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cheminots

  • Des cheminots ont envahi un immeuble parisien hébergeant BlackRock

    Publié par Guy de Laferrière le 07 avril 2023

     

    Des cheminots en grève contre la réforme des retraites ont envahi pendant une vingtaine de minutes jeudi l’ancien siège du Crédit Lyonnais à Paris, le bâtiment historique Centorial logeant notamment aujourd’hui BlackRock, avec force fumigènes et sifflets. « On est là ! » ont chanté les militants SUD-Rail et CGT dans le hall de l’immense immeuble dans le 2e arrondissement de la capitale, choisi parce qu’il symbolise selon eux les banques et la richesse.

    Vidéo : https://twitter.com/i/status/1643923357836910592

     

    […]

    Dans la matinée, la banque Natixis, filiale de Banque Populaire Caisse d’Épargne (BPCE), a aussi été la cible de militants. L’ONG altermondialiste Attac a occupé pendant deux heures le hall du siège de l’entreprise situé dans le 13e arrondissement de Paris, selon des publications sur Twitter de l’ONG. Les militants arboraient une banderole « la fraude fiscale nuit gravement à nos retraites ». Natixis et quatre autres banques font l’objet d’une enquête du parquet national financier (PNF) pour des soupçons de fraude fiscale.

    Lire l’article entier sur lefigaro.fr

  • SUD-Rail appelle les cheminots “à ne pas réaliser de contrôle sur les pass sanitaires” et se prépare à la grève en cas de sanction contre le personnel SNCF non-vacciné

    Publié par Guy Jovelin le 27 juillet 2021

    Le syndicat SUD-Rail a appelé lundi les cheminots “à ne pas réaliser de contrôle sur les pass sanitaires“, imposés à partir d’août pour voyager à bord des TGV, trains Intercités et trains internationaux au départ de la France.

    Le syndicat demande aux agents de la SNCF de n’effectuer que “leurs seules missions de sécurité et de contrôle des titres de transport“, indique-t-il dans un communiqué.

    Concernant les salariés de la SNCF (contrôleurs, agents de la sûreté ferroviaire) qui devront disposer eux-mêmes d’un pass sanitaire pour pouvoir travailler à bord de ces trains longue distance à compter du 30 août, SUD-Rail prévient qu’il “n’hésitera pas à appeler à la grève sur l’ensemble” du groupe, “si l’État et la direction de la SNCF venaient à confirmer leurs intentions de sanctionner” les salariés sans pass “par une suspension ou un reclassement” à un poste n’exigeant pas ce pass.

    SUD-Rail “refuse la contrainte et l’atteinte aux libertés” et “se positionne contre le pass sanitaire“, qu’il juge “antisocial” et “discriminatoire“.

    Ce pass sanitaire “se construit contre les travailleuses et les travailleurs“, estime le syndicat.

    Le projet de loi sanitaire, adopté définitivement dimanche par le Parlement, prévoit notamment l’extension du pass sanitaire (test Covid négatif, attestation de vaccination ou certificat de rétablissement) aux passagers des trains longs trajets, ainsi qu’aux salariés exerçant leur activité à bord. Un salarié sans justificatif à compter du 30 août pourra être suspendu, sans salaire.

     

    Source : medias-presse.info

  • Agacé par les grèves, un restaurateur propose aux cheminots un « stage de pénibilité »

    Publié par Guy Jovelin le 15 janvier 2020

     

    Une perte de 20.000 euros de chiffres d’affaires, des salariés contraints de dormir sur place et des dizaines de réservations annulées… Confronté à de graves difficultés financières et d’organisation depuis le début des grèves,  s’est pourtant fendu d’une annonce plutôt cocasse, mercredi dernier, en proposant « un stage rémunéré de sensibilisation à la pénibilité » aux cheminots grévistes.

    « La pénibilité, c’est ce que vivent les artisans, infirmiers, policiers, pompiers et j’en passe… mais la pénibilité ne me dit pas que tu sais ce que c’est vraiment », écrit-il sur son compte Facebook. Sur un ton sarcastique, le patron de La Salle à manger (Boulogne-Billancourt) explique avoir déjà perdu 30 % de sa clientèle et propose, le lendemain, d’échanger son restaurant contre un poste à la RATP, dans une annoncé diffusée sur leboncoin.

    Sur TripAdvisor et Google, les réactions sont immédiates : « Déçue », « Fuyez », « La cantine de la RATP est bien meilleure et moins chère », écrivent des internautes, appelant au boycott de l’établissement. Malgré de nombreux messages de soutien, Mathias Danjou déclare également être victime de harcèlement et de propos diffamatoires. Samedi matin, le patron de La Salle à manger découvre ses pots de fleurs brisés.

    Une semaine plus tard, le restaurateur diffuse une photo de matelas entreposés dans son restaurant : « La salle à manger va bientôt devenir un hôtel… Attention, humour pour ceux qui n’auraient pas compris. On risque de me traiter d’escroc capable de faire payer les nuitées à mon staff… Bon, je ne mettrai pas l’annonce dans Le bon coin, cette fois car j’ai eu ma dose d’insultes. En réalité, voici les matelas de mon staff qui dort sur place. Chacun sa chauffeuse, chacun sa couleur (version Tonton David, pour les anciens). Vivement la fin du cauchemar… »

    Ce matin, malgré un carnet de réservations plus fourni, Mathias Danjou explique ne pas pouvoir assurer ses charges, qui s’élèvent à 50.000 € par mois. « Du jamais-vu en 10 ans d’exploitation », regrette-t-il. Le ton n’est plus à la légèreté. Il conclut en signant : « Le mauvais patron raciste et démago.

    Maud Protat-Koffler

    Journaliste en formation

    Source : bvoltaire

  • « À l’origine, le régime spécial des cheminots a été une volonté patronale »

    Le régime spécial de retraite des cheminots n’est pas seulement le fruit de la lutte syndicale. Ces avantages ont été pensés par les patrons de chemins de fer du XIXe siècle pour fidéliser une main d’œuvre qualifiée et l’empêcher de partir à la concurrence. Analyse avec l’historien Georges Ribeill.

    Le régime spécial de retraite des cheminots est celui qui coûte le plus cher à l’État : 3,3 milliards d’euros de contribution publique pour équilibrer le système en 2017 quand la même année, la RATP recevait 700 millions d’euros et les IEG 1,5 milliard d’euros (industries électriques et gazières). […] Le gouvernement veut aligner les retraites sur le régime général et en finir avec ces statuts considérés comme privilégiés et impossibles à financer. Pourtant, à l’origine, ces systèmes ont été créés et pensés par les patrons des chemins de fer privés du XIXe siècle qui souhaitaient ainsi fidéliser une main d’œuvre selon un calcul bien compris. […]

    France Culture via fdesouche