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laxisme de la justice

  • Des Nantais manifestent pour dénoncer l’explosion de l’insécurité dans leur ville et le laxisme de la justice : « Pourquoi les agresseurs sont-ils immédiatement relâchés ? »

    L’insécurité et la justice sont au cœur de leurs actions. (…) Le groupe S2N (Sécurité de Nantes) organise un rassemblement, place Royale, pour « dire stop à l’insécurité » et demander des moyens à la justice de poursuivre et condamner les personnes qui nuisent à la sécurité. Le rassemblement est suivi d’une marche vers le palais de justice.

    « Aujourd’hui, notre ville ne connaît pas une seule journée sans que de multiples agressions se produisent. Vol à l’arraché, vol en réunion, passage à tabac, agression à l’arme blanche, tirs de mortier d’artifice, etc. », dénonce le groupe S2N (Sécurité de Nantes).

    Guillaume, fondateur de l’association S2n ne décolère pas : « Ça continue. C’est même de pire en pire. La semaine dernière, il y a eu des tirs de mortier en pleine terrasse de centre-ville. »

    (…) Les membres de S2N demandent « à la justice, représentée localement par le procureur de la République de Nantes, de réagir. Nous ne pouvons accepter qu’un individu soit arrêté, après de multiples délits, puis immédiatement relâché, et ce plusieurs fois par semaine. Vous pouvez mettre toujours plus de policiers dans les rues, si la justice ne se donne pas les moyens de poursuivre et condamner les personnes qui nuisent à notre sécurité, cette situation n’arrêtera pas de se dégrader ».

    Sur la place Royale, ils se demandent « pourquoi ils ne sont pas punis. Pourquoi ils ne sont pas arrêtés ? Pourquoi ils sont immédiatement relâchés ? Pourquoi il n’y a pas de poursuite ? Pourquoi ? Que fait la justice ? On veut des réponses. » Le mini cortège doit se diriger vers le tribunal.

    (…) Ouest-France via fdesouche

  • Délitement : une nouvelle décision de justice choque les policiers

    Publié par Guy Jovelin le 30 avril 2021

    Délitement : une nouvelle décision de justice choque les policiers

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    2 hommes accusés d’avoir frappé et sérieusement blessé trois policiers à Combs-la-Ville (Seine-et-Marne) dans la nuit de lundi à mardi, ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire, en attendant leur procès qui se déroulera en juin prochain. Cette décision du tribunal de Melun a fait bondir les syndicats de policiers.

    • Une policière âgée de 40 ans souffre d’une fracture de la malléole et ne peut plus poser le pied par terre. 45 jours d’Incapacité totale de travail (ITT) lui ont été attribués.
    • Son collègue, âgé de 24 ans, porte une attelle à une jambe et a une entorse à un genou. Il s’est vu attribuer 15 jours d’ITT.
    • Le troisième policier qui a été frappé au visage, s’est vu prescrire 7 jours d’ITT.

    Le procureur de la République avait requis le placement en détention provisoire des prévenus, qui ont déjà été condamnés à six et huit mois de prison avec sursis en 2018 pour des violences en réunion. Le tribunal a décidé de remettre en liberté les deux frères jumeaux, qui ont été placés sous contrôle judiciaire, jusqu’à leur procès qui se tiendra le 1er juin. Le syndicat Alliance police nationale de Seine-et-Marne dénonce le

    « Laxisme de la justice, quel signal pour les forces de l’ordre ! ».

    Julien Constant, secrétaire départemental de l’Unité SGP Police FO du département, estime que cette décision va

    « générer de l’angoisse pour les collègues, entre les menaces de mort qu’ils ont reçues et le jugement programmé dans plus de trente jours ».

    Encore un exemple du délitement de notre pays, dénoncé par la lettre ouverte des militaires.

     

    Source : lesalonbeige