Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

big brother

  • Big Brother à la portée de tout le monde

    Publié par Guy de Laferrière le 21 février 2023

    Big Brother à la portée de tout le monde

    Belle escroquerie :

    Une équipe d’escrocs a été arrêtée le 31 décembre dernier après la découverte par la police d’une machine jusqu’alors réservée aux services de renseignement, capable d’aspirer l’intégralité des données des téléphones à proximité. L’appareil est un « IMSI catcher », initialement conçu pour lutter contre les terroristes… et les organisations criminelles. […]

    En fait, l’« IMSI catcher » limite le fonctionnement d’une antenne-relais de téléphonie mobile et connecte tous les appareils situés à sa proximité. Les communications de ces téléphones ainsi interceptés, les escrocs peuvent avoir accès à leur contenu incognito. En l’occurrence, la valise en question aurait capté les données de 16.000 téléphones mobiles et envoyé des milliers de messages dans le but d’escroquer les destinataires. Objectif, d’après la police : inciter les victimes potentielles à se connecter sur un faux site de l’assurance maladie pour récolter leurs données personnelles et leurs coordonnées bancaires. Au total, 424.000 SMS frauduleux auraient été envoyés. Impossible pour l’heure d’établir le nombre de victimes avérées.

    Du côté des escrocs présumés, l’opération serait dirigée par deux hommes, dirigeants d’une société spécialisée dans les nouvelles technologies domiciliée à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). Les enquêteurs ont également découvert qu’ils ont acheté la machine espionne en mars 2021 auprès d’un fournisseur chinois. […]

     

    Source : lesalonbeige

  • En France, Big Brother peut compter sur l’aide de la nouvelle agence Viginum qui vous surveille sur les réseaux sociaux

    Publié par Guy Jovelin le 13 août 2022

    Auteur : 

    Big Brother, ce n’est pas demain mais aujourd’hui. Sous l’influence des tenants du Nouvel Ordre Mondial, le totalitarisme se renforce de jour en jour et se dote de moyens toujours plus intrusifs pour surveiller nos moindres faits et gestes. En France, l’agence Viginum a reçu pour mission de surveiller internet et les réseaux sociaux et collecte à la demande du gouvernement des données qui concernent votre vie privée, malgré les critiques de la CNIL qui constate que le gouvernement espionne tous les citoyens indistinctement et collecte sur eux des données de tous types.

    L’agence Viginum, par décret du 13 juillet 2021, a été instituée en tant que « service de vigilance et de protection contre les ingérences numériques étrangères » rattaché au secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale. Sa direction a été confiée à Gabriel Ferriol, ingénieur Telecom passé par l’ENA puis par la Cour des Comptes.

    Pour justifier la mise en place d’un tel outil, le décret instaurant l’agence Viginum, dans son article 3, stipule qu’elle a pour rôle de détecter sur Internet les activités “de nature à altérer l’information des citoyens pendant les périodes électorales”, mais aussi “assister le secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale dans sa mission d’animation et de coordination des travaux interministériels en matière de protection contre ces opérations” et de “contribuer aux travaux européens et internationaux, et assurer la liaison opérationnelle et technique avec ses homologues étrangers”.

    Mais la CNIL écrit au sujet des méthodes de l’agence :

    Le dispositif considéré se décomposera en plusieurs phases. Tout d’abord, une phase de veille et de détection doit permettre de suivre les informations pertinentes sur des thématiques d’actualité afin d’identifier les acteurs ou les évènements ayant un intérêt au regard des missions du service « Viginum ». A ce stade du traitement, le service « Viginum » s’attache à détecter un soupçon relatif à « la diffusion d’allégations ou imputations de faits manifestement inexactes ou trompeuses » avant d’initier l’opération de collecte. Cette phase conduira à la rédaction de fiches dites de « traçabilité » qui détermineront les éléments techniques (mots-clés, éléments sémantiques comme des mots-dièses, éléments chiffrés, rapprochement entre des profils ou groupe de profils d’intérêts, etc.) qui permettront, après une validation humaine, d’orienter l’opération de collecte par la sélection des contenus nécessaires à la mission de caractérisation. La collecte des données à caractère personnel est alors activée sur l’ensemble des plateformes identifiées comme pertinentes, notamment par des techniques d’extraction du contenu de sites, via des scripts ou des programmes automatisés (« webscraping ») ou l’utilisation d’interfaces de mise à disposition des données fournies par les plateformes (ou API, pour « Application Programing Interface »), durant une période initiale de sept jours.

    En clair, pour identifier “la diffusion d’allégations ou imputations de faits manifestement inexactes et trompeuses”, tout ce que vous écrivez ou relayez qui contredit la version officielle du Pouvoir dans n’importe quel domaine suffit à vous faire étroitement surveiller. Mais à partir de là, la collecte de données va également concerner l’ensemble des personnes avec qui vous êtes en contact.

    La traque s’opère notamment sur Facebook, Twitter, Youtube, Google search, Linkedin, Bing et quelques autres.

    La CNIL relève que la méthode soulève des difficultés particulières en termes de proportionnalité.

    La CNIL écrit à ce sujet :

    “Ces informations sont susceptibles de révéler des informations sur un nombre important d’aspects de la vie privée des personnes concernées, y compris des informations sensibles, telles que les opinions politiques, les convictions religieuses ou philosophiques ainsi que l’état de santé ou l’orientation sexuelle”.

    La CNIL ajoute que

    “la collecte automatisée d’un grand nombre de données à partir des plateformes concernées, selon certains paramètres déterminés par avance (au sein des fiches dites de « traçabilité »), implique la collecte et le traitement de données non pertinentes au regard des finalités poursuivies”.

    La CNIL poursuit :

    ” certaines données à caractère personnel, présentes dans les notes d’analyse précédemment évoquées, seront adressées à de multiples services étatiques et administrations ainsi qu’à des homologues étrangers (…)”. Autrement dit, les collectes de données permettent des “notes d’analyse” qui sont autant de dossiers policiers constitués sur les dissidents, transmis à la police française ou autre…

     

    Source : medias-presse.info

  • Big Brother entre en action : Bercy souhaite créer avec Google un logiciel de détection automatique de bâtis et piscines pour mieux lutter contre la fraude.

    Publié par Guy Jovelin le 14 août 2021

    Auteur : 

    Google et l’Etat profond : même combat !

    Google, allié du fisc? Comme le révèle Le Canard Enchaîné, Bercy prépare le lancement de son projet “Foncier innovant” présenté en mars par la CGT comme un “nouvel outil destiné à ‘aider’ les géomètres dans la détection des éléments à enjeux fiscaux nécessitant des déplacements sur le terrain”.

    En clair, un logiciel de détection automatique de bâtis et piscines s’appuyant sur les services de Google. A terme, ce programme d’intelligence artificielle doit permettre de récolter des données sur tout ce qui est susceptible de jouer sur le calcul des impôts locaux (garages, vérandas, court de tennis…), et faciliter le travail des géomètres en limitant les contrôles sur le terrain.

    “Concrètement, les algorithmes permettent d’extraire des images aériennes publiques de l’IGN (Institut national de l’information géographique et forestière) les contours des piscines et des bâtis. Un traitement informatique vérifie ensuite si les piscines et bâtis ainsi détectés sont correctement imposés aux impôts directs locaux (taxe foncière notamment). A défaut, le propriétaire du bien est invité à régulariser sa situation”, explique benoîtement la Direction générale des finances publiques (DGFIP).

    Et Bercy recourt à Google pour “la fourniture de l’infrastructure cloud et de l’hébergement et à ses services pour les prestations de développement des modèles d’intelligence artificielle”. “Elle s’appuie sur les briques technologiques que Google a inventées et popularisées en les rendant open source”, poursuit-on à la DGFIP.

    A quand le fichage généralisé à la chinoise ?

    Qui parle de complot ? Qui ? Mais Qui ?

    Sources : Google / Ministère des finances / BFM

    [1] Big Brother (qui signifie « Grand Frère ») est un personnage de fiction du roman 1984 de George Orwell. L’expression « Big Brother » est depuis utilisée pour qualifier toutes les institutions ou pratiques portant atteinte aux libertés fondamentales et à la vie privée des populations ou des individus.

  • La France Big Brother : vos déplacements en train, avion, car ou bateau sont fichés par la police

    Publié par Guy Jovelin le 02 janvier 2020

    La lutte contre le terrorisme est un magnifique prétexte pour l’accélération de la mise en place de mesures visant à surveiller toutes vos activités. Big Brother est bien là à vous épier.

    On apprend ainsi que le gouvernement a créé en toute discrétion, par un arrêté publié au Journal officiel le 21 décembre dernier, le Service national des données de voyage (SDNV).

    Ce nouveau service de surveillance sera rattaché à la direction de la Police nationale. La lutte contre les infractions pénales, « la prévention et la répression du terrorisme », « la sauvegarde des intérêts fondamentaux de la Nation » ou encore « la lutte contre l’immigration irrégulière », sont autant de motifs officiels de sa création.

    « L’idée, c’est de tracer les trajets des passagers »

    Ce service devra collecter les « données de réservation, d’enregistrement et d’embarquement des passagers et le cas échéant des équipages » lors de trajets effectués en avion, en train, en car ou en bateau par les passagers français mais aussi étrangers.

    Il reste tout de même à déterminer les « conditions techniques, juridiques, économiques et financières dans lesquelles la collecte et l’exploitation des données de voyage peuvent être organisées » en consultant notamment les transporteurs. Suivront les « mesures législatives et réglementaires nécessaires à l’exploitation des données de voyage ».

    Ces informations seront à disposition de la police, de la gendarmerie, de l’armée et des douanes. « L’idée, c’est de tracer les trajets des passagers. Au départ, (…) ce n’était que l’avion. Désormais, on l’étend au maritime et au ferroviaire », a confié la Direction générale de la police nationale (DGPN) à Nextinpact.

    Le gouvernement a publié l’arrêté sans avoir préalablement consulté la Commission nationale de l’informatique et des libertés chargée de la protection des données personnelles en France.

    Auteur : 

    Source : medias-presse.info