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  • Dictature en Israël : Utiliser du cash devient criminel

    Publié par Guy Jovelin le 16 août 2022

    lesmoutonsrebelles

    À partir de lundi, ce sera une infraction pénale en Israël de payer plus de l’équivalent de 1700 dollars en espèces à une entreprise ou de 4360 dollars en espèces à un individu, alors que le gouvernement intensifie sa guerre en cours contre l’argent tangible.

    C’est une guerre qui a commencé sérieusement avec l’adoption en 2018 de la loi sur la réduction de l’utilisation de l’argent liquide. Les entreprises et les particuliers israéliens ont commencé à faire face à des limites sur les transactions en espèces en janvier 2019.

    Cependant, le 1er août, ces limites sont réduites de près de moitié.

    « Nous voulons que le public réduise l’utilisation de l’argent liquide », a déclaré Tamar Bracha, responsable de l’application de la loi pour l’administration fiscale israélienne, à The Media Line.

    « L’objectif est de réduire la fluidité des liquidités sur le marché, principalement parce que les organisations criminelles ont tendance à compter sur l’argent liquide. En limitant son utilisation, l’activité criminelle est beaucoup plus difficile à mener. »

    Israël limite également la mesure dans laquelle l’argent liquide est utilisé dans les transactions impliquant plusieurs méthodes de paiement. Si la valeur totale de la transaction est supérieure aux seuils ci-dessus, l’argent liquide ne peut être utilisé que pour 10% de l’achat. Les achats de voitures sont soumis à une limite plus élevée de 50 000 NIS (nouveaux shekels israéliens) – environ 14 700 $.

    Les contrevenants sont passibles de pénalités pouvant atteindre 25% de la transaction pour les particuliers et 30% pour les entreprises.

    Selon Israel National News, le gouvernement a amassé l’équivalent de 5 milliards de dollars d’amendes depuis le début des restrictions en 2019.

    Toutes les transactions ne sont pas affectées, comme l’explique The Media Line :

    « Il y a quelques exceptions à la nouvelle loi: les institutions caritatives, qui sont les plus courantes dans la société ultra-orthodoxe ; et le commerce avec les Palestiniens de Cisjordanie, qui ne sont pas citoyens d’Israël. Dans ce dernier cas, les transactions comprenant de grandes quantités d’argent liquide seront autorisées, mais elles nécessiteront un rapport détaillé à l’autorité fiscale israélienne. »

    Cependant, dans l’approche progressive d’Israël visant à éliminer l’argent liquide de la société, ces exceptions sont destinées à expirer.

    Suppression intégrale du cash à venir pour amener la société digitale sous contrôle

    Le ministère israélien des Finances prévoit de présenter une proposition au parlement pour criminaliser la simple possession d’argent liquide dépassant une certaine somme. Une version de la proposition a fixé le plafond de possession à l’équivalent en shekel de seulement 14 700 $.

    Des limites comme celle d’Israël ne sont qu’une façon de travailler à la suppression du liquide d’une population.

    Un document du Fonds monétaire international de 2017 décrivait d’autres tactiques, notamment l’abolition des billets de grande valeur, l’imposition d’exigences de déclaration sur les transactions en espèces au-delà d’un certain seuil, l’obligation de déclarer des espèces à l’entrée ou à la sortie d’un pays ou l’application d’une taxe supplémentaire lorsque des espèces sont utilisées. Divers pays et blocs économiques ont déjà commencé à mettre en œuvre des mesures à partir de ce menu.

    Une guerre contre l’argent liquide n’est pas la seule façon dont Israël ouvre la voie à un avenir autoritaire ; il a également :

     

    Edward Snowden : « J’ai averti, par le passé, que l’architecture de l’oppression était proche.
    Elle est arrivée. »

    source : Géopolitique Profonde

  • L’accueil des migrants, nouveau bon plan pour faire du cash ?

    Publié par Guy Jovelin le 03 octobre 2021

    À mesure que l’amour de l’argent devient universel, la haine est en train de se déplacer doucement vers l’intelligence. Je suis sûr que vous l’avez remarqué. On envoie paître les raisonnements construits, la culture livresque et les intellectuels, tandis qu’on glorifie l’argent facile et la célébrité en carton.

    accueil des migrants,bon plan,cashDe fait, c’est l’émotion la plus primale qui tient désormais lieu de réflexion. C’est la victoire du pathos sur le logos, d’Andersen sur Heidegger. Voyez par exemple la  migratoire : elle déverse chaque jour, en même temps que de pleins cargos d’ingénieurs de bonne volonté, venus chercher, on le sait bien, une nouvelle patrie qu’ils respecteront, des litres de lieux communs larmoyants et de mobilisations citoyennes, tous deux aussi inconséquents que présumés inattaquables.

    Il arrive même que l’amour de l’argent rejoigne le totalitarisme de l’émotion. Ainsi de cette association que dénonce le Canard enchaîné dans sa dernière édition. Le directeur de cette association, qui s’accordait l’honnête salaire de 11.000 euros par mois, utilisait également les fonds de son organisation pour payer les mensualités de son 4×4 Audi. Il faut le comprendre : une note interne stricte précisait que la prise en charge des véhicules personnels excluait les Mercedes, Jaguar et Lexus. Dès lors, les puristes le comprendront, à moins d’oser le vrai luxe en optant pour une Maserati 3500 GT ou une Aston Martin DB4 GT Zagato, il n’y avait pas trente-six solutions… Il faut, on s’en doute, quelques “biens positionnels” à ces généreux militants, pour montrer à nos frères humains, venus de si loin, que la France est à la hauteur de leurs rêves. Un Q7 dans chaque garage, 11kE nets mensuels (comme on dit de nos jours) pour un simple directeur d’association. Un pays de Cocagne.

    On en rigole, mais je me demande combien de preuves il faudra à l’opinion publique pour que l’imposture de cette  éclate au grand jour. On laisse venir des millions de gens qui n’auront jamais d’emploi stable, on se remplit les poches de fric sur leur dos, et on appelle ça de l’humanisme. Décidément, le capitalisme est le meilleur ami de la gauche morale, et ce depuis longtemps.

    On raconte que Brejnev fit un jour visiter à sa vieille mère sa somptueuse datcha, pleine de voitures de sport, de meubles de prix et de raffinement bourgeois. La pauvre femme se serait alors tournée vers son fils avec inquiétude et lui aurait dit : « Mais, Léonid, que t’arrivera-t-il si les Rouges reviennent ? » Eternel paradoxe des donneurs de leçons.

     

    Arnaud Florac

    Source : https://www.bvoltaire.fr/