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  • Divine technologie ou l’enfer selon Apple

    Publié par Guy Jovelin le 30 août 2021

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    La chronique de Philippe Randa

    Le géant américain de la technologie Apple annonce avoir développé une nouvelle fonctionnalité grâce à laquelle il numérisera les photos des appareils iPhone et iPad afin de traquer « des images sexuellement explicites impliquant des enfants. »

    Le sitLesObservateurs.ch nous rapporte qu« Apple affirme que la façon dont il détecte le (matériel pédopornographique) est “conçue en tenant compte de la confidentialité des utilisateurs” et qu’il n’accède pas directement aux photos des utilisateurs d’iCloud, mais utilise plutôt un système de recherche et de correspondance basé sur le hachage et sur l’appareil pour croiser les hachages de photos d’utilisateurs avec les hachages de (matériel pédopornographique) connus. »

    Dès que des photos suspectes auront été repérées, leurs auteurs seront « signalés » au National Center for Missing and Exploited Children (NCMEC), centre de signalement de matériel pédopornographique (CSAM) qui collabore avec plusieurs organismes d’application de la loi aux États-Unis.

    Qui pourrait s’offusquer qu’on veuille lutter contre la pédo-criminalité ? À part les tarés concernés par cette déviance, personne ! Quoique…

    « Peu importe à quel point les bonnes intentions sont bonnes,  @Apple  déploie une surveillance de masse dans le monde entier avec cela. Ne vous y trompez pas : s’ils peuvent rechercher de la pédopornographie aujourd’hui, ils pourront rechercher n’importe quoi demain », a immédiatement tweeté avec raison le lanceur d’alerte de la NSA, Edward Snowden.

    Effectivement, après la pédo-criminalité, rien n’empêchera la société privé de se lancer dans la traque de supposés terroristes en recueillant, de la même manière, des informations sur les convictions religieuses ou politiques des uns et des autres et de les transmettre à qui bon lui semblera… ou au plus offrant ! Business is business

    Et une telle application n’allant évidemment pas rester un monopole d’Apple, d’autres sociétés privés et toutes les agences de renseignements d’États ne se priveront pas d’un tel « outil » pour repérer tous ceux qui ne partageraient pas leurs « valeurs » religieuses, philosophiques… et bien évidemment politiques.

    On savait que l’enfer était pavé de bonnes intentions, mais pour paraphraser Dante, en nos temps de « Divine technologie » : « Vous qui téléphonez, abandonnez toute espérance »

    Source EuroLibertés cliquez ici

  • La France demande à Apple et Google de casser le secret des données de leurs clients

    Publié par Guy Jovelin le 04 mai 2020

    Auteur : 

    La France s’est illustrée en étant le premier pays au monde à demander ouvertement aux géants de la technologie de la Silicon Valley de lever la protection des données personnelles des utilisateurs de leurs services pendant la “pandémie du Covid-19”, afin d’introduire une “solution européenne souveraine en matière de santé” qui permette de suivre à la trace les mouvements de ses citoyens.

    Le gouvernement  français entend dévoiler une application de traçage des contacts d’ici le 11 mai, date à laquelle le pays a prévu d’assouplir les mesures nationales de verrouillage introduites en mars dernier.

    La France et l’Union européenne dans son ensemble se sont prononcées en faveur d’une approche centralisée du suivi des citoyens, dans laquelle les données seraient stockées dans des serveurs gouvernementaux et contrôlées par les services de santé des États.

    A l’heure actuelle, le système d’exploitation d’Apple empêche une telle approche, et cette limite est destinée à protéger la vie privée des utilisateurs. La France a fait valoir à Apple que cette protection de la vie privée empêcherait le gouvernement de développer le type d’application de traçage qu’il entend.

    “Nous demandons à Apple de lever l’obstacle technique qui nous empêche de développer une solution de santé européenne souveraine qui serait rattachée à notre système de santé”, a déclaré le ministre français du numérique à Bloomberg News.

    Un porte-parole d’Apple a évoqué en réponse son partenariat présent avec Google et Alphabet Inc., qui permet d’utiliser la fonction blue tooth pour le traçage, tout en laissant les données personnelles subsister dans les appareils des utilisateurs.

    Mais la France et l’UE réclament d’être techniquement mis en mesure de collecter les données de leurs citoyens dans un serveur central, aux fins de leur exploitation par les Etats européens.

    Or tout système qui envoie des données à un endroit centralisé est intrinsèquement moins sûr et susceptible  de “détournements de mission”.

    L’Union européenne affirme que les applications de traçage des contacts qui sont mises au point seront volontaires, qu’elles protégeront la vie privée des personnes et qu’elles ont vocation à être supprimées après la levée des restrictions liées au Covid-19.

    Toutefois, un groupe de près de 300 experts en protection de la vie privée avertissent que ce type d’applications se prête à des dérives autoritaires et pourrait être utilisé pour inaugurer un état de surveillance.

     

    Source : medias-presse.info