Publié par Guy Jovelin le 03 octobre 2020
Le retour du petit père Combes.
La décision annoncée vendredi par Macron d'interdire de fait l'école à domicile constitue un acte liberticide et une atteinte scélérate au droit fondamental des parents de choisir le mode d'éducation de leurs enfants. Il en va de même du contrôle renforcé sur les établissements hors contrat qui ne concernera bien entendu pas seulement les écoles coraniques.
Sous couvert de lutter contre l'expansion islamique qu'il est incapable d'endiguer — alors que très peu d'enfants musulmans sont concernés et que ces mesures n'auront bien évidemment aucun effet sur l'ancrage pernicieux de l'islam politique dans la société française — le pouvoir renoue avec les pires pratiques du laïcisme militant, idéologique, obsessionnel et hystérique de la troisième République. Macron a précisé que cette décision était, en matière d'enseignement, la plus importante depuis la loi du 28 mars 1882, dite loi Jules Ferry, sur l'instruction primaire obligatoire.
Elle est surtout la plus hostile aux traditions françaises depuis l'application des méthodes et des principes anti-chrétiens du "Petit père Combes".
Liberté d'expression et de pensée muselée, liberté d'aller et venir limitée, libertés économiques encadrées, libertés politiques bafouées, libertés collectives et personnelles réduites, libertés familiales supprimées... Le régime se radicalise et cette République se rue dans une fuite en avant totalitaire et concentrationnaire pour tenter d'y trouver les conditions de sa survie.
Jean-François Touzé.