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débat confisqué

  • CLIMAT : LE DÉBAT CONFISQUÉ

    Publié par Guy Jovelin le 22 août 2019

    POSTÉ LE AOÛT 20, 2019, 10:38

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    La revue « Nature Communications » a publié, dans sa livraison d’août 2019, un article « prouvant » que les « négationnistes du climat » (selon le jargon des journalistes français) étaient plus présents dans les médias que les « climatologues sérieux ».

    La première chose qui vient à l’esprit, c’est qu’une telle étude n’a guère d’intérêt dans une revue scientifique de premier plan. Certes, « Nature Communications » n’est qu’un « sous-produit » de la revue « Nature », mais cette dernière dilapide son crédit en étant associée à de telles « enquêtes ».

    Car cette enquête n’a rien de scientifique et relève plutôt de l’opération de basse police : il s’agit de « balancer » les noms des « mal-pensants » pour empêcher qu’ils soient publiés ou que leurs recherches soient financées.

    Rappelons que la science ne progresse que par la critique des « consensus » et qu’interdire toute critique du prétendu consensus sur le « réchauffement climatique d’origine anthropique » est le plus sûr moyen de ne jamais rien comprendre à l’évolution du climat dans le monde.

    Mais, surtout, sur le fond, la mauvaise foi le dispute à l’amateurisme. Tout est arbitrairement mélangé dans cet article bourré de statistiques, mais très peu scientifique.

    De multiples questions se trouvent ainsi « amalgamées » : Observe-t-on un réchauffement global ? Ce réchauffement est-il lié au CO2 ? Ce réchauffement est-il d’origine humaine ? Ce réchauffement est-il durable ? Ce réchauffement est-il dangereux ? Etc.

    Parler, comme le font les journalistes français signalant cette étude (mais comme se garde prudemment de le faire « Nature Communications »), de « négationnistes du climat » est à la fois absurde (douter du réchauffement climatique n’est pas douter de l’existence du climat !) et calomnieux.

    C’est d’autant plus grave que ce « négationnisme » risque d’être bientôt condamné par la loi comme l’autre – auquel il fait implicitement référence.

    Enfin, il faut vraiment prendre le public pour un ramassis d’abrutis pour oser prétendre que la thèse du réchauffement climatique d’origine anthropique est sous-représentée dans les médias. Il est impossible à la plupart des politiciens et des journalistes de mettre en doute ce « consensus » et ce serait l’opinion adverse qui musellerait le débat ?

    Au moins l’un des « négationnistes » visés, Lord Monckton of Brenchley, a annoncé son intention de porter plainte. Souhaitons que l’affaire aille jusqu’au bout : il est monstrueux que des commissaires politiques tentent ainsi d’intimider des scientifiques « dissidents » !

     

    Source : les4verites