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charles de foucauld

  • C’était un 1er décembre : mort de Charles de Foucauld

    Publié par Guy de Laferrière le 01 décembre 2022

    Le 1er décembre 1916, Charles de Foucauld était assassiné par des Senoussis et des Touareg ajjer dissidents, armés par les services secrets allemands.

    Ancien saint-cyrien (même promotion que le Maréchal Pétain et le marquis de Morès), lieutenant de cavalerie, explorateur et géographe, après une vie dissolue, il s’était converti.
    Passé par la Trappe, en quête d’un idéal de pauvreté, d’abnégation et de pénitence encore plus radical, il s’était fait ermite.
    Devenu prêtre, il s’était finalement installé en 1905 dans le désert du Hoggar.
    On doit à cet homme fascinant un dictionnaire touareg-français et la fondation des Fraternités des petits frères du Sacré-Coeur.

    Ps : ci-dessous des propos peu connus du saint homme, des propos de charité bien ordonnée qui devraient être médités par certains catholiques français oublieux des devoirs liés à l’ordre naturel des choses :
    « Comme vous, je désire ardemment que la France reste aux Français, et que notre race reste pure.
    Pourtant je me réjouis de voir beaucoup de Kabyles travailler en France ; cela semble peu dangereux pour notre race, car la presque totalité des Kabyles, amoureux de leur pays, ne veulent que faire un pécule et regagner leurs montagnes. » (lettre à René Bazin du 29 juillet 1916.)

     

    Source : contre-info

  • L’Élysée préfère les Émirats arabes à la canonisation de Charles de Foucauld

    Publié par Guy Jvelin le 16 mai 2022

    16 Mai 2022, 05:33am | Publié par Thomas Joly

    Charles Eugène de Foucauld de Pontbriand, vicomte de Foucauld, n’était pas alsacien mais les hasards de la carrière de son père, inspecteur des forêts, l’ont fait naître à Strasbourg. Le toujours Premier ministre devait assister à sa canonisation par le pape François, ce dimanche, à Rome. Et voilà que l’on a appris en dernière minute que Jean Castex n'est finalement pas allé au Vatican, le président de la République ayant décidé de se rendre aux Émirats arabes unis pour rendre hommage au cheikh Khalifa ben Zayed Al-Nahyane, décédé vendredi… Une annulation de dernière minute due à la règle qui veut que les deux chefs de l’exécutif ne pouvaient être hors du territoire en même temps, le Premier ministre a donc dû annuler son déplacement.

    La famille de Charles de Foucauld est originaire du Périgord et appartient à la vieille noblesse française ; leur devise est : « Jamais arrière ». Orphelin de père et de mère dès l’âge de six ans, le jeune Charles commence une vie tourmentée : pendant ses études secondaires, il perd la foi et mène une existence dissolue. Militaire sans conviction, après Saint-Cyr et Saumur, Charles est affecté en Algérie, puis en Tunisie, avant de quitter l’armée pour monter une expédition au Maroc.

    À son retour, dans une paroisse parisienne, il vit une conversion qu'il raconte en ces termes : « Je me suis mis à aller à l'église sans croire, ne me trouvant bien que là, et y passant de longues heures à répéter cette étrange prière : “Mon Dieu, si vous existez, faites que je vous connaisse !” » Il cherche Dieu et, à 28 ans, revient à la foi catholique de son enfance dans l'église Saint-Augustin à Paris. Quatre ans plus tard, en 1890, il donne tous ses biens et entre chez les moines cisterciens de l'abbaye Notre-Dame-des-Neiges (Ardèche).

    Après la Syrie et l'Algérie, il accomplira, toujours comme ermite, un long séjour à Nazareth dans le jardin des sœurs Clarisses. Ordonné prêtre en 1901, il part, toujours ermite, au Sahara, en Algérie, d'abord à Beni Abbes, puis à Tamanrasset dans le massif du Hoggar où, vivant parmi les Touaregs, il sera assassiné, le 1er septembre 1916, devant la porte de son ermitage.

    Déclaré bienheureux en 2005, sa cause en canonisation, un temps suspendue, aura mis du temps à être confirmée. Dans une tribune publiée dans Le Monde, en juillet 2020, l’universitaire Ladji Ouattara avait estimé que la canonisation de Charles de Foucauld serait un « déni d’histoire » à ses yeux, l’œuvre de Charles de Foucauld étant indissociable de la conquête coloniale du Sahara par la France. L’absence de notre Premier ministre à Rome, remplacé au pied levé par Gérald Darmanin, ministre des Cultes, sera quant à elle ressentie comme un déni de mémoire à la communauté catholique : le chef de l'État français préférant « exprimer son soutien à son frère le prince héritier d'Abou Dabi, ainsi qu'au reste de la famille et à tout le peuple émirien », a indiqué la présidence.

    José Meidinger

    Source : http://bvoltaire.fr

  • C’était un 1er décembre : mort de Charles de Foucauld

    Publié par Guy Jovelin le 01 décembre 2021

    Le 1er décembre 1916, Charles de Foucauld était assassiné par des Senoussis et des Touareg ajjer dissidents, armés par les services secrets allemands.

    Ancien saint-cyrien, après une vie dissolue, il s’était converti.
    Passé par la Trappe, en quête d’un idéal de pauvreté, d’abnégation et de pénitence encore plus radical, il s’était fait ermite.
    Devenu prêtre, il s’était finalement installé en 1905 dans le désert du Hoggar.
    On doit à cet homme fascinant un dictionnaire touareg-français et la fondation des Fraternités des petits frères du Sacré-Coeur.

    Ps : ci-dessous des propos peu connus du saint homme, des propos de charité bien ordonnée qui devraient être médités par certains catholiques français oublieux des devoirs liés à l’ordre naturel des choses :
    « Comme vous, je désire ardemment que la France reste aux Français, et que notre race reste pure.
    Pourtant je me réjouis de voir beaucoup de Kabyles travailler en France ; cela semble peu dangereux pour notre race, car la presque totalité des Kabyles, amoureux de leur pays, ne veulent que faire un pécule et regagner leurs montagnes. » (lettre à René Bazin du 29 juillet 1916.)

     

    Source : contre-info

  • Charles de Foucauld bientôt canonisé

    Publié par Guy Jovelin le 27 mai 2020

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    Le Pape François a autorisé mardi la publication de huit décrets reconnaissant plusieurs miracles et martyres. Il a ainsi reconnu l’attribution à Charles de Foucauld, mort en 1916 à Tamanrasset, un deuxième miracle, ouvrant la voie à sa canonisation prochaine.

    Le 29 juillet 1916, il écrivait à René Bazin :

    […] Ma pensée est que si, petit à petit, doucement, les musulmans de notre empire colonial du nord de l’Afrique ne se convertissent pas, il se produira un mouvement nationaliste analogue à celui de la Turquie : une élite intellectuelle se formera dans les grandes villes, instruite à la française, sans avoir l’esprit ni le cœur français, élite qui aura perdu toute foi islamique, mais qui en gardera l’étiquette pour pouvoir par elle influencer les masses ; d’autre part, la masse des nomades et des campagnards restera ignorante, éloignée de nous, fermement mahométane, portée à la haine et au mépris des Français par sa religion, par ses marabouts, par les contacts qu’elle a avec les Français (représentants de l’autorité, colons, commerçants), contacts qui trop souvent ne sont pas propres à nous faire aimer d’elle. Le sentiment national ou barbaresque s’exaltera dans l’élite instruite : quand elle en trouvera l’occasion, par exemple lors de difficultés de la France au dedans ou au dehors, elle se servira de l’islam comme d’un levier pour soulever la masse ignorante, et cherchera à créer un empire africain musulman indépendant. L’empire Nord-Ouest-Africain de la France, Algérie, Maroc, Tunisie, Afrique occidentale française, etc., a 30 millions d’habitants ; il en aura, grâce à la paix, le double dans cinquante ans. Il sera alors en plein progrès matériel, riche, sillonné de chemins de fer, peuplé d’habitants rompus au maniement de nos armes, dont l’élite aura reçu l’instruction dans nos écoles. Si nous n’avons pas su faire des Français de ces peuples, ils nous chasseront. Le seul moyen qu’ils deviennent Français est qu’ils deviennent chrétiens.

    Il ne s’agit pas de les convertir en un jour ni par force mais tendrement, discrètement, par persuasion, bon exemple, bonne éducation, instruction, grâce à une prise de contact étroite et affectueuse, œuvre surtout de laïcs français qui peuvent être bien plus nombreux que les prêtres et prendre un contact plus intime.

    Des musulmans peuvent-ils être vraiment français ? Exceptionnellement, oui. D’une manière générale, non. Plusieurs dogmes fondamentaux musulmans s’y opposent ; avec certains il y a des accommodements ; avec l’un, celui du medhi, il n’y en a pas : tout musulman, (je ne parle pas des libres-penseurs qui ont perdu la foi), croit qu’à l’approche du jugement dernier le medhi surviendra, déclarera la guerre sainte, et établira l’islam par toute la terre, après avoir exterminé ou subjugué tous les non musulmans. Dans cette foi, le musulman regarde l’islam comme sa vraie patrie et les peuples non musulmans comme destinés à être tôt ou tard subjugués par lui musulman ou ses descendants ; s’il est soumis à une nation non musulmane, c’est une épreuve passagère ; sa foi l’assure qu’il en sortira et triomphera à son tour de ceux auxquels il est maintenant assujetti ; la sagesse l’ engage à subir avec calme son épreuve; ” l’oiseau pris au piège qui se débat perd ses plumes et se casse les ailes ; s’il se tient tranquille, il se trouve intact le jour de la libération “, disent-ils ; ils peuvent préférer telle nation à une autre, aimer mieux être soumis aux Français qu’aux Allemands, parce qu’ils savent les premiers plus doux ; ils peuvent être attachés à tel ou tel Français, comme on est attaché à un ami étranger; ils peuvent se battre avec un grand courage pour la France, par sentiment d’honneur, caractère guerrier, esprit de corps, fidélité à la parole, comme les militaires de fortune des XVIe et XVIIe siècle mais, d’une façon générale, sauf exception, tant qu’ils seront musulmans, ils ne seront pas Français, ils attendront plus ou moins patiemment le jour du medhi, en lequel ils soumettront la France.

    De là vient que nos Algériens musulmans sont si peu empressés à demander la nationalité française : comment demander à faire partie d’un peuple étranger qu’on sait devoir être infailliblement vaincu et subjugué par le peuple auquel on appartient soi-même ? Ce changement de nationalité implique vraiment une sorte d’apostasie, un renoncement à la foi du medhi… […]

     

    Source : lesalonbeige