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  • Cannes, un festival du conformisme arc-en-ciel

    Publié par Guy de Laferrière le 25 mai 2023

    PAR  LE 

     

     

     

     

    Depuis longtemps le Festival de Cannes s’applique, à travers ses starlettes excentriques et ses films « en avance », à choquer le bourgeois qui adore ça. C’est devenu un conformisme total à la révolution économique et morale qui avance sous le triple drapeau de l’arc-en-ciel des LGBT+, du Rainbow warrior de l’écologisme et de la nation arc-en-ciel sans frontières d’Etat, de race ni d’espèce. L’édition 2023 n’est pas terminée, mais elle a déjà frappé fort.

    Le Festival de Cannes, c’est surtout un tapis rouge

    Bien sûr, il y a un peu de cinéma dans les salles du palais des congrès de Cannes, et beaucoup de bizness dans les couloirs, dont Harvey Weinstein était une figure il n’y a pas si longtemps, mais la grande affaire du Festival est de lorgner la montée du tapis rouge, d’y compter les vedettes (les Américains sont particulièrement prisés) et d’y admirer les toilettes des femmes (et maintenant des hommes qui leur font concurrence). Dans cet exercice Bilal Hassani a particulièrement plu avec sa minirobe et sa coiffure en crête de coq iroquois. Cette chance pour la France homosexuelle, décrite comme youtubeur et en même temps youtubeuse par Wikipédia, passée par The Voice, a représenté la France à l’Eurovision en 2019 et posé en couverture du magazine gay Têtu parodiant la Sainte Vierge : sa montée des marches au Festival de Cannes était une symbolique petite marche des fiertés qui a mis de l’arc-en-ciel dans le cœur des afficionados. C’est important : un tapis rouge, on le déroule devant ce qu’on admire et promeut.

    Conformisme social, conformisme moral, conformisme politique

    Je ne suis pas chroniqueuse mondaine, mais j’ai vu passer aussi quelques tenues extravagantes portées par des vedettes dont j’aurai la charité de taire le nom, surtout marquées par la vulgarité et parfois aussi, hélas, par la laideur. La mode des sous-vêtements apparents était déjà vieille dans les bordels du temps d’Edouard VII d’Angleterre… Mais le conformisme politique a paru plus lourd encore. Dimanche à Cannes, une jeune femme vêtue d’une robe jaune et bleue aux couleurs de l’Ukraine a tiré de son soutien-gorge une poche de faux sang pour s’en asperger le visage. Les videurs l’ont évacuée, mais tout le monde était content.

    Vieilles gloires et cinéma arc-en-ciel

    Ce sont pourtant deux hommes, et d’un certain âge, qui ont confirmé le conformisme du festival de Cannes. A 80 balais, Robert de Niro et Harrison Ford ont fait chacun son petit cinéma arc-en-ciel, comme quoi il peut servir d’être un acteur passable pour jouer les idiots utiles. De Niro est sorti un instant de son statut de vieux coq en pâte pour tirer compulsivement sur sa cible préférée, Donald Trump, à propos de rien. Quant à Ford (Harrison), grand amateur d’avions privés venu tout exprès en jet vendre son dernier Indiana Jones, il a fait une violente sortie écologiste sur le plateau de France 2. Cette colère était-elle simulée ? Était-il conscient que son amour des jets pouvait sembler contradictoire ?

    La « Science » au secours du conformisme arc-en-ciel

    En tout cas il a récité le crédo climatiste sans faute : « Si on ne se bouge pas le cul maintenant, on va perdre cette planète ! » Il a laissé tomber ses foudres sur l’inaction des gouvernements et l’ignorance de la population. « La science est la science, basée sur des faits, ce n’est pas une opinion, Il faut respecter la science, elle nous a apporté les médicaments, elle nous a apporté l’espace. […] Écoutons la science, écoutons ce que nous dit le monde. Il nous dit qu’il est abîmé, attaqué, que nous détruisons la capacité de la nature à nous servir. » Sous le très artistique trémolo indigné on reconnaissait l’argument majeur de la révolution arc-en-ciel : la science, son autorité nécessaire, le consensus scientifique. La science qui impose de croire que l’homme réchauffe le climat, que manger de la viande est une faute, que les races n’existent pas, que les frontières sont mauvaises, qu’il y a une infinité de genres, etc. Un festival de mensonges, mais de mensonges dominants, qui ouvrent la porte à la révolution arc-en-ciel.

    PAULINE MILLE

     

    Source : http://view.robothumb.com/leblogalupus.com/

  • Les festivals d’érotisme et les « marches des fiertés » pornographient le mois de juin

    Publié par Guy Jovelin le 12 juin 2019

    Les festivals d’érotisme et les « marches des fiertés » ponctuent la saison chaude et particulièrement ce mois de juin qui met toutes les formes de sexualité sur le devant de la scène, bien en vue, histoire d’hameçonner aussi bien les adultes que les jeunes et les enfants. Tout cela contribue à la mise en place d’une société « pornographiée »… et à terme, à la normalisation des images et des comportements les plus avilissants. Y a-t-il un lien entre la pornographie et les Gay Prides qui se multiplient en France (pas moins de 19 marches sont répertoriées à ce jour pour cette année 2019, de mai à août) ? Oui, dans la mesure où l’image véhiculée par ces défilés débridés est toujours fortement sexualisée. De nombreux participants débarquent en déshabillé plus ou moins agressif et participent à cette culture du corps étalé pour lui-même aux fins de susciter l’excitation physique, homosexuelle en l’occurrence.

    Alerte à l’omniprésence du sexe

    C’est si vrai qu’en 2014 déjà, un militant gay de San Francisco s’insurgeait contre l’omniprésence du sexe, devenu le thème principal de l’événement phare qui se déroule en Californie. (…) « La Pride s’est transformée pour passer d’une célébration de la culture et des droits gays à une infestation de fétiches, d’orgies et de pornographie. Les enfants et les adolescents qui y assistent verront ces programmes, ces dépliants, ces spectacles, la nudité et l’inconduite… » Bref, mêmes parmi ceux qui revendiquent des « droits » pour l’inversion, il se trouve des personnes outrées par les proportions que tout cela a pris. Mais à la faveur de la chaleur estivale, on défile partout en France et dans le monde, le « google doodle » de ce début de mois est aux couleurs des « Fiertés » et entre lutte contre le sida, Gay Prides et films dits « érotiques » l’images et les idées pornographiques descendent sur la France comme une chape de plomb qui alourdit les cœurs et entrave l’ancrage des âmes dans le bien.

    Les festivals dits érotiques « pornographient » la société

    Du 16 au 19 mai, la ville de Toulouse accueillait un festival d’« éducation populaire » – ça ne s’invente pas – sous le titre Le vent se lève, avec, « café sexo, écoute érotique, clitoris en 3D », pour reprendre un titre complaisant de la presse locale. Avec « témoignages pornographiques » ou participation à un atelier « jouir sans entrave » : on est presqu’étonné d’apprendre que ces animations étaient réservés à un public majeur. Mais les enfants n’étaient pas oubliés : des ateliers sur le « genre » et le « consentement » leur étaient proposés dès l’âge de sept ans. Si le festival Eros in Love de Bèze en Côte-d’Or (comme c’est fin !) ne semble pas avoir rencontré son public, puisqu’il s’est arrêté après sa deuxième édition l’an dernier, d’autres rendez-vous restent d’actualité. C’est dans des salles parisiennes de cinéma d’art et d’essai que se déroulera fin juin la 6e édition Festival du Film de Fesses : quatre jours de projection d’œuvres choisies pour s’inscrire dans une « révolution sexuelle » supposée soft : « La nôtre, celle qui pense que le sexe n’est pas forcément transgressif, mais qu’il peut être beau, intelligent, et drôle ». Ou l’art de donner bonne conscience aux festivaliers qui n’en seront pas moins invités à venir regarder des images pornographiques, parce qu’explicites.

    La lutte contre le sida, prétexte à l’hypersexualisation des jeunes

    La bonne conscience est décidément partout puisque Solidays, sous prétexte de lutte contre le sida, proposera de nouveau à Paris – du 21 au 23 juin, une série de concerts et de conférences sous le slogan In love we trust. Libérer la parole et les consciences, voilà l’objectif affiché : lors d’éditions précédentes, cela s’est fait par le biais de groupes musicaux transgressifs et d’expositions carrément pornographiques. Pour l’édition 2019, cela est toujours au programme : l’exposition Sex in the City propose « un labyrinthe à taille humaine dans lequel on prône avant tout la découverte des plaisirs pour aborder les risques de manière décomplexée. Un véritable espace de liberté et de plaisir », comme l’explique un militant. À peine « déconseillée aux moins de 16 ans », Sex in the City est un étalage d’imagerie explicite sur fond rose bonbon, « qui titille les sens et stimule l’imagination » et qui s’en vante. Solidays et Quinzaine des fiertés à Paris : alerte ! Solidays bénéficie du partenariat [financement public !] de la région Île-de-France, de la Ville de Paris, de divers ministères et du Défenseur des droits, mais aussi de la Bill & Melinda Gates Foundation et même de France Galop puisque la « fête » se déroulera à Longchamp. Et vise ouvertement les enfants, comme en témoigne la photo illustrant cet article [ci-haut] : elle figure dans les « visuels » proposés dans l’espace presse de Solidays. Encadrant l’événement dans le temps pour culminer avec la Marche des fiertés le 29 juin à Paris, la Quinzaine des fiertés du 14 au 30 juin « propulse dans la capitale deux semaines d’intense visibilité lesbienne, gaye, bisexuelle et trans » avec des événements d’outing organisés par les journalistes LGBT et des conférences sur les rapports entre religion et « homophobie ». Un temps à ne pas mettre les enfants dehors ? Chut ! En le disant, en cherchant simplement à protéger les vôtres d’un étalage de propos et d’images sexuellement explicites, vous seriez déjà suspect.

    Source via medias-presse.info