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commémoration

  • Samedi 2 novembre – Commémoraison de tous les fidèles défunts

    Publié par Guy de Laferrière le 02 novembre 2024

    Commémoraison de tous les fidèles défunts, deux novembre

    Sanctoral

    Commémoraison de tous les fidèles défunts

    A la fête de la Toussaint se rattache intimement le souvenir des saintes âmes qui, retenues au purgatoire pour y expier leurs fautes vénielles ou se purger des peines temporelles dues au péché, sont toutefois confirmées en grâce et entreront un jour au ciel. Aussi, après avoir célébré dans la joie la gloire des Saints qui constituent l’Église du ciel, l’Église de la terre étend sa sollicitude maternelle jusqu’à ce lieu d’indicibles tourments où sont plongées les âmes qui appartiennent aussi à l’Église. « En ce jour, dit le Martyrologe Romain, la commémoraison de tous les fidèles défunts : commémoraison en laquelle notre commune et pieuse Mère l’Église, aussitôt après s’être efforcée de fêter par de dignes louanges tous ses fils qui déjà se réjouissent dans le ciel, s’efforce d’aider par de puissants suffrages auprès de son Seigneur et Époux, le Christ, tous ceux qui gémissent encore dans le Purgatoire, afin qu’ils se joignent au plus tôt à la société des habitants de la céleste Cité ». Jamais dans la liturgie ne s’affirme de façon plus vivante l’unité mystérieuse qui existe entre l’Église triomphante, l’Église militante et l’Église souffrante ; et jamais aussi ne s’accomplit d’une façon plus palpable le double devoir de charité et de justice qui découle pour chacun des chrétiens du fait de son incorporation dans le corps mystique du Christ. C’est en vertu du dogme si consolant de la Communion des Saints que les mérites et les suffrages des uns peuvent en effet être attribués aux autres.

    De telle sorte que, sans léser les droits imprescriptibles de la justice divine qui s’appliquent dans toute leur rigueur après cette vie, l’Église peut unir sa prière ici-bas à celle du ciel et suppléer à ce qui manque aux âmes du purgatoire, en offrant à Dieu pour elles, par la Sainte Messe, par les indulgences, par les aumônes et les sacrifices de ses enfants, les mérites surabondants de la passion du Christ et de ses Membres mystiques. Aussi la liturgie, dont le sacrifice du Calvaire continué sur l’autel est le centre, a toujours été le moyen principal employé par elle pour mettre en pratique à l’égard des défunts : la grande loi de charité qui fait un précepte de subvenir aux nécessités du prochain, comme s’il s’agissait de nous-mêmes, en vertu toujours de ce lien surnaturel qui unit en Jésus le ciel, le purgatoire et la terre. La liturgie des défunts est peut-être la plus belle et la plus consolante de toutes. Chaque jour, à la fin de chaque Heure de l’Office divin, on recommande à la miséricorde divine les âmes des fidèles trépassés. Au Suscipe de la messe le prêtre offre le sacrifice pour les vivants et les morts, et dans un Mémento spécial il prie le Seigneur de se souvenir de ses serviteurs et de ses servantes qui se sont endormis dans le Christ et de leur accorder le séjour de consolation, de lumière et de paix. Dès le cinquième siècle, on trouve des messes des défunts. Mais c’est à S. Odilon, quatrième Abbé du célèbre monastère bénédictin de Cluny, qu’est due la Commémoraison de tous les défunts en général. Ce fut lui qui l’institua en 998 et la fit célébrer au lendemain de la Toussaint.  L’influence de cette illustre congrégation française fit qu’on adopta bientôt cet usage dans tout l’univers chrétien et que ce jour fut même parfois chômé. En Espagne, au Portugal et dans l’Amérique du Sud, qui en était autrefois dépendante, les prêtres, en vertu d’un privilège accordé par Benoît XIV, célébraient trois messes le 2 Novembre. Un décret de Benoît XV, daté du 10 Août 1915, autorise les prêtres du monde entier à faire de même.

    L’Église nous rappelle dans une Épitre, tirée de S. Paul, que les morts ressusciteront, et nous dit d’espérer, car en ce jour nous nous reverrons tous dans le Seigneur. La Séquence donne une description saisissante du jugement dernier où les bons seront à tout jamais séparés d’avec les méchants. L’Offertoire rappelle que c’est S. Michel qui introduit les âmes dans le ciel, car, disent les prières de la recommandation de l’âme, c’est lui qui est « le chef de la milice céleste » dans les rangs de laquelle les hommes sont appelés à prendre la place des anges déchus.  « Les âmes du purgatoire, déclare le Concile de Trente, sont secourues par les suffrages des fidèles, principalement par le sacrifice de l’autel ». La raison en est qu’à la Sainte Messe le prêtre offre officiellement à Dieu la rançon des âmes, le sang du Sauveur. Et Jésus lui-même, sous les espèces du pain et du vin, qui rappellent au Père le sacrifice du Golgotha, prie pour que Dieu en applique la vertu expiatrice à ces âmes. Assistons en ce jour au Saint Sacrifice de la messe où l’Église demande à Dieu d’accorder aux défunts, qui ne peuvent plus rien pour eux-mêmes, la rémission de tous leurs péchés (Or.) et le repos éternel (Intr., Grad., Com.). Visitons aussi les cimetières, où leurs corps reposent jusqu’au jour où, subitement, au son de la trompette, ils ressusciteront pour être revêtus d’immortalité et remporter par Jésus-Christ la victoire sur la mort (Ép.).

    Martyrologe

    La Commémoraison de tous les Fidèles Défunts. Quand le 2 novembre tombe un dimanche, la mention des Fidèles Défunts est renvoyée au jour suivant. Le jour même – et non la veille – de la Commémoraison des Fidèles Défunts, c’est-à-dire le 2 (ou le lundi 3) novembre, on commence par lire la formule suivante: En ce jour, la Commémoraison de tous les Fidèles Défunts: l’église, Mère commune et compatissante, après s’être appliquée à rendre de dignes louanges à tous ses enfants qui déjà se réjouissent au ciel, s’empresse d’aider par d’instantes prières adressées au Christ, son Seigneur et époux, tous ceux de ses enfants qui gémissent encore dans le purgatoire, afin qu’au plus tôt ils puissent parvenir à la société des habitants du ciel. On annonce ensuite la date et les fêtes du lendemain, c’est-à-dire du 3 (ou du mardi 4) novembre, à la manière habituelle.

    A Pettau, en Haute-Pannonie, l’anniversaire de saint Victorin, évêque de cette ville. Après avoir composé plusieurs ouvrages (au témoignage de saint Jérôme) il reçut la couronne du martyre, durant la persécution de Dioclétien.

    A Trieste, la passion du bienheureux Just, qui, durant la même persécution, consomma son martyre, sous le préfet Manace.

    A Sébaste, en Arménie, les saints CartèreStyriaqueTobieEudoxeAgape et leurs compagnons martyrs, sous l’empereur Licinius.

    En Perse, les saints martyrs AcindynePegaseAphtoneElpidiphore et Anempodiste, avec plusieurs compagnons.

    En Afrique, l’anniversaire des saints martyrs PubliusVictorHermès et Papias.

    A Tarse, en Cilicie, sainte Eustochium, vierge et martyre. Après avoir enduré de cruels tourments sous Julien l’Apostat, elle rendit l’esprit en priant.

    A Laodicée, en Syrie, saint Théodote évêque, qui fut non seulement puissant en paroles, mais aussi orné de bonnes œuvres et de vertus.

    A Vienne, en France, saint Georges évêque.

    Au monastère d’Agaune, en Gaule (auj. en Suisse), saint Ambroise abbé.

    A Cyr, en Syrie, saint Marcien confesseur.

     

    Source : medias-presse.info

  • Journée d’Amitié française à Montréjeau (31) – commémoration de l’insurrection contre-révolutionnaire du Midi en 1799, le 20 août

    Publié par Guy de Laferrière le 08 août 2023

    Pour la cinquième année consécutive, le Comité du Souvenir des victimes de la Révolution en Midi toulousain organise à Montréjeau (Haute-Garonne) le dimanche 20 août 2023, avec le soutien de la Maintenance Catholique du Comminges, une grande journée d’amitié française, à l’occasion de la commémoration de l’insurrection catholique et royaliste de 1799 dans le Midi toulousain, insurrection qui s’acheva par le massacre de milliers d’insurgés par les troupes révolutionnaires le 20 août 1799 à Montréjeau, ainsi que d’autres localités du Midi.

    Il ne s’agit pas seulement, ni principalement, d’un évènement mémoriel, teinté de nostalgie. Il s’agit, le 20 août, de se souvenir du passé, mais pour préparer l’avenir ! Notre journée d’Amitié Française entend réunir tous ceux qui entendent oeuvrer concrètement, ici et maintenant, à la défense de notre civilisation, de nos terroirs et à la restauration d’une société conforme à l’ordre naturel et chrétien. En effet, “de la forme donnée à la société, conforme ou non aux lois divines, dépend et découle le bien ou le mal des âmes” (Pie XII).

    INFORMATIONS PRATIQUES

    Cette journée d’amitié aura lieu cette année le dimanche 20 août 2023, à partir de 10 h 00 à Montréjeau (31210), boulevard de Lassus.
    Elle commencera par plusieurs allocutions (à partir de 10 h 30).

    Celles-ci seront suivies par la sainte Messe (rite tridentin) chantée, célébrée en plein air, qui commencera à 12 h 30.

    La journée se poursuivra ensuite avec le traditionnel pique-nique amical (pour lequel chacun prévoit son repas) organisé dans une propriété voisine. Des stands militants seront présents.

    Pour faciliter l’organisation de ce pique-nique, il vous est demandé de vous inscrire impérativement à l’adresse suivante : comitesouvenir1799@gmail.com (en indiquant le nombre de personnes présentes).

     

     

    Source : lesalonbeige

  • Ce mois-ci seront commémorés, bien évidemment pas officiellement, les 60 ans du putsch d'Alger qui rendit l'espoir, pour quelques jours, à toute une population.

    Publié par Guy Jovelin le 08 avril 2021

    Ce mois-ci seront commémorés, bien évidemment pas officiellement, les 60 ans du putsch d'Alger qui rendit l'espoir, pour quelques jours, à toute une population.
    Des hommes d'honneur qui, contrairement au locataire de l'Elysée de l'époque, n'étaient pas disposés à renier la parole donnée. Toute la différence entre ceux qui étaient de véritables soldats et un général à titre temporaire qui n'était qu'un militaire arriviste et mégalo.
    Leurs 20 étoiles gagnées sur les champs de bataille auront toujours plus d'éclat que les 2 du général micro...
     
    Peut être une image de 3 personnes, personnes debout et uniforme militaire
     
     
     
     
     
     
     
  • 5 décembre hommage aux martyrs de l'Algérie française

    Publié par Guy Jovelin le 05 décembre 2020

    Aucune description de photo disponible.
     
    5 décembre, journée nationale d'hommage à ceux qui se sont battus et à tous ceux qui sont morts pour la France en Algérie.
    Honneur à nos soldats, à nos résistants au processus d'abandon, à nos militants héroïques, à nos condamnés, à nos fusillés, aux héros de l'OAS et à tous les martyrs de l'Algérie française.
    Jean-François Touzé.

     

  • 22 août 2020 – Commémoration du massacre de Montréjeau lors de l’insurrection catholique et royale de 1799 dans le Midi

    Publié par Guy Jovelin le 15 août 2020

    Pour la deuxième année consécutive, le Comité du Souvenir des victimes de la Révolution en Midi toulousain organise à Montréjeau (Haute-Garonne), le 22 août prochain, une journée de commémoration de l’insurrection catholique et royaliste de 1799 dans le Midi toulousain, insurrection qui s’acheva par le massacre de milliers d’insurgés par les troupes révolutionnaires le 20 août 1799 à Montréjeau, et en d’autres endroits du Midi. 

    Comme nous l’indiquions l’année dernière :
    Passée sous silence par l’Histoire officielle, cette insurrection reste un épisode très méconnu de la Révolution. Il est frappant de constater que jamais la mémoire de ces insurgés n’a pu être honorée. Et d’abord, le nombre exact de ces victimes n’est pas connu, ni ce qu’il est advenu de leurs dépouilles. L’ensemble des récits des protagonistes – principalement les chefs des troupes républicaines qui commandaient à Montréjeau – font état de plusieurs milliers de morts, certainement environ trois mille, peut-être plus, en un seul combat, en une seule journée, le 20 août à Montréjeau. Des milliers de victimes sous-armées et sous-équipées, tombées sous le sabre de troupes républicaines régulières aguerries, mitraillées à bout portant, et pour la plus grande partie noyées dans la Garonne. La plupart des victimes sont restées anonymes et n’ont pas eu de sépulture ; en l’état de nos recherches dans les archives, leurs actes de décès ne figurent pas à l’état-civil.
    Cette journée de commémoration est organisée par le “Comité du souvenir des victimes de la Révolution en Midi toulousain”, placé sous le Haut patronage de Mgr le Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou. Le Comité compte comme patrons M. Jean de Viguerie (+), M. Jean Raspail (+),  M. Reynald Secher, M. Philippe Pichot-Bravard, le professeur Cyrille Dounot, le colonel Jacques Hogard, et plusieurs autres personnalités, et bénéficie du soutien de l’association du Souvenir Vendéen, qui a souhaité accompagner une démarche analogue à celle menée en Vendée militaire depuis des décennies.

    Pour rappel, l‘année dernière (17 août 2019), l’édition inaugurale de cette commémoration avait déjà attiré une centaine de personnes, ce qui était très satisfaisant pour une première, dans une région qui – il faut bien le dire – n’est pas habituée aux manifestations contre-révolutionnaires. 

    Nous souhaiterions que cette grande journée de commémoration, qui comportera une Messe (dans le rite de saint Pie V), plusieurs allocutions, ainsi qu’un pique-nique convivial, soit l’occasion de se retrouver le plus nombreux possible dans une ambiance d’amitié française.
     
    Rendez-vous est donné à Montréjeau (31), samedi 22 août 2020 à 10 h, sur le boulevard de Lassus.