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emplois menacés

  • Airbus : 5.000 emplois menacés en France

    Publié par Guy Jovelin le 02 juillet 2020

    Airbus
    © Pixabay

    Le groupe Airbus a dévoilé les premières pistes de son plan de restructuration, mardi 30 juin. Près de 15.000 emplois sont menacés, dont 5.000 en France. 

    C’était attendu depuis la crise du coronavirus et la baisse de commandes auprès d’Airbus. Le géant de l’aéronautique va devoir faire face à « la crise la plus grave que ce secteur ait connu », a prévenu son président exécutif Guillaume Faury. 

    Pas de retour à la normale avant 2023

    Airbus prévoit la suppression de près de 15.000 emplois dans le monde, soit 11% des effectifs totaux qui composent le groupe. 5.000 d’entre eux seront en France, d’ici l’été 2021. Un plan lié à l’effondrement du nombre de commandes d’avion auprès du constructeur européen qui estime un retour à la normale d’ici 2023, voire 2025 au minimum. 

    Lire aussi : Charles Gave : « L’exploitation de l’homme par le technocrate ne fait que commencer »

    Les syndicats ont fait part de leur inquiétude, notamment sur des possibles licenciements forcés. Dans un premier temps, le groupe entend joué sur le non-remplacement des départs à la retraite et le non-remplacement des postes. Mais Airbus espère avant tout « assurer la durabilité de l’entreprise », a justifié son président exécutif, tout en assurant « limiter l’impact social de cette adaptation »

    Inquiétude chez les sous-traitants

    Le ministère de l’Économie a réagit dans la soirée du 30 juin, jugeant « excessifs », les chiffres avancés par le groupe. L’exécutif souhaite que le constructeur aéronautique « utilise pleinement les instruments mis en place par le gouvernement pour réduire le nombre de suppressions d’emplois »

    L’inquiétude à Toulouse règne, notamment sur le devenir des entreprises sous-traitantes d’Airbus. Cette baisse de commande pourrait conduire à des faillites et de nombreuses suppressions d’emploi. Et il ne sera pas facile de relancer l’activité. Toulouse sera-t-elle la première ville à subir la crise économique post-Covid ?

     

    Source : infos-toulouse

  • Robotisation : 20 millions d’emplois menacés

    Publié par Guy Jovelin le 28 juin 2019

    Par  le 27/06/2019
    […] Comme ses prédécesseurs, le rapport du cabinet Oxford Economics conclut que la robotisation de l’industrie pourrait supprimer des emplois : 20 millions d’ici à 2030, soit 8,5 % des postes dans ce secteur au niveau mondial. Au mois d’avril dernier, l’OCDE estimait quant à elle que 14 % représentent un « risque élevé » d’automatisation. […]

    Sa particularité est de se concentrer sur les conséquences des robots physiques, et pas de l’intelligence artificielle en général. Les auteurs ont également calculé la valeur créée des postes existants pour chaque machine adoptée, d’où leur optimisme malgré le nombre d’emplois menacés. « Nous estimons qu’une augmentation de 1 % du stock de robot par travailleur dans le monde de l’industrie entraîne une hausse de 0,1 % de la production par travailleur. » Autrement dit, les économies réalisées avec les robots augmentent la valeur du travail de ceux qui restent. […]

    En France, ce sont les (anciennes) régions de Franche-Comté, de Basse Normandie, du Limousin et de Picardie qui pourraient être les plus touchées, et particulièrement les métiers dans les entrepôts de stockage. A l’inverse, l’Ile-de-France, et le bassin méditerranéen représentent les zones les moins susceptibles de pâtir de la robotisation. […]

    Les Échos via fdesouche