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gens du voyage

  • « Des toilettes à ciel ouvert » : un grand rassemblement de gens du voyage inquiète le maire de Cabanac-et-Villagrains (33) ; cette commune de 2.400 âmes pourrait accueillir jusqu’à 1.000 caravanes

    Publié par Guy de Laferrière le 12 septembre 2023

    Un rassemblement de gens du voyage est organisé à Cabanac-et-Villagrains (Gironde), du 11 au 26 septembre. Cette commune de 2400 âmes pourrait accueillir jusqu’à 1000 caravanes, ce qui laisse craindre des nuisances et des pollutions.

    Le maire de la commune s’inquiète des conséquences de cet évènement sur l’environnement.

    «Le point noir de ce type de rassemblement, c’est que les gens utilisent la commune comme des toilettes à ciel ouvert», regrette Jean-Georges Clair, maire de Cabanac-et-Villagrains.

    Quinze sanitaires ont été installés sur le site et des bennes sont mises à disposition par la métropole pour les ordures ménagères. Une équipe de nettoyage passera également chaque jour pour nettoyer les excréments autour du site.

    Parmi les autres sources d’inquiétude pour la ville figure la fourniture d’eau potable. «Notre commune a régulièrement des problèmes d’approvisionnement en eau et nous ne voulons pas que l’on coupe l’eau aux habitants pour servir ce grand rassemblement», explique le maire. La question des eaux usées est également préoccupante.

    Le Figaro via fdesouche

  • Longjumeau (91) : trois individus appartenant à la communauté des gens du voyage, connus des services de police, arrêtés par la BRI avec un arsenal d’armes de guerre

    Publié par Guy de Laferrière le 11 septembre 2023

    Une femme et deux hommes, âgés de 33 à 41 ans et tous trois originaires de la communauté des gens du voyage, ont été interpellés durant la nuit de vendredi à samedi à Longjumeau(Essonne) par les fonctionnaires de la brigade de recherche et d’intervention (BRI) de Paris avec un véritable arsenal. Selon les informations d’Actu17, de nombreuses armes étaient dissimulées dans ce fourgon. Les agents ont mis la main sur neuf pistolets, cinq fusils d’assaut et deux pistolets-mitrailleurs de calibres 7,62 et 5,56. Ils ont aussi saisi un fusil à pompe, et trois fusils de chasse. Les suspects transportaient également plusieurs centaines de munitions, des chargeurs, ainsi que des brassards « police », « gendarmerie » et « douane ».

    L’affaire commence il y a un peu moins d’un mois quand les policiers apprennent, grâce à leurs contacts, qu’après le décès de son conjoint en prison, une femme de la communauté souhaite se débarrasser des fusils de son homme. Elle est placée sous surveillance et les enquêteurs comprennent qu’elle a demandé à deux complices de la débarrasser de cette encombrante marchandise. « Elle craignait qu’une équipe de prédateurs ne s’en prennent à elle et ne lui dérobent ces objets », confie une source proche du dossier. Les policiers apprennent alors que le duo doit venir récupérer ces fusils et pistolets. Vendredi soir, ils suivent leurs mouvements grâce aux images de vidéosurveillance.

    Sur une route à deux voies, le véhicule utilitaire des malfaiteurs est bloqué par celui de la BRI. Les policiers interviennent et braquent les malfaiteurs qui n’exercent aucune résistance.

    « Ce sont des malfrats connus des services de police mais ce ne sont pas des pointures du grand banditisme, estime un spécialiste. L’équipement trouvé sur eux montre cependant qu’ils voulaient monter en puissance. » Le trio a été placé en garde à vue dans les locaux de la brigade de répression du banditisme pour association de malfaiteurs et détention d’armes de guerre. […]

    L’équipement des malfaiteurs provient de collectionneurs, de cambriolages et de l’importation provenant de pays qui ont été touchés par les conflits comme l’ex-Yougoslavie.

    Le Parisien via fdesouche

  • L’Houmeau (17) : en tentant d’empêcher l’installation de 200 caravanes de gens du voyage, un maire violemment tabassé, son agression filmée

    Publié par Guy de Laferrière le 21 août 2023

    Samedi 19 août, Jean-Luc Algay, maire de L’Houmeau en Charente-Maritime, a été agressé sur sa commune, alors qu’il tentait d’empêcher l’installation de gens du voyage. Il souffre d’une côte fissurée et d’un important choc psychologique. Une plainte a été déposée rapporte Sud Ouest.

    Aux alentours de 13 heures, l’édile est averti par son adjointe de l’arrivée de gens du voyage près du stade municipal. “J’ai vu un homme en train de démonter une barrière, raconte l’élue. Il m’a dit : ‘Nous avons besoin d’un terrain pour 200 caravanes’. Je leur ai alors répondu qu’ils ne pouvaient rester là“.

    Deux véhicules réussissent à pénétrer sur le terrain avant que l’adjointe ne se place devant les autres. “Je leur ai dit que je ne bougerai pas. Ils m’ont répondu, notamment des femmes et des enfants, qu’ils allaient m’écraser”.

    Le maire arrive quinze de minutes plus tard, avant d’être violenté par un homme. “ll m’a ceinturé d’abord au niveau du visage, puis au thorax. Je sentais des coups pleuvoir. Je n’arrivais pas à reprendre mon souffle. Ils étaient deux ou trois à filmer mon agression“, raconte l’édile auprès de nos confrères.

    La Dépêche via fdesouche

  • Digosville (50) : une prairie servant de pâturage pour des vaches laitières envahie par 200 caravanes de gens du voyage, la gendarmerie se contente de faire la circulation

    Publié par Guy Jovelin le 10 août 2022

    Depuis ce dimanche 7 août 2022 et l’arrivée de plus de 200 caravanes de gens du voyage sur son terrain, à Digosville (Manche), Benoît Garnier, agriculteur est complètement démuni. Il témoigne pour faire réagir les élus.

    « J’ai essayé de bloquer l’accès, mais seul avec ma femme face à tous ces gens… » Benoît Garnier est agriculteur à Digosville (Manche). Ce dimanche 7 août 2022, en début d’après-midi, il est alerté par des voisins qu’un de ses champs est envahi par les gens du voyage. Ni une, ni deux, il grimpe dans la voiture pour les empêcher de s’installer dans ses quatre hectares de prairie nécessaire pour nourrir ses vaches laitières.

    « Quand je suis arrivé, une centaine était déjà entrée. J’ai appelé la gendarmerie, qui était déjà au courant, et arrivait même sur place. Alors je me suis mis en travers pour les arrêter. Mais on se sent vite seul face à plus de 200 caravanes. D’autant que la gendarmerie m’a assuré qu’elle ne pouvait rien faire, pas même m’aider pour qu’ils ne s’installent pas, elle a juste fait la circulation ! »

    Au bout d’une demi-heure, Benoit Garnier se rend à l’évidence, il ne peut rien faire. Il discute avec deux pasteurs de la communauté pour trouver une solution.

    « Ils m’assurent alors qu’ils n’ont aucun terrain pour s’installer. Ils me proposent de l’argent pour louer le terrain, et me font signer un papier. Je n’aurai sûrement pas dû. Mais encore une fois, tout seul face à eux, je me suis senti complètement dépourvu. Qu’est-ce que je pouvais faire ? D’autant que si les pasteurs étaient calmes, les autres étaient plus chauds… » 

    Aujourd’hui, Benoit Garnier se sent complètement impuissant. « Ma prairie va être détruite avec toutes ces caravanes et ce soleil. J’ai appelé l’agglomération, mais personne ne semble avoir de solution. Je ne peux pas porter plainte avec cet accord passé… Si je témoigne c’est surtout pour faire réagir les élus. C’est incroyable que des gens puissent rentrer comme ça, chez vous, sans que personne ne bouge. C’est comme s’ils entraient dans votre jardin ! » soupire-t-il.

    La Presse de la Manche via fdesouche

  • Le coup de gueule du maire de Sainte-Soulle (17) qui se sent « abandonné » par les autorités contre les Gens du voyage qui « bénéficient d’une tolérance insupportable »

    Publié par Guy Jovelin le 09 août 2022

    Plusieurs frênes de huit mètres abattus, un terrain de foot flambant neuf massacré. Mi-juillet, après deux semaines d’occupation illégale, la communauté des gens du voyage de 150 caravanes a mis les voiles et laissé une facture salée à la Ville de Sainte-Soulle. Elle reste d’autant plus en travers de la gorge du maire Bertrand Ayral qu’il se sent « abandonné » par les autorités et totalement impuissant. « Ils bénéficient d’une tolérance insupportable. »

    […]

     

    Pour éviter tout trouble à l’ordre public, les forces de l’ordre constatent. Une position qui exaspère Bertrand Ayral : « on accepte cette situation parce qu’ils sont une centaine. Aucun contrôle d’identité n’est effectué. Ils se branchent sur le réseau d’eau, d’électricité… Une impunité totale. » Selon lui, cette installation, qui a duré quinze jours, monte le préjudice à 30 000 euros entre les travaux de remise en état du stade et les charges. « Nos communes n’ont pas des budgets faramineux. » Il a néanmoins réussi à faire payer la consommation d’eau avant leur départ..

    […]

     

    Moins de quinze jours après le départ du premier convoi, un deuxième est arrivé, dimanche 31 juillet. Une centaine de caravanes sont entrées sur le stade après avoir déplacé des pierres d’une demie tonne. Bertrand Ayral va encore une fois déposer une demande d’expulsion en référé au tribunal.

    Sud-Ouest via fdesouche