Publié par Guy Jovelin le 22 juillet 2021
Les premières attaques contre l’épistémologie au début de la pandémie ont ouvert la voie à la « science religieuse », c’est-à-dire, aux postulats non négociables qui ne reposent que sur l’autorité et la disqualification personnelle.
L’épistémologie est le darwinisme appliqué à la science. La science mauvaise ou mal formée périt et laisse la place à une science bien formée, prouvable, traçable et reproductible.
En brisant ce mécanisme d’autocorrection et en le remplaçant par des postulats politiques, la cabale mondialiste a réussi à diffuser à la fois la confusion, la peur, l’ignorance et la fragmentation. Pourquoi cela a-t-il si bien fonctionné pour eux ? Parce que la science moderne est si complexe et la base de connaissances si massive que les non-scientifiques ont tendance à déléguer toute la réflexion scientifique aux scientifiques dits professionnels. C’est de là que vient le sophisme de « faire confiance à la science ».
En fait, les personnes non scientifiques font confiance aux scientifiques, qui sont en réalité des personnes avant tout, et dont la science peut ou non être aussi rigoureuse et à jour que le contexte l’exige. Cette faille a été exploitée pour brouiller la fine ligne qui sépare les connaissances scientifiques de l’opinion personnelle. De nombreux épistémologues ont sauté sur l’occasion pour expliquer et démystifier cette astuce de la cabale, mais leur voix a été atténuée par les autres complices de cette arnaque : les médias grand public.
La cabale sait que cet effet ne durera pas indéfiniment car ce n’est qu’une question de temps avant que l’information ne se diffuse parmi la population. C’est pourquoi ils précipitent toutes sortes de décisions politiques alors que la grande majorité des gens sont encore dans l’ignorance. Je prédis qu’après cette grande monétisation de l’ignorance, la population sera vaccinée contre de nouvelles attaques contre la science, et développera certainement une nouvelle forme de scepticisme. Cela prendra du temps, mais nous finirons par y arriver.
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Source : leblogalupus