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catastrophe écologique

  • Voiture électrique

    Publié par Guy de Laferrière le 07 septembre 2023

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    Jean-Luc Porquet écrit dans le « Canard Enchaîné » un article au vitriol sur la direction que la France a prise en ce qui concerne la voiture électrique.

    On ne cesse de nous seriner que la voiture électrique est la solution d’avenir pour sauver la planète. La France s’est en effet engouffrée tête baissée dans le « tout-électrique », sans tenir aucun compte des très nombreux inconvénients :

    – L’autonomie des batteries actuelles : 500 km maximum, à condition de ne pas faire un trop gros usage des phares, du chauffage, des essuie-glaces, du dégivrage ou de la climatisation.

    – Attardons-nous un peu sur les batteries. Elles sont très lourdes, très coûteuses et bourrées de métaux rares. Par exemple, dans celle de la Tesla modèle S, on ne trouve pas moins de 16 kg de nickel, de 15 kg de lithium et de 10 kg de cobalt. Le minerai du nickel, qui vient de Goro, en Nouvelle Calédonie, doit être broyé et criblé, ce qui entraîne de colossales montagnes de résidus que l’on déverse, la plupart du temps, dans la mer. Pour extraire le lithium, en Bolivie, il faut « pomper » sous les salars (lacs salés asséchés), ce qui entraîne une migration de l’eau douce vers les profondeurs. C’est une véritable catastrophe écologique pour les autochtones qui souffrent déjà du manque d’eau. Quant au cobalt, ce sont des enfants qui creusent à mains nues dans des mines artisanales, au Congo, pour seulement 2 euros par jour.

    – Pour compenser le poids du véhicule, on allège sa carrosserie que l’on construit en aluminium, dont l’extraction génère ces terribles « boues rouges » issues du traitement de l’alumine avec de la soude et qui contiennent plusieurs métaux lourds tels que l’arsenic, le fer, le mercure et le titane que l’on déverse aussi dans la mer, comme à Gardanne (Bouches du Rhône), au mépris de l’environnement.

    Voilà ce qu’est le développement durable selon nos écologistes.

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    Source : les4verites