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La Dépêche pose, au moins, la question : le semble gouvernement laisse-t-il, tranquillement, la Chine nous espionner, espionner Airbus et ses satellites ? Sans rien dure et sans rien faire ? La France pourrait-elle faire pareil en Chine ?
Les espions chinois et les satellites d’Airbus : en Haute-Garonne, une antenne au cœur d’une enquête du renseignement
À Boulogne-sur-Gesse, en Haute-Garonne, une enquête du renseignement français a visé une station d’écoute suspectée d’intercepter les communications des satellites du CNES et d’Airbus. Révélée par Intelligence Online, l’affaire met en lumière les méthodes discrètes du renseignement chinois...
Le point de vue - juste, selon nous - d'OpexNews :
"Boulogne-sur-Gesse, 1600 habitants. Une maison blanche en bord de route, une antenne sur un balcon, une entreprise sans salarié ni activité réelle, spécialisée dans les télécoms satellitaires. À sa tête, une ressortissante chinoise, formée au Beijing Institute of Technology, liée au secteur spatial étatique chinois. À quelques kilomètres : le téléport d’Issus Aussaguel (#CNES) et le site Astrolabe d’Airbus Defence and Space. Le village est situé pile dans le cône de réception de ces deux infrastructures critiques. Pendant plusieurs mois, cette installation aurait pu intercepter des communications satellitaires françaises. Les services de renseignement soupçonnent une opération d’#espionnage discrète, pensée pour passer sous les radars. Personne ne semble s’être vraiment inquiété. Ni les riverains. Ni les élus. Et en France, ce type de menace reste encore trop souvent traité comme un non-sujet. Il faut regarder les choses en face : ce genre de dispositif n’aurait jamais été autorisé en #Chine. L’asymétrie est claire. Et notre niveau de vigilance ne suit pas."
Difficultés à s’entendre avec Airbus sur le programme d’avion de combat européen SCAF, préférence des états européens pour le matériel de guerre américain, taxonomie qui pénalise les industriels de l’armement européens… Le patron de Dassault Aviation souligne les difficultés à faire émerger une véritable Europe de la Défense sur le plan industriel.
Airbus a dévoilé, jeudi 2 juillet, les détails de son plan de restructuration pour affronter la crise de l’aéronautique. Le site toulousain devrait perdre 3.378 postes. Sans compter les filiales…
Inquiétude grandissante à Toulouse après l’annonce du plan de restructuration entrepris par Airbus. En quelques mois, le géant de l’aéronautique est passé d’une situation idéale à une crise sans précédente. Un revirement inédit dans l’histoire de l’avionneur.
Après avoir prévenu la suppression de 15.000 emplois dans le monde, dont 5.000 postes en France, le groupe a détaillé aux syndicats ses futurs projets. Et sans surprise, Toulouse est la ville la plus touchée, avec la suppression programmée de 3.378 postes, 980 au siège et 2.398 dans les usines, a rapporté le syndicat Force Ouvrière. À Saint-Nazaire, 386 postes sont menacés et 484 à Nantes.
Des postes supprimés dans les filiales
Du côté des filiales, l’ATR, basée à Toulouse a annoncé dans un communiqué, jeudi 2 juillet la suppression de 204 emplois, dont 186 en France. Un plan « cohérent avec la réduction des activités », due à la crise du coronavirus et ses conséquences dans le secteur de l’aéronautique. L’entreprise toulousaine a expliqué vouloir garantir « autant que possible » ce redimensionnement des effectifs sur la base du volontariat, d’ici l’automne 2020.
À Rochefort, Mérignac, Méaulte et Saint-Nazaire, la situation est similaire dans la filiale Stelia, où plusieurs centaines de postes pourraient également être supprimés. Le porte-parole de Force ouvrière, Jean-François Knepper craint « un cataclysme social à l’automne » et attend de l’État une réaction. Les négociations devraient se dérouler sur plusieurs mois, les syndicats se donnant pour objectif : « zéro licenciements secs ».
Actuellement, le groupe Airbus et ses filiales emploient près de 30.000 salariés à Toulouse. Pas étonnant que ce soit sur ces sites que les répercussions sont les plus importantes en cas de crise.
Le groupe Airbus a dévoilé les premières pistes de son plan de restructuration, mardi 30 juin. Près de 15.000 emplois sont menacés, dont 5.000 en France.
C’était attendu depuis la crise du coronavirus et la baisse de commandes auprès d’Airbus. Le géant de l’aéronautique va devoir faire face à « la crise la plus grave que ce secteur ait connu », a prévenu son président exécutif Guillaume Faury.
Pas de retour à la normale avant 2023
Airbus prévoit la suppression de près de 15.000 emplois dans le monde, soit 11% des effectifs totaux qui composent le groupe. 5.000 d’entre eux seront en France, d’ici l’été 2021. Un plan lié à l’effondrement du nombre de commandes d’avion auprès du constructeur européen qui estime un retour à la normale d’ici 2023, voire 2025 au minimum.
Les syndicats ont fait part de leur inquiétude, notamment sur des possibles licenciements forcés. Dans un premier temps, le groupe entend joué sur le non-remplacement des départs à la retraite et le non-remplacement des postes. Mais Airbus espère avant tout « assurer la durabilité de l’entreprise », a justifié son président exécutif, tout en assurant « limiter l’impact social de cette adaptation ».
Inquiétude chez les sous-traitants
Le ministère de l’Économie a réagit dans la soirée du 30 juin, jugeant « excessifs », les chiffres avancés par le groupe. L’exécutif souhaite que le constructeur aéronautique « utilise pleinement les instruments mis en place par le gouvernement pour réduire le nombre de suppressions d’emplois ».
L’inquiétude à Toulouse règne, notamment sur le devenir des entreprises sous-traitantes d’Airbus. Cette baisse de commande pourrait conduire à des faillites et de nombreuses suppressions d’emploi. Et il ne sera pas facile de relancer l’activité. Toulouse sera-t-elle la première ville à subir la crise économique post-Covid ?