Publié par Guy Jovelin le 23 octobre 2022
Emmanuel Macron, fidèle à la tradition de la démagogie politicienne, annonce volontiers des « cadeaux » avant de se rendre quelque part.
Tout récemment, invité au Mondial de l’Automobile, il n’a pas dérogé à cette lubie.
Il serait fastidieux d’énumérer tous les détails de ces « cadeaux » à la filière automobile – dont les médias de propagande se sont complaisamment fait l’écho.
Mais, sans entrer dans le détail, on peut dire que le « quoi qu’il en coûte » prospère.
M. Macron, en zélé serviteur de la commission européenne, s’est engagé à produire 100 % de voitures électriques d’ici 2035.
Passons sur le fait que la voiture électrique n’est pas nécessairement beaucoup plus « propre » que la voiture thermique (si on ne se contente pas, comme le fait la caste jacassante, de comparer la circulation, mais que l’on intègre la fabrication, le transport et la destruction).
Ce qui me surprend le plus, c’est cet acharnement à prétendre que nous roulerons tous à l’électrique en 2035, alors même que l’on nous annonce des coupures d’électricité en 2022, quand le parc électrique est largement inférieur à 10 %.
On a l’impression que, pour M. Macron (et les Khmers verts), l’électricité pousse sur les arbres !
C’était bien joli de démanteler notre filière nucléaire, mais maintenant, comment fait-on ? Puisqu’on ne peut plus demander à Vladimir Poutine de nous « sauver » au pied levé, il va falloir demander du gaz au FLN algérien. Pensez-vous vraiment que cela n’aura pas de conséquences politiques et géopolitiques ?
Par ailleurs, notre génial chef d’État nous assure qu’outre son objectif de 100 % électrique, il voudrait ajouter un objectif de filière électrique 100 % française. Oui, oui, celui-là même qui a détruit ce qui restait de l’industrie française nous annonce que toutes les voitures électriques (c’est-à-dire, si vous avez bien suivi, toutes les voitures tout court !) seront produites en France.
C’est vraiment se moquer du monde. Même en y investissant des dizaines de milliards que nous n’avons pas, ce serait à peu près impossible. Accessoirement, c’est interdit par les traités européens qu’il ne cesse de louer.
Mais, comme chacun sait, les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent.
En bon technocrate, M. Macron doit croire que, puisqu’il l’a décidé, cela sera – il ne se prend plus pour Jupiter, mais carrément pour Dieu le Père !
Quand donc aurons-nous enfin des hommes d’État sérieux à la tête de notre pauvre France ?