Publié par Guy de Laferrière le 15février 2023
état totalitaire
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Détruire la famille est indispensable pour l’État totalitaire.
On reconnaît un régime totalitaire, ou un régime qui aspire à le devenir, à l’énergie qu’il déploie pour détruire la famille, c’est-à-dire ce qui est, de son point de vue, le noyau impénétrable.Le régime totalitaire veut contrôler jusqu’à nos moindres faits et gestes et veut avoir sur chacun d’entre nous un accès total et permanent. Ses commissaires politiques, ses contrôleurs, sa police et tous ses agents doivent pouvoir savoir ce que vous faites, ce que vous dites, ce que vous pensez, ce que vous envisagez, ce que vous acceptez et ce que vous refusez. Tout le temps.Pour ce genre d’emprise, la famille est un problème car elle est pour ainsi le seul endroit à l’intérieur de la communauté humaine où les gens se protègent entre eux. Sauf exception, un père ne trahira pas son fils, un époux sa femme, un enfant son parent. On peut succomber à la facilité de dénoncer un collègue, un « ami », un voisin, mais il y a dans les liens familiaux quelque chose de plus fort et, si la famille tient debout : quelque chose d’incassable.Les agents totalitaires détestent la famille car elle constitue une sorte de bunker dans lequel ils n’arrivent pas à entrer facilement. Elle forme une barrière entre l’individu et l’État, qui empêche celui-ci d’exercer sur l’individu toute l’emprise dont il voudrait l’étreindre. La suprématie totale de l’État totalitaire ne se heurte à rien, en ce sens qu’elle a déjà fait tomber toutes les digues, sauf au noyau familial qui continue d’être l’ultime obstacle, l’ultime refuge à l’intérieur duquel les gens peuvent encore se protéger entre eux.Détruire la famille est indispensable pour l’État totalitaire. Ses agents y travaillent, hélas avec de plus en plus de succès. Notre devoir, au nom de la dignité humaine, est de défendre ces bastions de vraie solidarité qui sont aussi des refuges de liberté.Jonathan Sturel -
« je n’ai pas signé pour me retrouver dans un pays soviétique »
Publié par Guy Jovelin le 23 mars 2021
Mis à jour le 22 mars 2021 Auteur par Rédaction
D’Erik L’Homme :
« Assujettissement aux écrans pour le travail et les loisirs, mainmise totale de l’Etat sur l’éducation des enfants, lyssenkisme au CNRS et dans les universités, pravdatisation des médias, réécriture à flux tendu de l’Histoire, assignations à résidence, déplacements sous surveillance, réunions et manifestations interdites, justice à géométrie variable, flicage des opinions, censure massive sous couvert de complotisme, état d’urgence ordinaire, et bientôt identification par QR code pour aller manger au restaurant ou boire un café, passeport vaccinal pour accéder aux lieux culturels et pour voyager…
Ça réjouit peut-être les communistes, les amateurs d’uchronies ou les fans de dystopies, mais moi je n’ai pas signé pour me retrouver dans un pays soviétique ! »
« Un Etat totalitaire est un Etat où tout ce qui n’est pas défendu est obligatoire. »
Curzio Malaparte, La Peau.
Source : contre-info
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L’éducation confisquée par un Etat totalitaire
Publié par Guy Jovelin le 01 février 2021
Voici les intentions du président de la République quant au projet de loi anti-séparatiste devenu loi confortant les principes républicains. C’est le choix de l’école à la maison qui est combattu dans son principe-même, parce que vécu comme anti-républicain par nature, non pas son détournement par des islamistes.
Dans cette idéologie-là, l’Etat définit ce qu’est l’éducation acceptable ; et l’intervention des parents ou des écoles libres n’est tolérée que pour autant qu’elle met en oeuvre un cahier des charges défini par l’Etat seul et contrôlé par lui-seul. Les parents ne sont pas considérés comme les premiers éducateurs de leurs enfants. Les parents deviennent les supplétifs de l’Etat omnipotent, à qui les enfants appartiennent.
C’est l’idéologie révolutionnaire qui est appliquée ici par Jean-Michel Blanquer :
Source : lesalonbeige