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france profonde

  • Les deux France

    Publié par Guy Jovelin le 06 juillet 2022

    Il y a deux France en France. C’est ce que viennent de m’exposer des amis qui ont fait près de 1 000 km à bicyclette dans le centre nord de notre pays. La bicyclette, kilomètre par kilomètre, est le meilleur moyen de découvrir ces réalités qui font la vie quotidienne. Ces cyclo-observateurs ont ainsi découvert la France rurale, la France profonde, celle qui vient des siècles passés. Les habitants, généralement modestes, sont aimables, serviables, détendus. Ils paraissent ne pas avoir de souci écrasant. Ils sont accueillants, décontractés et donnent l’impression de vivre heureux dans la simplicité quotidienne.

    L’alimentation est bonne et pas chère. On peut faire un bon repas pour 30 euros. Les hôtels, parfaitement tenus, affichent également des prix abordables.

    Sans doute, nos campagnes ne sont pas épargnées par la délinquance, mais il s’agit d’une délinquance liée à la nature humaine. La gendarmerie, présente partout, est là pour agir avec efficacité. Dans la France rurale, il est encore possible de vivre sans crainte, paisible et confiant.

    Dans la France urbaine, et donc plus peuplée, c’est tout autre chose. C’est aussi la France, mais c’est une France qu’il vaudrait mieux ne pas connaître.

    Le mot-clé qui caractérise cette France-là, c’est l’insécurité. L’insécurité dans tous les domaines.

    D’abord l’insécurité physique. Il suffit d’ouvrir le journal chaque jour, pour apprendre qu’une ou plusieurs personnes ont été tuées à coups de couteau – plus tout ce qui n’est pas publié. Et on commence de bonne heure. Je lis dans le « Figaro » du 13 juin qu’un gamin de 13 ans a assassiné sa petite amie du même âge. On note aussi que le coup de couteau est souvent suivi d’un Allah ouakbar.

    Les graves incidents qui viennent d’avoir lieu au Stade de France illustrent cette insécurité. On ne s’y reconnaît pas entre Français, Anglais et migrants de toutes origines qui cherchent à s’entretuer. La police elle-même, constamment agressée, a pour consigne de faire preuve de « discernement ». Elle n’a évidemment pas le droit de « tirer dans le tas », ce qui fait qu’agitateurs et agresseurs de toutes origines – ils sont maintenant des millions en France bénéficiant le plus souvent d’allocations officielles – sont pratiquement assurés de l’impunité. Il faut donc s’attendre à de nouveaux incidents de cette nature, qui vont du coup de couteau à l’émeute.

    À cette insécurité physique s’ajoute l’insécurité administrative et d’abord fiscale. On sait que l’impôt sur le revenu et la consommation vous enlève au moins 60 % de votre revenu. S’y ajoute l’impôt immobilier qui peut pratiquement s’approprier la presque totalité de votre patrimoine à la suite de procédures sans fin. Je connais le cas d’un contribuable aux prises avec l’administration discale depuis 10 ans. À ce train-là, la population française se divisera en deux : les fonctionnaires fiscaux et les assujettis qui paieront pour être contrôlés ! Nous serons en Absurdie. N’y sommes-nous pas déjà ?

    Dans cette France-là, on trouve bien sûr des restaurants. Ils sont même très nombreux, certains affichant des menus à 355 euros (sans la boisson). Les clients qui s’y rendent sont ceux qui ont pu échapper au fisc. Ils doivent être très peu nombreux. Ce sont surtout les étrangers, y compris les Chinois, qui arrosent leur menu de quelques bonnes bouteilles de cognac, comme autrefois Mao lui-même. S’offrir quelques bonnes et très onéreuses bouteilles de cognac facilite paraît-il l’élaboration d’une bonne doctrine socialiste…