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  • Journée du viol à Nantes ? Cinq plaintes déposées en une matinée

    Publié par Guy Jovelin le 02 août 2019

     

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    Il devient difficile de cacher la réalité de l’accroissement de la délinquance et de l’insécurité à Nantes – même ceux qui concernent les viols de rue, en plein essor. Ce mardi 30 juillet restera dans les annales, avec pas moins de cinq plaintes pour viol déposées à l’hôtel de police de Nantes.

    Cinq agresseurs, d’origine extra-européenne

    Selon nos informations, au moins l’une d’entre elles concernerait un viol collectif, quartier Feydeau, d’une seule victime par cinq agresseurs, d’origine extra-européenne et en situation irrégulière sur le territoire français. Une autre serait en réalité un inceste, dans une famille elle aussi d’origine extra-européenne.

    Les délinquants ne prennent pas de vacances en été, surtout à Nantes où la générosité des juges est légendaire – exemple récent, trois mois de sursis pour un vol, malgré une ILE (le voleur était clandestin), un port d’arme prohibé, une détention de drogue… « Un jour, nous avons entendu dans des écoutes qui visaient un réseau de délinquants roumains,’’ viens à Nantes, vient apprendre à voler à Nantes. Ici y a pas de justice’’ ! », confie un policier nantais. Bien plus populaire dans le monde que le Voyage à Nantes, la non-justice à Nantes.

    Ces jours-ci, « comme souvent dans l’année d’ailleurs », relève un autre policier nantais, « la plupart des gens qui viennent porter plainte le font pour des agressions à motif crapuleux, des vols de porte-feuille, des vols divers, des vols encore et encore, des voitures cassées pour voler dedans…  et hélas bien souvent nous arrivons à identifier les auteurs, mais la justice estime que malgré 20 ou 30 condamnations, ils ne sont pas encore assez connus pour être mis à l’ombre. Donc ils ont du sursis voire rien et retournent voler dès qu’ils sont sortis du tribunal… s’ils y entrent jamais, car beaucoup d’affaires sont classées, même quand on a une victime, un prévenu et un butin, voire des jours d’ITT ».

    Louis Moulin

     

    Source : breizh-info