Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

euthanasie infantile

  • L’euthanasie infantile a nettement progressé en Belgique

    Publié par Guy Jovelin le 18 octobre 2021

    Une étude publiée dans le British Medical Journal montre que la « douce mort », euphémisme utilisé pour parler de l’euthanasie, concernant les enfants est en nette augmentation en Belgique : 10 % des enfants décédés en Belgique entre 2016 et 2017 ont reçu des médicaments avec « une intention explicite d’écourter leur vie ».

    L’étude intitulée End of Life Decisions in Newborns and Infants: A Follow-Back Study of Population-Wide Mortality concerne l’euthanasie des enfants en Belgique, pays dans lequel il est légal de tuer un enfant à partir de zéro ans.

    Les savants prétendent que 10% des enfants décédés de 2016 à 2017 en Belgique, jusqu’à l’âge d’un an, ont reçu des médicaments de leurs médecins avec « une intention explicite d’écourter leur vie ». L’étude commente que « bien que les décisions d’interrompre les traitements pour prolonger la vie soient courantes, le pourcentage d’enfants qui meurent après qu’on leur a administré des médicaments avec l’intention explicite de raccourcir la vie est surprenante ». Plus précisément, les chercheurs rapportent que « la suspension du traitement [par ex. réanimation] est plus fréquente chez les nourrissons qui décèdent au cours de la première semaine de vie (18 %) et chez les nourrissons qui décèdent de complications de la grossesse ayant des répercussions sur la santé du fœtus (23 %) ».

    Face à ces données, les chercheurs, au lieu de demander l’arrêt de l’euthanasie infantile, demandent une plus grande attention dans les protocoles d’euthanasie. Cependant, ajoutent-ils, cela ne devrait pas conduire à lier les mains des médecins qui veulent pratiquer l’euthanasie infantile. Les auteurs de l’étude s’expriment ainsi : « Le taux d’incidence [de l’euthanasie infantile] pose un problème à double sens : une évaluation et un suivi plus poussés de la pratique peuvent réguler et orienter une pratique éthiquement significative, mais, aussi, ils pourraient limiter les néonatologistes dans la prise de décisions qu’ils jugent justifiées et dans l’intérêt supérieur de l’enfant ». La novlangue est d’usage : l‘intérêt supérieur de l’enfant consiste, en réalité, à le tuer…

    Les craintes des opposants à l’euthanasie se confirment : autoriser l’euthanasie pour une toute petite minorité de grands prématurés ouvre la voie à l’euthanasie d’un bien plus grand nombre d’enfants.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info