans l’ouest de Nice, sous le parrainage de Christian Estrosi. Il a notamment déclaré à la presse qu’il est “le mieux placé pour battre le RN”.

    Une parole d’orfèvre venant d’un candidat qui se présentait sous l’étiquette Rassemblement Bleu Marine en 2012.

    La république des girouettes

    En chemin inverse, vous trouverez Typhanie Degois, parlementaire sortante macroniste qui sera cette fois candidate LR-RN.

    Tant de force de conviction ne peut qu’émouvoir les électeurs.

    Léo Kersauzie

     

    Source : medias-presse.info

  • Orbán remporte pour la 5e fois les élections législatives, avec peut-être son meilleur résultat historique

    Publié par Guy Jovelin le 04 avril 2022

    Auteur : 

    France 24 avait noté dans un article publié le 2/4/2022 que le FIDESZ (Forum civique hongrois, parti des jeunes démocrates), le parti de Viktor Orbán, était en tête dans les sondages avec une « courte avance ».

    L’institut ayant publié ce sondage va devoir probablement revoir ses méthodes car c’est avec une avance très nette que Viktor Orbán et sa coalition (qui regroupe aussi le KDNP, Parti National Chrétien-Démocrate) a remporté ses 5e élections législatives, après ses victoires en 1998, puis après avoir quitté le pouvoir de 2002 à 2010, en 2010, 2014 et 2018.

    Orbán avait remporté les élections de 1998 en étant associé avec le parti des petits propriétaires et deux partis libéraux. L’un des deux, le SzDSz (Alliance des démocrates libéraux), l’avait trahi juste après les élections en 2002, l’empêchant de rester au pouvoir malgré sa victoire aux élections de 2002. Les 20 élus de SzDSz avait décidé de gouverner avec le MSZP (Parti socialiste hongrois, ex parti-communiste).

    Orbán avait alors décidé de modifier ses alliances et de s’allier avec le KDNP. C’est avec ce parti qu’il est au pouvoir depuis 2010.

    Les résutats quasi définitifs (après 98,0% des votes dépouillés) des élections législatives du 3/4/2022 sont les suivants. 199 députés étaient à élire.

    FIDESZ-KDNP: 53,4% (un petit peu plus que le record historique de 53,2% de 2010), 135 élus (majorité des 2/3 permettant de modifier la constitution), 2 élus de plus qu’en 2018.

    Coalition centriste: JOBBIK (centre-droit, ex-nationaliste), MOMENTUM (centriste), Coalition démocratique et PÁRBESZÉD MAGYARORSZÁGÉRT PÁRT (parti hongrois pour le dialogue), deux partis de centre-gauche, LMP (Parti vert de la Hongrie), MSZP (Parti socialiste, ex-communiste): 35,2%, 56 élus

    MI HAZÁNK MOZGALOM (Le mouvement de notre pays), parti nationaliste fondé suite au net changement d’orientation du JOBBIK: 6,2%, 7 élus

    Autres partis: 5,1%

    MNOÖ (Autonomie nationale des Allemands en Hongrie), 1 élu en tant que représentant des minorités vivant en Hongrie.

    G. Paume

    Image: Basilique Saint-Etienne de Pest (Hongrie)

     

    Source : medias-presse.info

  • Législatives au Portugal : à peine trois ans après sa création, le parti “Chega”, classé à l’extrême-droite, devient la 3ème force politique du pays

    Publié par Guy Jovelin le 31 janvier 2022

    Le Portugal n’avait jamais eu d’extrême-droite parlementaire depuis la Révolution des oeillets. C’est chose faire depuis les législatives du 30 janvier avec le parti “Chega”

    (…) Mais la vraie surprise d’hier n’est pas tant la victoire d’un socialiste dans des élections législatives. Non, la vraie surprise d’hier pour les Portugais, c’est la 3e place obtenue par l’extrême-droite de « Chega » qui signifie « Ça suffit ! » avec plus 7% des voix.

    Il n’y avait pas d’extrême-droite au Portugal

    Depuis le retour de la démocratie en 1974, après 48 très longues années d’une dictature conservatrice, était un peu comme le village d’Astérix : il résistait encore et toujours, non pas à l’envahisseur, mais à l’extrême-droite.

    La Révolution des œillets a d’ailleurs été celle des « capitaines d’avril », c’est-à-dire une sorte de coup de main conduit par des militaires de gauche et soutenu par la rue Depuis, aucun parti politique portugais n’a le mot « droite » dans sa dénomination.

    L’actuel parti de centre-droit, par exemple, qui est arrivé deuxième aux élections d’hier s’appelle Parti social-démocrate. Et il a longtemps été en coalition avec un parti plus à droite, mais appelé Parti du centre démocratique et social, ou CDS.

    La naissance de « Chega » est donc très récente, puisqu’elle date des dernières élections législatives de 2019

    Avec 1,3% des voix, ce parti jusque-là totalement incongru dans le paysage politique portugais obtenait un député : son président, Andre Ventura.

    Cette fois-ci, il en auront douze ! Or, ce nombre inédit de parlementaires, l’extrême-droite portugaise le doit à un seul homme : Andre Ventura qui a milité un temps au centre-droit, avant de comprendre que son avenir politique devait épouser l’exemple du voisin espagnol et de son parti d’extrême-droite, Vox.

    (…)

    France Inter via fdesouche