Publié par Guy de Laferrière le 21 novembre 2022
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Publié par Guy de Laferrière le 21 novembre 2022
Publié par Guy Jovelin le 02 septembre 2022
Cette retraitée devrait être une égérie féministe : dimanche soir à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), une femme de 79 ans a poignardé - avec un petit couteau de poche pliable qui était accroché à son porte-clés - un voleur qui s'en prenait à son mari âgé de 84 ans.
L’individu, qui avait tenté de dérober ses clés à l’octogénaire - avant, face à sa résistance, de le projeter à terre et de le rouer de coups de pied avec deux complices -, est bien connu, selon l’expression consacrée, des services de police. Il s’agit d’un Algérien de 29 ans, arrivé clandestinement en France en 2009 et visé par deux obligations de quitter le territoire français (OQTF) suite à diverses affaires de vols et violences. Cette fois, tout ne s‘est pas passé comme prévu : la compagne de sa victime lui a assené un coup de couteau dans le flanc. Après un court séjour à l’hôpital, il a été mis en garde à vue et est passé en comparution immédiate mercredi 31 août. Les deux époux agressés ont également fait un court séjour à l’hôpital. L’un avait été blessé au niveau du cuir chevelu et aux genoux, et l’autre au bras et au poignet.
Quelle inversion magistrale des clichés sexistes ! Quel pied de nez au machisme, mes chéries !
Une septuagénaire défend son mari, mettant hors d’état de nuire un jeune homme dans la force de l’âge. Une héroïne pour le futur best-seller de Marlène Schiappa ? Une figure « inspirante » pour la prochaine Journée de la femme ? Alors qu’un des grands combats féministes est censé être la lutte contre l’invisibilisation des femmes de plus de 50 ans, celle-ci, qui en a 29 de plus, mériterait un trophée, n’est-ce pas ?
Penses-tu ! Pas une Clémentine, une Caroline ni une Sandrine pour lui rendre hommage. L’insécurité est tout à la fois l’angle mort, le tabou, l’impensé du combat féministe. On veut bien dénoncer les violences « conjugales » (sic) - expression consacrée que l’on dégaine à tout va, même lorsque le couple s’est formé la semaine d'avant, parce que dans cet adjectif désuet, il y a tout l’imaginaire patriarcal des années 50, un peu comme si Louis de Funès en bonnet de nuit frappait Claude Gensac - ou bien encore les agressions sexuelles en col blanc avec le hashtag #MeToo. Mais la délinquance du Jeunistan, qu’elle soit vol ou viol, n’intéresse pas ces dames. Et pourtant, la biologie étant têtue et réactionnaire, l’épisode de dimanche reste hélas une exception : si, individuellement, une femme peut prendre le dessus sur un homme, collectivement, les femmes restent globalement défavorisées par la nature et la seule façon de concevoir l’égalité de circulation des personnes, quel que soit leur sexe, dans l’espace public est de pacifier celui-ci, c’est-à-dire de faire reculer l’ensauvagement, autrement appelé loi du plus fort.
Le week-end dernier, lors de l’université d’été d’EELV à Grenoble, quand Sandrine Rousseau est partie en croisade contre le virilisme du barbecue, elle ne pouvait pas savoir, bien sûr, que dans le même temps, à Choisy-le-Roi, une courageuse septuagénaire défendait son mari. Ni, autre fait divers sordide, que, toujours dans le Val-de-Marne, à Maisons-Alfort, cette fois, une jeune fille de 19 ans venait d'être violée dans son lit par un cambrioleur. Une agression barbare que l’on aurait du mal, même avec beaucoup de mauvaise foi, à qualifier de « conjugale ».
Mais le parti pris de rester invariablement mutique sur cette délinquance gravissime pour les femmes quand elles saturent le débat public par des controverses dérisoires est de la responsabilité de Sandrine Rousseau et de ses comparses.
Source : bvoltaire
Publié par Guy Jovelin le 20 août 2021
Avec la très prévisible mainmise des talibans sur l’Afghanistan – nouveau désastre américain oblige, comme si la Maison-Blanche n’avait pas retenu celui de l’embourbement de l’URSS -, nos féministes hexagonales semblent être dans l’embarras, tel qu’en témoigne ce tweet de Najwa El Haïté :
Au fait, qui est Najwa El Haïté ? Docteur en droit, elle est adjointe au maire d’Évry-Courcouronnes, avant d’être auditionnée, le 29 janvier 2019, par la mission d’information parlementaire sur les services publics face à la radicalisation, créée par la commission des lois de l’Assemblée nationale. Et voilà qui pose une fois de plus l’épineuse question du féminisme occidental vis-à-vis des violences faites aux femmes. Question d’autant plus épineuse que ces féministes sont prêtes à s’égorger à coups de sac à main sur la définition même de leur combat.
En effet, il y a celles entendant que les femmes aient autant de pouvoir que les hommes ; ce qui est heureusement à peu près acquis. Après, celles qui tendent à l’indifférenciation : une femme peut être un homme comme les autres, et inversement. Puis, celles, plus « fluides », assurant que tout cela n’est que « construction sociale » ; J.K. Rowling, la maman d’Harry Potter, l’a d’ailleurs appris à ses dépens, désormais en tête de liste noire d’une nouvelle horde néo-féministe pour avoir affirmé qu’une « personne qui a ses règles » pouvait aussi s’appeler une « femme ». Bref, il ne faudra pas en vouloir aux historiens des siècles à venir s’ils se moquent un peu de nous. À leur place, on ferait tout pareil.
En attendant, le cas de Clémentine Autain et de Caroline De Haas participe de cette même logique : un féminisme devenu hors-sol, avec pour victime expiatoire un mâle blanc, hétérosexuel et affichant généralement plus de cinquante balais au compteur. Un spectre plus que large, allant du producteur hollywoodien, Harvey Weinstein, à l’amuseur bloqué au stade anal, Jean-Marie Bigard, jusqu’au Mimile du coin, scotché au caboulot du bout de la rue, écoutant « Les Grosses Têtes » de RTL comme si sa vie en dépendait, même si cette émission, animée par Laurent Ruquier, homosexuel de l’espèce tranquille, a été épinglée par les bien-pensants pour… homophobie. Va comprendre, Alexandre, et tout fout le camp, Armand.
Ce schéma mental dément une fois admis, tout ce qui peut sortir des cases devient donc, de fait, nul et non avenu. Un peu comme au sudoku. Ce qui explique que devant les viols et agressions de masse à Cologne, en 2015, résilience et silence radio aient pu devenir la norme chez nos suffragettes : « Allez déverser votre merde raciste ailleurs », Caroline De Haas dixit. Sans oublier une Assa Traoré, sœur d’Adama dont la dépouille ne devrait pas tarder à remplacer celle du Soldat inconnu, qui raconte « la polygamie de ses parents comme une expérience formidable ».
À en croire ces pimprenelles, ce qui pourrait bien se passer en Afghanistan n’aurait finalement rien que de très normal. La polygamie tribale et l’enfermement des femmes ayant là-bas valeur de norme, tandis qu’ici, d’autres polygames coquins, tels François Mitterrand ou Yves Montand, seraient tout juste bons à la lapidation, fût-ce post-mortem… Un peu de logique, les filles !
Si l’on était taquin, on verrait bien là, dans ce monde de précieuses très ridicules et de femmes assez peu savantes, une sorte de fascination pour un exotisme viril, façon exposition coloniale. À croire que les femmes, même les plus motivées, puissent être, elles aussi, des midinettes. En attendant, les jeunes filles et les femmes vont vivre la terreur barbare des mariages forcés ou de la mort.
Mais la douce Clémentine et la charmante Caroline ont autrement mieux à faire.
Publié par Guy Jovelin le 18 août 2021
Publié par Guy Jovelin le 15 avril 2021
Des femmes non-musulmanes expérimentent le port du hijab en France - 10 avr. 2021
site Youtube: Histoires de musulmans convertis
«Allah nous a ordonné la tolérance, la miséricorde et l'amour entre nous à travers notre bien-aimé Prophète Muhammad (la paix soit avec lui). C'est l'image que ces sœurs musulmanes ont livrée en solidarité avec les femmes non-musulmanes en portant le hijab sur la voie publique en France.
Elles encouragent les femmes de tous horizons et de toutes religions à porter et à expérimenter le hijab, et à se sentir capables d'auto-détermination (empowered) comme tant d'autres à travers le monde.»