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botanistes en délires

  • Lutte contre le racisme : les botanistes en délire

    Publié par Guy de Laferrière le 23 juillet 2024

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    Erythrina caffra sera rebaptisée, en 2026, Erythrina affra 

    Arnaud Raffard de Brienne

    Travailler au plus près de la nature et dans un cadre rigoureusement scientifique ne prémunit à l’évidence pas d’une contamination par les nuées du wokisme et d’un certain révisionnisme. En témoigne un vote majoritaire de botanistes scientifiques du monde entier réunis en fin de semaine dernière et cette semaine à Madrid dans le cadre de leur vingtième congrès international qui se tient à Madrid, en ce moment-même, du 21au 27 juillet.

    En effet, 351 des 556 congressistes présents, soit 63% alors que le minimum requis était fixé à 60%, ont voté le 18 juillet, juste en amont de leur réunion générale, pour un changement de nom de plus de 200 plantes, champignons et algues à l’appellation jugée raciste. La plupart des appellations desdites plantes contiennent en effet, le mot latin « caffra » issu de l’arabe « kafir », c’est-à-dire non-croyant, un terme récupéré péjorativement pour désigner les Noirs pendant l’apartheid puis, par extension tous les Noirs d’Afrique du Sud. Tous ces changements de nom s’imposeront à partir du 1er janvier 2026.

    Pour exemples, l’Erythrina Caffra deviendra l’Erythrina Affra, la Protea Caffra sera renommée Protea Affra, et la Dovyalis Caffra deviendra, toujours au nom de l’antiracisme,  le Dovyalis Affra. A l’initiative de cette démarche bien dans l’air du temps, les scientifiques Gideon Smith et Estrela Figueiredo de l’université Nelson Mandela – ça ne s’invente pas - en Afrique du Sud, ont en effet proposé sinon imposé ce préfixe « afr » en référence à leur origine africaine, prouvant ainsi que le bourrage de crâne « afrophile » ne se limite pas aux publicités télévisées ou des magazines, ni à Netflix ou à l’ensemble ou presque de la production cinématographique ou télévisée.

     

    Source : synthesenationale