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collectif

  • Pour sa dernière mobilisation, le collectif “Vérité pour Adama” fait un flop

    Publié par Guy de Laferrière le 06 septembre 2023

    À la suite du non-lieu à poursuivre prononcé par les juges d’instruction en faveur des gendarmes accusés d’être responsable du jeune homme de 24 ans, le collectif « La Vérité pour Adama », a appelé à une nouvelle mobilisation à Paris. Un rassemblement sur une place quasi vide qui donnait en tout point l’impression d’un chant du cygne.

    « Y a son-per [personne] même les policiers ne sont pas là » commente, déçu, un jeune étudiant accompagné d’une amie, place de la République à Paris, ce 5 septembre en fin de journée. Ils étaient une poignée, à peine 200 personnes dont de nombreux journalistes, à s’être rassemblés à la demande d’Assa Traoré, la désormais célèbre sœur d’Adama. Objectif : dénoncer la décision des juges d’instruction qui ont considéré qu’il n’y avait pas lieu de renvoyer devant un tribunal les trois gendarmes ayant interpellé, le 19 juillet 2016, Adama Traoré. Le jeune homme de 24 ans était mort, à Beaumont-sur-Oise (Val-d’Oise), après un plaquage ventral employé pour le maîtriser.

     

    L’appel d’Assa Traoré, lancé sur franceinfo le 2 septembre dans la foulée de la décision, n’aura donc trouvé que peu d’écho. Parmi les irréductibles s’étaient déplacés sous la canicule, l’organisation d’extrême gauche Révolution Permanente, quelques membres d’Europe Écologie Les Verts (EELV) et du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), plus quelques syndicalistes. Mais, aucune figure de La France insoumise (LFI), aucune personnalité politique jugée digne d’être mise en avant pour une prise de parole. Bien renseignée sans doute, la préfecture n’avait pas estimé nécessaire d’envoyer des effectifs de maintien de l’ordre et de fermer la station de métro comme c’est le cas habituellement quand sont attendus un grand nombre de manifestants. Une absence policière qui avait le goût d’un camouflet.

    « Revenir et reprendre la rue »

    Difficile pour le collectif de cacher l’essoufflement d’une mobilisation maintenue depuis des années grâce à une efficacité indéniable en matière de communication. Devant les quelques partisans rassemblés, ses responsables se rendent compte qu’ils ont oublié leur mégaphone. C’est Révolution permanente – dont est membre Adèle Haenel, engagée auprès du collectif mais absente ce mardi– qui, pour les dépanner, vole à leur secours en prêtant le précieux porte-voix. « Merci d’être si nombreux lâche l’un des porte-parole de La Vérité pour Adama, Youcef Brakni, ancienne figure du Parti des indigènes de la République. On peut nous accorder le fait d’avoir tenu si longtemps sept ans, et d’avoir mis sur le devant de la scène la violence policière. » L’hyperbolisation verbale pour tenter de minimiser la faible affluence, Assa Traoré y a recours aussi. « On est dans un tournant important de l’histoire de France martèle la charismatique sœur d’Adama. Les caméras du monde entier sont rivées aujourd’hui sur la France. » (…)

    www.marianne.net via fdesouche.

  • L’appel du collectif des maires résistants

    Publié par Guy Jovelin le 01 janvier 2022

    lesalonbeige

    L’appel du collectif des maires résistants

    Nous découvrons dans France Soir l’existence d’un collectif des maires résistants, emmené par Fabrice Marchand et Thierry Renaux, deux maires de petites communes rurales des Ardennes, et dénonçant le passeport vaccinal:

    Nous, le Collectif Des Maires Résistants, forts du soutien de nos concitoyens, nous adressons aux Français et aux Françaises, car l’heure est grave.

    En effet, le projet de loi déposé par Jean Castex le 27 décembre 2021 est l’acte de trop d’une série de décisions iniques au cours des 18 derniers mois, entraînant la confiscation des libertés fondamentales des Français, sur la base d’une information déloyale.

    Par ailleurs ce projet de loi est sciemment déposé dans l’urgence au moment des fêtes.

    Il comporte des obligations et privations de liberté inacceptables dans une démocratie.

    En effet, ce projet viole les principes les plus fondamentaux de droit, tels que l’égalité des citoyens et le respect de la dignité humaine pourtant protégés par notre droit et de très nombreuses conventions internationales.

    Lire la suite ici.

  • Paris : les Gilets Noirs à nouveau rassemblés, « La peur a changé de camp »

    Publié par Guy Jovelin le 30 juillet 2019

    Par  le 29/07/2019
    « Gilets Noirs cherchent Premier ministre« . C’est sous cette banderole que le collectif de sans-papiers qui a occupé le Panthéon le 12 juillet dernier s’est rassemblé, place de la Sorbonne, ce samedi 27 juillet. Leur objectif : faire le point sur leur action. L’occasion pour ces travailleurs sans-papiers de témoigner de leur quotidien. Soutenus par des collectifs habitués à travailler avec les migrants, comme La Chapelle Debout, ou la Cimade, des travailleurs sans-papiers ont, tour à tour, raconté leur expérience en France et leurs arrestations lors de l’occupation du Panthéon, il y a un peu plus de deux semaines.

    Ils n’ont pas obtenu d’autorisation préfectorale pour se réunir devant le Panthéon. Les « Gilets noirs » ont décidé de se rassembler, place de la Sorbonne, à quelques pas du monument. Il est près de midi quand les prises de paroles commencent. Quelques policiers sont présents et entourent la place, sans être inquiétants.

    Le collectif La Chapelle Debout interpelle le gestionnaire du Panthéon, David Madec, accusé « d’avoir collaboré avec la police, en voulant faire passer les « Gilets noirs » pour des sauvages qui envahissent la République et bafouent sa mémoire. » Le ton accusateur est donné. Il s’agit pour les différents collectifs présents d’exprimer leur vision des faits. Diakité, un des membres du collectif « Gilets noirs » prend alors la parole pour raconter l’occupation : « On n’a jamais été violents, on n’a jamais insulté, ni frappé qui que ce soit. Nous sommes venus réclamer nos droits. » […]

    Du travail au noir, aux mariages blancs, en passant par le danger d’être à la rue, Rodrigue tient à alerter des dangers de sa situation : « Le mouvement des « Gilets noirs » ne revendique rien d’autre que le respect des droits des humains. Quand on vous parle du travail au noir, il ne s’agit pas de la suite de ‘Germinal’. Ce sont des muscles, des intelligences, des gens employés mais qui échappent à la fiscalité. Nous voulons rendre cela à la France. Le système fabrique des SDF. Nous ne voulons pas avoir à nous marier ou à faire des enfants avec des Français ou Françaises pour être régularisés. Nous voulons être amoureux avant de nous marier, sans chercher les papiers, car la situation actuelle crée des cas de crise très graves. » […]

    TV5 Monde via fdesouche