Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

grève surprise

  • « Grève surprise » à la SNCF

    Publié par Guy de Laferrière le 15 décembre 2022

    On nous a annoncé, voici quelques jours, une « grève surprise » à la SNCF.

    Comme si c’était une « surprise » puisqu’à chaque période avant les fêtes, la SNCF se met en grève, et nous pouvons déjà le prévoir pour les réveillons de Noël et du Nouvel An.

    Il serait temps de réglementer le droit de grève des services de l’État dans les transports, d’autant plus que, « transition écologique » oblige, l’État nous incite à abandonner la voiture pour le train et les transports en commun.

    Comment voulez-vous que l’on y adhère alors que trains et métros sont soit en travaux, soit en surcapacité, soit en grève.

    Ce pouvoir de nuisance se retrouve également à EDF lorsque quelques grévistes bloquent le pays, en utilisant le « droit constitutionnel à la grève », juste au moment où la remise en route des centrales nucléaires demande, faute d’entretien durant la période Covid, un effort de leur service au risque de se retrouver cet hiver avec des coupures et de nombreux Français qui vont grelotter.

    Sans compter les entreprises qui devront se mettre en chômage technique, voire cesser définitivement leur activité.

    Lorsque nous avons des locataires, voire des squatters, qui ne paient pas leur loyer, l’État a bien prévu ce qu’on appelle la « trêve hivernale » du 1er novembre au 31 mars.

    Pourquoi ne pas l’appliquer également dans ce cas-là et interdire en même temps les grèves dans la production d’énergie ?

    Concernant le transport, nous pourrions également le réglementer en l’interdisant du vendredi soir au lundi matin et pendant les périodes de fête.

    D’autant que ces restrictions toucheraient une partie de salariés plutôt « bien lotis » et qui ne sont pas à plaindre.

    D’ailleurs, la loi existe déjà puisqu’elle prévoit que des restrictions doivent être apportées dans trois cas :

    – En cas d’atteinte à l’ordre public,

    – En cas de nécessité absolue d’assurer le respect du service minimum,

    – En cas de nécessité absolue d’assurer la sécurité.

    Il suffirait donc de préciser plus clairement les interdictions en sachant que, chez nos voisins allemands, les fonctionnaires ou agents du service public n’ont, quant à eux, pas du tout le droit de grève !

     

    Source : les4verites