Publié par Guy Jovelin le 12 mai 2020
Nous savions que l’école n’était pas seulement un lieu d’apprentissage des « fondamentaux » (lire, écrire, compter), mais aussi un lieu de propagande.
C’est d’ailleurs ce qu’annonce officiellement le titre du ministère de tutelle : « Éducation nationale » et non plus « Instruction publique ».
Mais, comme de juste, la crise sanitaire est l’occasion de remettre le couvert d’une solide propagande « citoyenne » – comme on dit dans le volapük contemporain.
Les enseignants ont ainsi reçu une note de trois pages intitulée « Covid-19 et risques de dérives sectaires ».
Ils sont priés par le ministère de repérer ces « risques ».
On découvre dans la note que ces risques se manifestent notamment par des discours anxiogènes – ce qui implique probablement que la plupart des autorités politiques de notre beau pays sont des gourous de secte, car elles n’y ont pas été de main morte avec leurs discours anxiogènes !
Je découvre aussi que les « sectes » utilisent les réseaux sociaux, « pendant un confinement qui fragilise le lien de la population avec les institutions publiques ».
Cela va peut-être beaucoup surprendre nos dirigeants, mais une large majorité de Français utilise les réseaux sociaux.
Et une large majorité n’a plus qu’une confiance mitigée dans des institutions publiques qui ont montré leurs limites.
Faut-il croire que 80 % des Français sont suspects de « dérives sectaires » ?
Pour faire bonne mesure, la note pointe du doigt les médecines alternatives « non évaluées et non étayées par une méthode scientifique ».
Dans notre pauvre France, même les médecins ont perdu leur liberté thérapeutique. Quant aux patients, il faut leur faire ingurgiter de force les médications que le gouvernement (à la compétence scientifique que le monde entier nous envie) a concoctées pour eux.
Peut-être faudrait-il rappeler à nos excellents dirigeants que la confiance ne se commande pas. Ils ont si souvent trahi leurs promesses que nous n’avons plus la moindre confiance en eux.
Appelez cela « dérives sectaires » si cela vous chante. Mais ce n’est pas en menaçant ni en terrorisant les populations que vous regagnerez leur confiance perdue.
Oh, certes, la propagande peut fonctionner. Les enfants pourront bien vous obéir. Les adultes aussi peut-être. Mais vous ne régnerez pas sur un peuple d’hommes libres, mais sur une foule d’esclaves lobotomisés. C’est sans doute politiquement plus facile à gérer, mais, à long terme, c’est tout simplement intenable !
Source : les4verites