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bande de "jeunes"

  • Une famille terrorisée à Firminy (42) : Le père et le fils aîné tabassés par une bande de “jeunes”, la mère agressée pour “un regard désapprobateur”. Ils n’ont plus qu’une idée en tête : déménager

    Publié par Guy Jovelin le 12 février 2021

    Un après-midi de fin janvier, une mère de famille a vu son mari et son fils aîné de 18 ans être roués de coups par une dizaine de jeunes en bas de leur immeuble. Plus de deux semaines après les faits, la famille témoigne.

    Quand ils ont emménagé place de la Plantée, il y a un an, José, Stéphanie* et leurs trois enfants, âgés de 4 à 18 ans, pensaient avoir trouvé un havre de paix en plein centre de Firminy : « Il y a des jeux pour les enfants, on est proches de tout, c’était parfait. ». Ils vivaient jusque-là rue Victor-Hugo où leurs nuits étaient perturbées par le bruit des rodéos en voiture. Depuis quelques semaines, ce sont les souvenirs d’un après-midi durant lequel l’agressivité de quelques jeunes s’est abattue sur eux qui les empêchent de dormir.

    Ils n’ont qu’une idée en tête : déménager

    Après un premier incident début janvier, qui avait vu leur fils aîné être pris à partie par des adolescents en bas de leur immeuble, la violence est montée d’un cran quelques jours plus tard. Le 25 janvier, vers 13 h 20, Stéphanie emmène sa fille de 11 ans à l’école. Elle croise quelques jeunes en train de fumer dans le hall de leur immeuble. Face au regard désapprobateur de la mère de famille, l’un d’eux l’insulte puis lui lance un mégot au visage. Elle dit à sa fille de partir seule en classe. Se sentant en danger, elle appelle son mari et son fils de 18 ans. Ceux-ci descendent en bas du bâtiment. Et là une pluie de coups s’abat sur le jeune homme mais aussi sur José qui, souffrant de graves problèmes respiratoires, s’évanouit. À l’arrivée de la police, alertée par Stéphanie, les agresseurs sont déjà partis.

    (…) « Ils se sont acharnés sur nous », se souvient José, la voix pleine d’émotion et le regard plein de colère. Depuis ce jour, s’ils n’ont pas été à nouveau agressés verbalement ou physiquement, lui et sa famille sont traumatisés. Aucun de leurs trois enfants n’est retourné à l’école. Ils n’ont qu’une idée en tête : déménager.

    Le Progrès via fdesouche