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marie

  • 15 août : Assomption. Fête nationale française. Vœu de Louis XIII

    Publié par Guy de Laferrière le 15 août 2024

    L’Assomption désigne l’élévation aux Cieux de la mère du Christ, corps et âme.

    La Sainte Vierge – qui selon la doctrine catholique, tient dans la Création une place si particulière – quitta ce monde d’une façon extraordinaire : son corps fut préservé de la corruption que connaissent les cadavres, tout comme son âme avait été préservée de la corruption du péché.

    C’est la principale fête mariale. L’Assomption est un dogme.

    En France, s’ajoute au 15 août le caractère de fête nationale, depuis Louis XIII.

    Voyez ci-dessous, en comparant les origines des deux « fêtes nationales », comme on est loin du 14 juillet qui commémore la naissance mythologique de la République dans la haine et dans un bain de sang bien réels….

    Le voeu :

    En 1637, après vingt-deux ans de mariage, le roi Louis XIII n’avait toujours pas d’héritier et la France était dans une guerre difficile.

    Le souverain prépara un vœu qui consacrerait la France à Notre-Dame de l’Assomption, plaçant la nation sous la protection de la Sainte Vierge ; on disait qu’il y pensait depuis longtemps.

    En novembre 1637, un texte fut enfin soumis au Parlement.
    Puis soudain, la bonne nouvelle tomba : la Reine était enceinte !

    Le vœu fut finalement signé par le Roi le 10 février 1638, comme un remerciement, et instaura les processions du 15 août en hommage à Notre-Dame de l’Assomption.

    Le 5 septembre 1638, naquit le dauphin de France, futur Louis XIV.
    Du fait de sa naissance vue comme quasi-miraculeuse, il reçut le nom significatif de Louis-Dieudonné (« donné par Dieu »).

    Ce vœu fut publié sous la forme d’un édit dont voici le texte intégral :

    « Dieu qui élève les rois au trône de leur grandeur, non content de nous avoir donné l’esprit qu’il départ à tous les princes de la terre pour la conduite de leurs peuples, a voulu prendre un soin si spécial et de notre personne et de notre Etat, que nous ne pouvons considérer le bonheur du cours de notre règne, sans y voir autant d’effets merveilleux de sa bonté, que d’accidents qui nous pouvaient perdre.  »

    Lorsque nous sommes entrés au gouvernement de cette couronne, la faiblesse de notre âge donna sujet à quelques mauvais esprits d’en troubler la tranquillité; mais cette main divine soutint avec tant de force la justice de notre cause, que l’on vit en même temps la naissance et la fin de ces pernicieux desseins. En divers autres temps, l’artifice des hommes et la malice du diable ayant suscité et fomenté des divisions non moins dangereuses pour notre couronne que préjudiciables au repos de notre maison, il lui a plu en détourner le mal avec autant de douceur que de justice. La rebellion de l’hérésie ayant aussi formé un parti dans l’Etat, qui n’avait d’autre but que de partager notre autorité, il s’est servi de nous pour en abattre l’orgueil, et a permis que nous ayons relevé ses saints autels en tous les lieux où la violence de cet injuste parti en avait ôté les marques.

    Quand nous avons entrepris la protection de nos alliés, il a donné des succès si heureux à nos armes, qu’à la vue de toute l’Europe, contre l’espérance de tout le monde, nous les avons rétablis en la possession de leurs Etats dont ils avaient été dépouillés. Si les plus grandes forces des ennemis de cette couronne, se sont ralliées pour conspirer sa ruine, il a confondu leurs ambitieux desseins pour faire voir à toutes les nations que, comme sa providence a fondé cet Etat, sa bonté le conserve et sa puissance le défend.

    Prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre Etat, notre couronne et nos sujets

    Tant de grâces si évidentes font que pour n’en différer pas la reconnaissance, sans attendre la paix, qui nous viendra de la même main dont nous les avons reçues, et que nous désirons avec ardeur pour en faire sentir les fruits aux peuples qui nous sont commis, nous avons cru être obligés, nous prosternant aux pieds de sa majesté divine que nous adorons en trois personnes, à ceux de la Sainte Vierge et de la sacrée croix, où nous vénérons l’accomplissement des mystères de notre rédemption par la vie et la mort du Fils de Dieu en notre chair, de nous consacrer à la grandeur de Dieu par son Fils rabaissé jusqu’à nous et à ce Fils par sa Mère élevée jusqu’à lui ; en la protection de laquelle nous mettons particulièrement notre personne, notre Etat, notre couronne et tous nos sujets pour obtenir par ce moyen celle de la Sainte Trinité, par son intercession et de toute la cour céleste par son autorité et exemple, nos mains n’étant pas assez pures pour présenter nos offrandes à la pureté même, nous croyons que celles qui ont été dignes de le porter, les rendront hosties agréables et c’est chose bien raisonnable qu’ayant été médiatrice de ces bienfaits, elle le soit de nos actions de grâces.

    A ces causes, nous avons déclaré et déclarons que prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre Etat, notre couronne et nos sujets, la suppliant de nous vouloir inspirer une sainte conduite et défendre avec tant de soin ce royaume contre l’effort de tous ses ennemis, que, soit qu’il souffre le fléau de la guerre, ou jouisse de la douceur de la paix que nous demandons à Dieu de tout notre cœur, il ne sorte point des voies de la grâce qui conduisent à celles de la gloire. Et afin que la postérité ne puisse manquer à suivre nos volontés en ce sujet, pour monument et marque immortelle de la consécration présente que nous faisons, nous ferons construire de nouveau le grand autel de l’Eglise cathédrale de Paris avec une image de la Vierge qui tienne en ses bras celle de son précieux Fils descendu de la Croix et où nous serons représentés aux pieds du Fils et de la Mère comme leur offrant notre couronne et notre sceptre.

    Exhortons pareillement tous les archevêques et évesques de notre royaume et néanmoins leur enjoignons de faire célébrer la même solennité en leurs églises épiscopales et autres églises de leur diocèse

    Nous admonestons le sieur archevêque de Paris et néanmoins lui enjoignons que tous les ans le jour et fête de l’Assomption, il fasse faire commémoration de notre présente déclaration à la grand’messe qui se dira en son Eglise cathédrale et qu’après les vêpres du dit jour, il soit fait une procession en la dite Eglise à laquelle assisteront toutes les compagnies souveraines et le corps de ville, avec pareille cérémonie que celle qui s’observe aux processions générales les plus solennelles; ce que nous voulons aussi être fait en toutes les églises tant paroissiales que celles des monastères de la dite ville et faubourgs et en toutes les villes, bourgs et villages du dit diocèse de Paris.

    Exhortons pareillement tous les archevêques et évesques de notre royaume et néanmoins leur enjoignons de faire célébrer la même solennité en leurs églises épiscopales et autres églises de leur diocèse; entendant qu’à la dite cérémonie les Cours de Parlement et autres compagnies souveraines et les principaux officiers de ville y soient présents ; et d’autant qu’il y a plusieurs épiscopales qui ne sont pas dédiées à la Vierge, nous exhortons les dits archevesques et évesques en ce cas de lui dédier la principale chapelle des dites Eglises pour y être faite la dite cérémonie et d’y élever un autel avec un ornement convenable à une action si célèbre et d’admonester tous nos Peuples d’avoir une dévotion particulière a la Vierge, d’implorer en ce jour sa protection afin que sous une si puissante patronne notre royaume soit à couvert de toutes les entreprises de ses ennemis, qu’il jouisse largement d’une bonne paix ; que Dieu y soit servi et révéré si saintement à la dernière fin pour laquelle nous avons été créés ; car tel est notre plaisir.

    Louis,
    par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre

     

    Source : contre-info

  • Dimanche 8 décembre 2019 – L’Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie – 2ème Dimanche de l’Avent

    Publié par Guy Jovelin le 08 décembre 2019

    Ecrit par Fabien Laurent

    Sanctoral

    L’Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie.

    Fête d’obligation dans les pays non soumis au Concordat. Ayant décidé de toute éternité de faire qe Marie la Mère du Verbe Incarné, Dieu voulut qu’elle écrasât dès le premier instant de sa conception la tête du serpent. Il l’entoura d’une parure de sainteté et fit de son âme, qu’il préserva de toute tache, une habitation digne de son Fils. La fête actuelle de l’Immaculée-Conception a connu plus d’un précédent. Dès le VIIIe siècle on célébrait en Orient le 9 décembre une fête de la « Conception » de la Vierge, que l’on retrouve au IXe siècle en Irlande le 3 mai, et au XIe siècle en Angleterre le 8 décembre. Dans la controverse théologique qui naquit à cette époque sur l’objet de la fête et la croyance qu’elle impliquait, les bénédictins avec saint Anselme (en 1209) et plus tard les franciscains avec Duns Scot (en 1308) soutinrent le privilège de l’Immaculée-Conception proprement dite et favorisèrent ainsi une nouvelle expansion de la fête. Au XVe siècle, le Pape Sixte IV fit construire au Vatican une chapelle qui porte son nom, la chapelle sixtine, en l’honneur de la Conception de la Vierge. Enfin, le 8 décembre 1854, Pie IX, se faisant l’écho de toute la tradition chrétienne, proclama solennellement l’Immaculée-Conception de la sainte Vierge comme l’un des dogmes de notre foi. Comme l’aurore, messagère du jour, Marie précède l’astre qui à Noël illuminera le monde des âmes. La dévotion à la Mère du Sauveur prend une place importante dans la liturgie de l’Avent. La période qui va de l’Avent à la Chandeleur constitue la saison mariale par excellence, les véritables « mois de Marie » de l’année liturgique.

    Martyrologe

    La Conception Immaculée de la glorieuse et toujours Vierge Marie, Mère de Dieu, qui, par un insigne privilège de Dieu, fut, comme l’a solennellement défini en ce jour le souverain pontife Pie IX, totalement préservée de la tache du péché originel.

    A Trèves, saint Euchaire, disciple du bienheureux Apôtre Pierre et premier évêque de cette ville.

    A Alexandrie, saint Macaire martyr. Au temps de l’empereur Dèce, comme le juge s’efforçait par toutes sortes d’arguments de lui faire renier le Christ, il n’en apportait que plus de constance à professer sa foi; il fut alors condamné à être brûlé vif.

    En Chypre saint Sophrone évêque. Il devint l’admirable protecteur des petits, des orphelins et des veuves, le recours des pauvres et de tous les opprimés.

    Au monastère de Luxeuil, en France, saint Romaric abbé. Après avoir occupé le premier rang à la cour du roi Théodebert, il renonça au monde et surpassa ses frères par son exactitude à observer la discipline monastique.

    A Constantinople, saint Patape solitaire, célèbre par ses vertus et ses miracles.

    A Rome, l’invention des saints martyrs Némèse diacre, sa fille, la vierge LucilleSymphrone, le tribun Olympe, sa femme Exupérie et leur fils Théodule. Leur mémoire est mentionnée le 8 des calendes de septembre (25 août).

    A Vérone, l’ordination de saint Zénon évêque.

    2ème Dimanche de l’Avent – STATION A SAINTE-CROIX-EN-JERUSALEM

    Privilégié de 2ème classe. Semi-double. Ornements violets

    “Jean envoya deux de ses disciples demander au Christ : Etes-vous celui qui doit venir ? ” (Évangile : S. Mat. 11, 2).

    La liturgie de ce dimanche est remplie de la pensée d’Isaïe, qui fut le prophète par excellence de l’avènement du Rédempteur.

    C’est sa voix que l’Église nous fait entendre dans l’Introït ; c’est l’écho de sa voix que saint Paul recueille dans l’Epître et Notre-Seigneur dans l’Évangile, pour marquer l’un et l’autre que les oracles du grand prophète trouvent leur accomplissement dans la venue du Messie. La place faite à Isaïe dans la liturgie de l’Avent déborde d’ailleurs de beaucoup ce second dimanche; il n’est pas de jour où l’Église ne fasse lire à Matines quelque passage de ses prophéties ; les lectures de la messe du Samedi des Quatre-Temps lui sont toutes empruntées , et dans la nuit de Noël c’est encore ses propres paroles qui serviront à chanter, avec l’Emmanuel né de la Vierge pour sauver son peuple, la joie d’une Jérusalem agrandie aux dimensions du monde et les divines grandeurs du Prince de la Paix.

    La station se fait à Rome en la basilique dite de Sainte-Croix-en-Jérusalem, où se conserve une partie Importante du bois de la croix envoyée de Jérusalem au moment de la découverte de la croix du Sauveur.

     

    Source : medias-presse.info

  • Testament de Marie-Antoinette, reine de France assassinée par les républicains un 16 octobre

    Publié par Guy Jovelin le 16 octobre 2019

    Le 16 octobre 1793, à 4h30 du matin, soit 8 heures avant son exécution, la Reine rédige sa dernière lettre, à l’adresse de la sœur de Louis XVI, Marie-Elisabeth.
    Ce sera son émouvant testament.

    «C’est à vous, ma sœur, que j’écris pour la dernière fois : je viens d’être condamnée non pas à une mort honteuse, elle ne l’est que pour les criminels, mais à aller rejoindre votre frère, comme lui, innocente, j’espère montrer la même fermeté que lui dans ces derniers moments.

    Je suis calme comme on l’est quand la conscience ne reproche rien ; j’ai un profond regret d’abandonner mes pauvres enfants : vous savez que je n’existais que pour eux et vous, ma bonne et tendre sœur. Vous qui avez, par votre amitié, tout sacrifié pour être avec nous, dans quelle position je vous laisse! J’ai appris, par le plaidoyer même du procès, que ma fille était séparée de vous. Hélas! la pauvre enfant, je n’ose pas lui écrire, elle ne recevrait pas ma lettre ; je ne sais même pas si celle-ci vous parviendra : recevez pour eus deux ici ma bénédiction. J’espère qu’un jour, lorsqu’ils seront plus grands, ils pourront se réunir avec vous, et jouir en entier de vos tendres soins.

    Qu’ils pensent tous deux à ce que je n’ai cessé de leur inspirer : que les principes et l’exécution exacte de ses devoirs sont la première base de la vie ; que leur amitié et leur confiance mutuelle en feront le bonheur. Que ma fille sente qu’à l’âge qu’elle a elle doit toujours aider son frère par des conseils que l’expérience qu’elle aura de plus que lui et son amitié pourront lui inspirer; que mon fils, à son tour, rende a sa sœur tous les soins, les services que l’amitié peut inspirer ; qu’ils sentent enfin tous deux que, dans quelque position où ils pourront se trouver, ils ne seront vraiment heureux que par leur union. Qu’ils prennent exemple de nous : combien, dans nos malheurs notre amitié nous a donné de consolation; et dans le bonheur on jouit doublement, quand on peut le partager avec un ami ; et où en trouver de plus tendre, de plus cher que dans sa propre famille ? Que mon fils n’oublie jamais, les derniers mots de son père, que je lui répète expressément :  » qu’il ne cherche jamais à venger notre mort. »

    J’ai à vous parler d’une chose bien pénible à mon cœur. Je sais combien cet enfant doit vous avoir fait de la peine; pardonnez-lui, ma chère sœur ; pensez à l’âge qu’il a, et combien il est facile de l’aire dire à un enfant ce qu’on veut, et même ce qu’il ne comprend pas : un jour viendra, j’espère, où il ne, sentira que mieux tout le prix de vos bontés et de votre tendresse pour tous deux. Il me reste à vous confier encore, mes dernières pensées; J’aurais voulu les, écrire dès le commencement du procès ; mais outre qu’on ne me laissait pas écrire, la marche en a été si rapide que je n’en aurais réellement pas eu le ténus.

    Je meurs dans la religion catholique, apostolique et romaine, dans celle de mes pères, dans celle où j’ai été élevée, et que j’ai toujours professée ; n’ayant aucune consolation spirituelle à attendre, ne sachant pas s’il existe encore ici des prêtres de cette religion, et même le lieu où je suis les exposerait trop, s’ils y entraient une fois, je demande sincèrement pardon à Dieu de toutes les fautes que j’ai pu commettre depuis que j’existe. J’espère que, dans sa bouté, il voudra bien recevoir mes derniers vœux, ainsi que ceux que je fais depuis long-tems pour qu’il veuille bien recevoir mon âme dans sa miséricorde et sa bonté. Je demande pardon à tous ceux que je connais, et à vous, ma sœur, en particulier, de toutes les peines que, sans le vouloir, j’aurais pu vous causer. Je pardonne à tous mes ennemis le mal qu’ils m’ont fait. Je dis ici adieu à mes tantes et à tous mes frères et sœurs. J’avais des amis; l’idée d’en être séparée pour jamais et leurs peines sont un des plus grands regrets que j’emporte en mourant ; qu’ils sachent, du moins, que, jusqu’à mon dernier moment, j’ai pensé à eux. Adieu, ma bonne et tendre sœur; puisse cette lettre vous arriver! Pensez toujours à moi; je vous embrasse de tout mon cœur, ainsi que ces pauvres et chers enfans : mon Dieu ! qu’il est déchirant de les quitter pour toujours. Adieu, adieu, je ne vais plus m’occuper que de mes devoirs spirituels. Comme je ne suis pas libre dans mes actions, on m’amènera peut-être un prêtre ; mais je proteste ici que je ne lui dirai pas un mot, et que je le traiterai comme un être absolument étranger. [1]»

     

    Source : contre-info

    References

    1. La reine désigne ici les prêtres « assermentés », c’est-à-dire qui ont prêté le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé, condamnée par Rome,  et qui sont considérés comme ne faisant plus partie de l’Eglise catholique.
  • Matteo Salvini a confié “au Coeur Immaculé de Marie le destin de l’Italie”

    Publié par Guy Jovelin le 28 mai 2019

     

    La claque la plus forte en Italie avec la victoire de Salvini, c’est probablement les évêques italiens qui l’ont reçue. Sous les auspices de la CEI (Conférence épiscopale italienne), ils ont conduit une aigre campagne électorale contre le ministre de l’Intérieur italien.

    Ces évêques conciliaires radical-chic ne toléraient pas que l’on exhibe les symboles religieux. Dans une Europe qui a fait du laïcisme son mot d’ordre et qui a effacé ses racines chrétiennes pour ne pas faire d’ombre à la minorité islamique, le choix du président de la CEI, Mgr Gualtiero Bassetti, et de ses camarades de route immigrationnistes, de barrer le chemin au « populisme » antichambre disaient-ils du fascisme noir, a été proprement inadmissible. Ils l’ont fait pour frapper le leader de la Ligue qui a fermé les ports et les robinets des fonds pour l’accueil inconditionnel.

    Lundi ils se sont réveillés groggy. Et c’est le ciel qui leur est tombé sur la tête au lendemain des élections. 

    Matteo Salvini, le grand vainqueur italien de ces élections européennes, lors d’une conférence de presse dans la nuit de dimanche à lundi, a déclaré après avoir embrassé le crucifix :

    “Les urnes closes, on peut remercier à cœur ouvert sans être accusé de vouloir instrumentaliser. Comme je l’ai fait, parce que j’y croyais, j’y crois, que j’y croyais avant le vote, et que j’y crois depuis des années, je remercie Qui est la-haut. Il n’aide pas Matteo Salvini et la Ligue, mais Il aide l’Italie et l’Europe à retrouver l’espérance, ses racines, sa sécurité et son futur. »

    Et de rappeler qu’il a confié « au Cœur Immaculé de Marie non pas le vote et le succès d’un parti mais le destin d’un pays et d’un continent ».

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info