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bébés

  • Melilla : démantèlement d’un réseau facilitant l’acquisition de la nationalité espagnole à des bébés marocains

    Publié par Guy Jovelin le 23 avril 2022

    Combien sont les enfants marocains, né à Melilla, ayant acquis la nationalité espagnole de manière frauduleuse ? La police espagnole a démantelé un réseau dédié à cette activité illégale, opérant entre  Nador et Melilla. En attendant d’autres révélations, la Délégation du gouvernement à Melilla a entamé les procédures administratives nécessaires pour la résiliation des permis de séjour des mères des mineursEt ce n’est que la partie émergée d’un iceberg.

    La police espagnole a mis la main sur un réseau de falsification de documents officiels, permettant d’accorder la nationalité espagnole à des enfants marocains nés à l’hôpital Comarcal de Melilla. L’opération a permis, jusqu’à présente, l’arrestation de 51 personnes à Melilla et 28 dans la péninsule ibérique, alors que des avis de recherches sont lancés contre 38 autres suspects, rapporte EL Pais.

    Les mères, célibataires ou mariées au Maroc, sont toutes des Marocaines avec résidence à Nador, entrées sans visa dans le préside dans un état de grossesse avancé pour y donner naissance à leurs bébés.

    Des intermédiaires entrent ensuite en jeu, persuadant en échange de sommes oscillant entre 1 500 à 3 000 euros, des hommes ayant la nationalité espagnole, souvent d’origine marocaine, de reconnaître les nouveaux nés comme leurs enfants biologiques dans le registre de l’état civil de Melilla. Ils prétendent qu’ils ont eu des relations avec les mamans des bébés.

    Une reconnaissance qui assure automatiquement aux bébés d’acquérir la nationalité espagnole et aux mères un permis de séjour en Espagne. Les requérantes ont bénéficié du décret royal 987/2015, du 30 octobre 2015, qui accorde la résidence aux mères vivant en couple, sans mariage, ou ayant des relations sexuelles passagères avec des ressortissants espagnols, suivies de grossesses.

    La régularisation de la situation des mamans et des enfants a également permis la possibilité de demander ultérieurement le regroupement familial pour les vrais parents de mineurs, normalement citoyens d’un Etat tiers sans papiers, pour accéder à l’espace Schengen, explique El Faro de Melilla. En effet, les enfants sont aussi inscrits auprès des autorités de Nador.

    On apprend qu’à l’origine des investigations, des enquêtes menées par deux associations espagnoles en collaborations avec une ONG marocaine, basée à Nador. Elles ont été alertées par le nombre important de femmes marocaines qui mandatent des avocats à Melilla pour obtenir la résidence, immédiatement après qu’elles aient donné naissance à des bébés dans l’hôpital Comarcal. Les résultats du travail de collecte de données effectué à Nador et Melilla ont été ensuite transmis à la justice espagnole.

    A cause de la pandémie du Covid-19, les investigations ont accusé du retard. Ce n’est que vers février 2022 que le dossier a connu un coup d’accélérateur avec un examen minutieux des archives des femmes marocaines résidentes à Nador ayant accouché à l’hôpital Comarcal de Melilla et qui ont obtenu la carte de résidence. Les premières arrestations et auditions se sont produites, il y a trois jours.

    Le parquet de Melilla a été invité à adopter les mesures appropriées afin de décréter la déchéance de la nationalité espagnole des enfants. La même instance a ordonné d’analyser l’ADN des enfants afin d’identifier s’il y aussi des cas d’enlèvements de bébés marocains.

    yabiladi via fdesouche

  • On ne va pas pleurer

    Publié par Guy Jovelin le 28 février 2022

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    Des lesbiennes françaises venues en Ukraine pour acheter des bébés se retrouvent bloquées par la guerre. Et BFM voudrait que l’on pleure sur leur sort ?

    Vidéo : https://twitter.com/i/status/1497834561610432513

  • Si vous n’avez pas avorté, Big Macron va s’occuper de vos bébés

    Publié par Guy Jovelin le 20 septembre 2019

    Auteur : Michel Janva

    Si vous n’avez pas avorté, Big Macron va s’occuper de vos bébés

    Notre président orwellien, qui n’a jamais eu d’enfant, a publié ce soir un tweet dont il a le secret :

    Emmanuel Macron @EmmanuelMacron

    De la grossesse aux 2 ans de votre enfant, il y a 1000 jours. 1000 jours déterminants. Rassurez-vous, personne ne naît parent. Mais pour que votre enfant parte bien dans la vie, je lance une commission qui va se pencher sur la manière de vous accompagner durant ces 1000 jours.

    Emmanuel Macron, aux côtés d’Agnès Buzyn, ministre de la santé, et du secrétaire d’État à la protection de l’Enfance Adrien Taquet, a installé ce 19 septembre une commission scientifique chargée d’élaborer un parcours dédié à la petite enfance : une « offre 1 000 jours » qui doit être lancée en 2020. Présidée par le pédopsychiatre Boris Cyrulnik, réunissant des pédopsychiatres, pédiatres, neurologues, spécialistes de l’imagerie du cerveau, cette commission doit proposer aux parents un « parcours d’accompagnement » des parents, dès le 4e mois de grossesse et jusqu’au deuxième anniversaire de l’enfant environ, avec des services et conseils dans plusieurs domaines tels que la nutrition, la prévention contre les perturbateurs endocriniens, l’exposition aux écrans des enfants, l’impact de l’arrivée de l’enfant sur le couple, la naissance d’un bébé prématuré ou en situation de handicap, la place du père, le congé parental…

    Nous sommes dans la droite ligne de l’interdiction de la fessée : l’Etat s’introduit dans nos foyers pour assister les parents dans l’éducation des enfants, jusqu’à prendre leur place…

    Le gouvernement dit s’inspirer d’exemples étrangers, comme la Finlande, qui organise pour les nouveaux parents une quinzaine de rendez-vous, y compris des visites à domicile pour détecter les problèmes familiaux.

    L’Organisation mondiale de la Santé a lancé depuis 2010 l’initiative « 1 000 premiers jours de la vie », reprise en France en 2012 par l’ONG SF-DOHaD (origines développementales de la santé), présidée par l’académicienne Claudine Junien.

    Cette commission scientifique est présidée par Boris Cyrulnik. Or, Boris Cyrulnik estime que les foetus ont une vie affective. Il aborde cette idée dans son livre “Nourritures affectives“. À quoi rêvent les fœtus ? Ce livre examine, depuis le stade fœtal jusqu’à la vieillesse, les pathologies affectives qui sont à l’origine des troubles de la socialisation des individus et donc des maux les plus flagrants de nos sociétés. En toute logique, les “1 000 premiers jours de la vie” concernent aussi les 9 mois de vie de l’enfant dans le ventre de sa mère.

    Pour rappel, Boris Cyrulnik a également combattu la théorie du genre, en traitant de “pervers” ceux qui la défendaient.

    Je pense que le “genre” est une idéologie. Cette haine de la différence est celle des pervers, qui ne la supportent pas. Freud disait que le pervers est celui qu’indisposait l’absence de pénis chez sa mère. On y est.

     

    Source : lesalonbeige