Publié par Guy Jovelin le 18 mai 2021
Secrétaire général du Parti de la France
Journée internationale contre l’homophobie imaginaire
En ce 17 mai, nous sommes invités à refuser l’intolérance envers l’homosexualité et la transsexualité, sans qu’on sache bien de quelle intolérance il peut bien s’agir, dans un Occident où non seulement chacun jouit de l’égalité des droits, mais où les homosexuels bénéficient même de privilèges.
Car, que ce soit bien clair, ni les « homosexuels » ni les « transsexuels » ne sont discriminés en France, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas moins de droits : ils ne doivent ni se déclarer aux autorités ni porter de signe distinctif, ni payer d’impôt supplémentaire. En outre, il ne leur est interdit ni de travailler dans la fonction publique ni d’être électeur ou éligible. Ils sont donc absolument traités à égalité de ceux qui ne se déclarent pas « homosexuels ». Cette histoire de discrimination est donc un mensonge.
Lorsque le chef de l’Etat commente cette journée en tweetant Aimez qui vous voulez, il participe lui aussi à ce grand mensonge de l’homophobie et de la transphobie car personne, en France, ne peut subir d’interdiction quant au choix du sexe de son partenaire. Il ne s’agit donc pas d’une journée contre d’éventuelles discriminations, qui n’existent pas, mais d’une opération de propagande.
Le plus gros axe de cette propagande est de faire croire que toutes les sexualités et que tous les choix de vie se valent, ce qui est faux.
Les Français utiles au peuple français sont ceux qui donnent la vie à de nouveaux petits Français. Ce sont ceux qui font le choix de la vie et de la loi naturelle. Ceux qui choisissent de se mettre en couple avec une personne de même sexe font également le choix d’un mode de vie stérile, c’est-à-dire sans aucun intérêt pour la perpétuation de l’espèce, en l’occurrence le peuple français, il s’agit donc d’un mode de vie de qualité inférieure, vu dans le cadre de la pérennité de notre civilisation.
Le dire, ce n’est pas discriminer les « homosexuels », c’est rappeler que les choix ont des conséquences, et c’est justement l’inconséquence des « homos » qui fabrique un faux sentiment de discrimination. Les hommes ne sont pas discriminés quand ils ne peuvent pas concevoir entre eux un enfant. Les hommes ne sont pas discriminés quand la cellule de base de la société, fondée sur le mariage et la procréation, se doit depuis la nuit des temps d’être composée d’un homme et d’une femme.
Si je suis un mauvais footballeur, je suis discriminé à partir du moment où l’on m’interdit de m’amuser avec un ballon, mais ce n’est pas une discrimination si je n’ai pas le niveau pour jouer dans l’équipe de Cristiano Ronaldo ou d’Olivier Giroud. L’exemple peut paraître caricatural, et pourtant il pointe toute l’incohérence du discours victimaire LGBT. Il n’y a aucune discrimination là-dedans, seulement des revendications loufoques voire orientées, dirigées contre le modèle de la famille traditionnelle, contre l’institution du mariage et contre la civilisation européenne tout entière.
Alors que des cadres du RN font de l’esprit sur qui est le plus homophobe entre les Occidentaux et les musulmans, le Parti de la France rappelle qu’une famille c’est un père, une mère et leurs enfants ; et que le sacrement du mariage, socle de notre civilisation, doit redevenir l’acte fondateur de nos foyers féconds.