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affaire bétharram

  • Affaire Bétharram

    Publié par Guy Jovelin le 15 mai 2025

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    L’audition de François Bayrou par la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire Bétharram n’était pas une quête de vérité, mais une cérémonie d’expiation républicaine. On y a vu les députés de La France Insoumise, robe de procureur sur l’épaule, trépignant d’impatience à l’idée de jeter le Premier Ministre en pâture à l’opinion publique. Il fallait une tête. Et quelle meilleure que celle de François Bayrou, incarnation d’un catholicisme politique mou, d’un centrisme sans colonne vertébrale ?
    Soyons clairs : que Bayrou ait été négligent, c’est plus que probable. Ce n’est pas un homme d’action mais un notaire des Pyrénées. Mais l’objectif ici n’était pas seulement de le juger. C’était de frapper l’Église. D’instruire un procès à charge contre l’enseignement catholique, coupable par essence dans la vision marxiste de ces nouveaux inquisiteurs laïcards.
    La gauche radicale hait l’Église. Elle hait ce qu’elle représente : la transmission, l’ordre moral, l’autorité spirituelle. Elle rêve d’en finir avec cette institution millénaire qui survit à toutes les Républiques et à tous les régimes. Alors elle instrumentalise la souffrance réelle des victimes pour régler ses comptes idéologiques.
    Mais rappelons les faits. Les actes de pédophilie commis dans l’Église catholique, bien que condamnables et abjects, ne représentent que 1 % des cas recensés. Oui, 1 %. Le reste ? L’Éducation nationale. Les clubs sportifs. Les familles. Mais là, silence médiatique. Pas de commission. Pas d’indignation théâtrale.
    En fait, cette affaire Bétharram est utilisée comme un cheval de Troie. Ce n’est pas uniquement la tête du chef du gouvernement qu’ils veulent, c’est la destruction du catholicisme français, ce dernier rempart de la civilisation dans un pays en décomposition morale.
    Et ça, nous ne devons jamais l’accepter.
     
    Thomas Joly - Président du Parti de la France