Publié par Guy de Laferrière le 09 mai 2024
La fête des vins, qui devait avoir lieu à Chalonnes-sur-Loire les 18 et 19 mai pour la 63e année consécutive, a été annulée. Ce rendez-vous viticole est pourtant l’un des plus importants de la région. Il attire environ 20.000 personnes chaque année. La décision a été prise suite à un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux par les antifas du RAAF, annonçant un « rassemblement antifa » visant à empêcher le déroulement de l’événement. Après des négociations avec les élus, l’annulation de la fête a été décidée par les autorités.
On reste pantois devant ce choix de céder aux menaces d’une organisation violente d’extrême gauche qui avait déjà orchestré les émeutes de l’été dernier à Angers. Les meneurs d’une telle organisation violente devraient être en garde à vue, ainsi que tous leurs éléments identifiés comme auteurs de faits de violence. Mais non, ce mouvement antifa semble bénéficier d’un soutien actif des autorités républicaines.
Pour quelle raison les antifas en voulaient-ils à cette fête des vins ?
C’est bien sûr la première question qui vient à l’esprit : pourquoi les antifas en voulaient-ils à cette fête des vins ? Question d’autant plus légitime que plusieurs de ces nervis antifas ne consomment pas que de l’eau plate…
C’est la présence prévue à cet événement très attendu des amateurs de vins du stand de la société de restauration spécialisée dans les fouées, La Flamme angevine, qui a attiré l’attention des antifas. Cette entreprise est présidée par Hervé Le Morvan et dirigée par Jean-Eudes Gannat (ce dernier indiquait lundi quitter la direction de la société), deux noms connus à Angers pour leur implication dans les activités du mouvement identitaire L’Alvarium, dissous par décret en novembre 2021.
Les antifas et d’autres lobbies se muent en effet en police de la pensée, traquent sur le terrain professionnel les militants nationalistes ou identitaires et tentent de les persécuter de façon à, espèrent-ils, assurer leur mort économique et sociale.
Ce qui doit d’autant plus nous inciter à faire preuve d’esprit de clan et à favoriser les artisans, les commerçants et les entreprises de notre camp.
Pierre-Alain Depauw
Source : medias-presse.info