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évêques italiens

  • Le dernier Walt Dysney gay-friendly plait à la Conférence des évêques italiens

    Publié par Guy de Laferrière le 05 décembre 2022

    Auteur : 

    Le dernier ‘classique’ de Disney est un hymne aux poncifs modernes : l’écologisme de la ‘décroissance’ et la propagande LGBT habituelle : au sein d’une intrigue écologique, le dessin animé Strange World, Un monde étrange, normalise la relation entre deux adolescents homosexuels.

     

    Walt Disney et la cancel culture

    La Commission d’évaluation des films de la Conférence Episcopale Italienne donne son feu vert à ce que des enfants et des adolescents aillent le voir.  Nous sommes en effet dans un ‘monde étrange’ si un film d’animation qui vise à endoctriner les enfants, présentant les relations homosexuelles comme normales et bonnes, est projeté dans les cinémas paroissiaux et recommandé par un organisme catholique officiel. Pour la Commission nationale d’évaluation des films (CNVF) des évêques italiens, le film est, en résumé, « conseillé, problématique, adapté pour discuter ».

    « Au regard des critères d’évaluation pastorale en vigueur au CNVF depuis 2008, rappelle le quotidien catholique conservateur italien La Nuova Bussola Quotidianna, les deux premiers termes signifient qu’il s’agit d’un « film substantiellement positif, donc destiné à une programmation ordinaire » (recommandé) et qui « traite en profondeur des questions significatif, avec un fort impact moral » (problématique). Des thèmes sur lesquels, pour être précis, le Cnvf n’émet aucun jugement négatif, diffusant plutôt divers éloges au film dans sa fiche d’évaluation. Ainsi, il ne sert à rien de dire que pour les plus petits « la présence d’un éducateur ou d’un adulte est recommandée », car si l’adulte pense comme le Cnvf on est mal en point. »

    Homosexualité et écologisme, deux thèmes de prédilection de la révolution arc-en-ciel qui est avant tout spirituelle

    Le film comporte trois intrigues : une intrigue écologique, qui se fonde sur l’idée écologiste, et très bergoglienne, de la Terre comme créature vivante (Gaia ou Gea) et la guerre – coûte que coûte – aux énergies fossiles.  Une intrigue secondaire Lgbt avec Ethan, 16 ans – un symbole clair de la génération Greta, qui guide les adultes vers la ‘vérité’ décrite ci-dessus – qui est attiré par un de ses amis, Diazo. Tout au long de l’intrigue, il y a des références continues à cette attraction, dont le père, la mère et même le grand-père du garçon parlent comme s’il s’agissait d’un « béguin » commun pour les adolescents, l’approuvant, plaisantant avec Ethan et lui conseillant même comment conquérir le bien-aimé. A la fin du film, Ethan et Diazo se tiennent la main. Et quelques autres intrigues mineures politiquement correctes, comme la question raciale qui prévoie des ‘quotas’ pour les protagonistes – en chair ou, comme ici, fictifs – noirs, désormais incontournable pour l’industrie culturelle.

     « Comme Lightyear, autre film gay-friendly apprécié par le CNVF, Strange World a lui aussi fait un flop au box-office, enregistrant des recettes bien en dessous des attentes » souligne LNBQ, ce qui montre que ce genre de film n’attirent pas spécialement les familles. Mais qu’importe à ces prélats de l’Eglise conciliaire qui veulent plaire au monde plutôt qu’à Dieu : le quotidien italien relate que des cinémas paroissiaux en Italie auraient déjà projeté ou prévoient de projeter Strange World.

    Au regard de la soumission à l’écologisme rouge et à l’homosexualisme ambiant d’une majorité d’évêques français, on peut craindre que ce dessin animé qui coche toutes les thématiques de la révolution arc-en-ciel sera projeté dans des salles paroissiales françaises. A fuir…

     

     

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Les évêques se réjouissent du droit à l’accueil

    Publié par Guy Jovelin le 24 septembre 2020

    Les évêques italiens se réjouissent des nouvelles dispositions de l’Union Européenne sur les migrants. Le secrétaire russe est satisfait, mais le plan de l’UE est un canular et un gâchis pour les pays européens.

    « L’initiative de la Commission européenne sur le front des migrants semble bonne », commente le secrétaire de la Conférence épiscopale italienne, Mgr Stefano Russo. Les hauts ecclésiastiques italiens prennent à nouveau parti pour les institutions supranationales européennes. Le projet de traité prévoit que les nations sont toujours tenues de garantir toute une série de droits aux immigrés clandestins. Ceux réservés à ceux qui s’approchent de nos côtes sans avoir les papiers en règle : d’après ce qui a été appris jusqu’à présent, l’Italie ne pourra pas relocaliser ces personnes. Mais les évêques, qui sont pour l’accueil pour tous, se réjouissent.

    L’accent mis par Mgr Russo concerne justement la reconnaissance d’un « droit à l’accueil », que l’Union européenne aurait enfin pleinement mis en œuvre, selon l’interprétation de la Conférence Episcopal Italienne. Quelques « mais » peuvent rester en arrière-plan, dans ce climat d’harmonie renouvelée: « Puis les manières dont ils sont reçus seront étudiés : je pense qu’il est très important de prendre le bon moment pour évaluer les différentes situations », a-t- il ajouté à l’Agence de presse italienne Agi. Bref, il y aura place pour toute réclamation. Le sentiment est que l’UE a enfin reçu les indications du Saint-Siège, donc aussi de l’Église catholique italienne. Mgr Russo a exprimé toute sa satisfaction lorsqu’il a souligné que « l’accord qui prévoit le dépassement de Dublin est intéressant. Il peut être amélioré, mais il me semble important que le chemin continue, qu’il y ait la volonté de parvenir à des situations partagées », a-t-il souligné.

    Le thème est donc d’aller pas à pas dans le sens d’une gestion de plus en plus « ouverte » et de moins en moins disposée à soutenir ces réalités nationales qui préfèrent une ligne restrictive. Ensuite, il y a le plan de la diplomatie, qui, comme vous le savez, est très apprécié par le clergé : « En général c’est une bonne chose » que le problème de la gestion des phénomènes migratoires ait été « remis en question et pas seulement en principe, mais avec quelque chose qui promet concrètement en matière d’hospitalité et surtout que c’est toute l’Europe qui s’en charge et qu’il y a un accord entre les pays ».

    Et les ONG ? Le Vatican est souvent critiqué par les conservateurs et les mouvements traditionalistes en raison du chevauchement présumé de ses revendications avec celles des organisations non gouvernementales. Mgr Russo n’a pas hésité à commenter également le nouveau rôle qui serait assigné aux ONG dans le cas où le projet deviendrait quelque chose de plus : « Les ONG, les organisations non gouvernementales, jouent également un rôle important dans le moment où elles participent de manière partagée au sein d’un programme », a poursuivi le secrétaire de la CEI, qui reconnaît donc une certaine pertinence pour les ONG. Et encore :

    « Il est important de ne pas laisser les personnes isolées, les associations et tous ceux qui veulent assurer un accueil responsable. Des écarts qui ont pu être et qui existent probablement, liés à des intérêts peuvent être traités et résolus surtout si l’on prend soin de manière partagée et ainsi ne pas transférer le problème vers les pays les plus proches d’un point de vue géographique. »

    Pour la énième fois, les évêques italiens se rangent du côté de ceux qui croient qu’il est juste que des ports soient ouverts et que les illégaux résident dans les pays où ils arrivent.

    Francesca de Villasmundo 

     

    Source : medias-presse.info