Publié par Guy Jovelin le 01 décembre 2020
Nous vivons une période étrange, donnant parfois l’impression d’être entrés par effraction dans un film de série B.
Dont l’objectif n’est pas vraiment que l’histoire soit vraie, ni même vraisemblable, mais simplement qu’elle soit palpitante et que le spectateur en redemande.
Pour le moment, le «scénario» mêle deux histoires: la crise sanitaire, feuilleton admirablement anxiogène que nous avons été forcés de suivre pendant des mois, mais qui semble un peu marquer le pas ces derniers temps; et la question des violences policières.
Car, dans le monde médiatique, dès qu’une actualité séduit moins l’audimat, on passe à une autre – et, alors, bon courage pour trouver de nouvelles informations sur la première!
Dorénavant donc, la prestation quotidienne du croque-mort en chef ne fait plus recette. Nous passons donc à autre chose et, comme le spectateur aime se faire peur, nous en «prenons plein les mirettes » sur les violences policières.
Le panurgisme des journalistes et le manque d’esprit critique du public font le reste.
Désormais le principal problème de la France est devenu les violences policières – et particulièrement, bien sûr, le racisme policier.
Mais réfléchissons. Il arrive tous les jours que des patrouilles de policiers se laissent caillasser, sinon pire, dans les quartiers abandonnés à la charia et aux caïds. Pour une seule raison : la peur de la bavure.
Comment imaginer, dès lors, que la police compte des sauvages qui se jettent sur un homme qui ne leur aurait rien fait en lui criant «sale nègre», comme la doxa médiatique prétend que s’est passée l’interpellation du producteur de rap Michel Zecler.
J’ignore ce qui s’est passé. Mais le scénario médiatique est parfaitement invraisemblable.
D’autant qu’il tombe à point nommé, après un «teasing» sur l’évacuation «musclée» d’un camp de «migrants» (dont je rappelle au passage qu’ils n’ont pas le droit d’être en France et qu’il est très étrange qu’on les évacue» sans les reconduire à la frontière). Après la séquence sur Emmanuel Macron, protecteur des Français contre le covid, voici la séquence: l’extrême gauche nous protège des violences policières.
Mais ne trouvez-vous pas curieux que des gens qui revendiquent l’utilisation de la violence politique dénoncent si fort la violence policière – du moins quand elle frappe les «antifas» car je ne les ai pas entendu protester devant le gazage de manifestants pacifiques contre la loi Taubira?
Et ne trouvez-vous pas étrange que la manifestation de samedi ait réuni 45 000 personnes selon la police, alors que les rassemblements de plus de 1 000 personnes sont interdits?
J’ignore dans quelle pièce «on» nous fait jouer, mais il y a une chose dont je suis bien certain : les médias dominants nous prennent pour des imbéciles!
Source : les4verites