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marie

  • Dimanche 8 décembre 2019 – L’Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie – 2ème Dimanche de l’Avent

    Publié par Guy Jovelin le 08 décembre 2019

    Ecrit par Fabien Laurent

    Sanctoral

    L’Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie.

    Fête d’obligation dans les pays non soumis au Concordat. Ayant décidé de toute éternité de faire qe Marie la Mère du Verbe Incarné, Dieu voulut qu’elle écrasât dès le premier instant de sa conception la tête du serpent. Il l’entoura d’une parure de sainteté et fit de son âme, qu’il préserva de toute tache, une habitation digne de son Fils. La fête actuelle de l’Immaculée-Conception a connu plus d’un précédent. Dès le VIIIe siècle on célébrait en Orient le 9 décembre une fête de la « Conception » de la Vierge, que l’on retrouve au IXe siècle en Irlande le 3 mai, et au XIe siècle en Angleterre le 8 décembre. Dans la controverse théologique qui naquit à cette époque sur l’objet de la fête et la croyance qu’elle impliquait, les bénédictins avec saint Anselme (en 1209) et plus tard les franciscains avec Duns Scot (en 1308) soutinrent le privilège de l’Immaculée-Conception proprement dite et favorisèrent ainsi une nouvelle expansion de la fête. Au XVe siècle, le Pape Sixte IV fit construire au Vatican une chapelle qui porte son nom, la chapelle sixtine, en l’honneur de la Conception de la Vierge. Enfin, le 8 décembre 1854, Pie IX, se faisant l’écho de toute la tradition chrétienne, proclama solennellement l’Immaculée-Conception de la sainte Vierge comme l’un des dogmes de notre foi. Comme l’aurore, messagère du jour, Marie précède l’astre qui à Noël illuminera le monde des âmes. La dévotion à la Mère du Sauveur prend une place importante dans la liturgie de l’Avent. La période qui va de l’Avent à la Chandeleur constitue la saison mariale par excellence, les véritables « mois de Marie » de l’année liturgique.

    Martyrologe

    La Conception Immaculée de la glorieuse et toujours Vierge Marie, Mère de Dieu, qui, par un insigne privilège de Dieu, fut, comme l’a solennellement défini en ce jour le souverain pontife Pie IX, totalement préservée de la tache du péché originel.

    A Trèves, saint Euchaire, disciple du bienheureux Apôtre Pierre et premier évêque de cette ville.

    A Alexandrie, saint Macaire martyr. Au temps de l’empereur Dèce, comme le juge s’efforçait par toutes sortes d’arguments de lui faire renier le Christ, il n’en apportait que plus de constance à professer sa foi; il fut alors condamné à être brûlé vif.

    En Chypre saint Sophrone évêque. Il devint l’admirable protecteur des petits, des orphelins et des veuves, le recours des pauvres et de tous les opprimés.

    Au monastère de Luxeuil, en France, saint Romaric abbé. Après avoir occupé le premier rang à la cour du roi Théodebert, il renonça au monde et surpassa ses frères par son exactitude à observer la discipline monastique.

    A Constantinople, saint Patape solitaire, célèbre par ses vertus et ses miracles.

    A Rome, l’invention des saints martyrs Némèse diacre, sa fille, la vierge LucilleSymphrone, le tribun Olympe, sa femme Exupérie et leur fils Théodule. Leur mémoire est mentionnée le 8 des calendes de septembre (25 août).

    A Vérone, l’ordination de saint Zénon évêque.

    2ème Dimanche de l’Avent – STATION A SAINTE-CROIX-EN-JERUSALEM

    Privilégié de 2ème classe. Semi-double. Ornements violets

    “Jean envoya deux de ses disciples demander au Christ : Etes-vous celui qui doit venir ? ” (Évangile : S. Mat. 11, 2).

    La liturgie de ce dimanche est remplie de la pensée d’Isaïe, qui fut le prophète par excellence de l’avènement du Rédempteur.

    C’est sa voix que l’Église nous fait entendre dans l’Introït ; c’est l’écho de sa voix que saint Paul recueille dans l’Epître et Notre-Seigneur dans l’Évangile, pour marquer l’un et l’autre que les oracles du grand prophète trouvent leur accomplissement dans la venue du Messie. La place faite à Isaïe dans la liturgie de l’Avent déborde d’ailleurs de beaucoup ce second dimanche; il n’est pas de jour où l’Église ne fasse lire à Matines quelque passage de ses prophéties ; les lectures de la messe du Samedi des Quatre-Temps lui sont toutes empruntées , et dans la nuit de Noël c’est encore ses propres paroles qui serviront à chanter, avec l’Emmanuel né de la Vierge pour sauver son peuple, la joie d’une Jérusalem agrandie aux dimensions du monde et les divines grandeurs du Prince de la Paix.

    La station se fait à Rome en la basilique dite de Sainte-Croix-en-Jérusalem, où se conserve une partie Importante du bois de la croix envoyée de Jérusalem au moment de la découverte de la croix du Sauveur.

     

    Source : medias-presse.info

  • Testament de Marie-Antoinette, reine de France assassinée par les républicains un 16 octobre

    Publié par Guy Jovelin le 16 octobre 2019

    Le 16 octobre 1793, à 4h30 du matin, soit 8 heures avant son exécution, la Reine rédige sa dernière lettre, à l’adresse de la sœur de Louis XVI, Marie-Elisabeth.
    Ce sera son émouvant testament.

    «C’est à vous, ma sœur, que j’écris pour la dernière fois : je viens d’être condamnée non pas à une mort honteuse, elle ne l’est que pour les criminels, mais à aller rejoindre votre frère, comme lui, innocente, j’espère montrer la même fermeté que lui dans ces derniers moments.

    Je suis calme comme on l’est quand la conscience ne reproche rien ; j’ai un profond regret d’abandonner mes pauvres enfants : vous savez que je n’existais que pour eux et vous, ma bonne et tendre sœur. Vous qui avez, par votre amitié, tout sacrifié pour être avec nous, dans quelle position je vous laisse! J’ai appris, par le plaidoyer même du procès, que ma fille était séparée de vous. Hélas! la pauvre enfant, je n’ose pas lui écrire, elle ne recevrait pas ma lettre ; je ne sais même pas si celle-ci vous parviendra : recevez pour eus deux ici ma bénédiction. J’espère qu’un jour, lorsqu’ils seront plus grands, ils pourront se réunir avec vous, et jouir en entier de vos tendres soins.

    Qu’ils pensent tous deux à ce que je n’ai cessé de leur inspirer : que les principes et l’exécution exacte de ses devoirs sont la première base de la vie ; que leur amitié et leur confiance mutuelle en feront le bonheur. Que ma fille sente qu’à l’âge qu’elle a elle doit toujours aider son frère par des conseils que l’expérience qu’elle aura de plus que lui et son amitié pourront lui inspirer; que mon fils, à son tour, rende a sa sœur tous les soins, les services que l’amitié peut inspirer ; qu’ils sentent enfin tous deux que, dans quelque position où ils pourront se trouver, ils ne seront vraiment heureux que par leur union. Qu’ils prennent exemple de nous : combien, dans nos malheurs notre amitié nous a donné de consolation; et dans le bonheur on jouit doublement, quand on peut le partager avec un ami ; et où en trouver de plus tendre, de plus cher que dans sa propre famille ? Que mon fils n’oublie jamais, les derniers mots de son père, que je lui répète expressément :  » qu’il ne cherche jamais à venger notre mort. »

    J’ai à vous parler d’une chose bien pénible à mon cœur. Je sais combien cet enfant doit vous avoir fait de la peine; pardonnez-lui, ma chère sœur ; pensez à l’âge qu’il a, et combien il est facile de l’aire dire à un enfant ce qu’on veut, et même ce qu’il ne comprend pas : un jour viendra, j’espère, où il ne, sentira que mieux tout le prix de vos bontés et de votre tendresse pour tous deux. Il me reste à vous confier encore, mes dernières pensées; J’aurais voulu les, écrire dès le commencement du procès ; mais outre qu’on ne me laissait pas écrire, la marche en a été si rapide que je n’en aurais réellement pas eu le ténus.

    Je meurs dans la religion catholique, apostolique et romaine, dans celle de mes pères, dans celle où j’ai été élevée, et que j’ai toujours professée ; n’ayant aucune consolation spirituelle à attendre, ne sachant pas s’il existe encore ici des prêtres de cette religion, et même le lieu où je suis les exposerait trop, s’ils y entraient une fois, je demande sincèrement pardon à Dieu de toutes les fautes que j’ai pu commettre depuis que j’existe. J’espère que, dans sa bouté, il voudra bien recevoir mes derniers vœux, ainsi que ceux que je fais depuis long-tems pour qu’il veuille bien recevoir mon âme dans sa miséricorde et sa bonté. Je demande pardon à tous ceux que je connais, et à vous, ma sœur, en particulier, de toutes les peines que, sans le vouloir, j’aurais pu vous causer. Je pardonne à tous mes ennemis le mal qu’ils m’ont fait. Je dis ici adieu à mes tantes et à tous mes frères et sœurs. J’avais des amis; l’idée d’en être séparée pour jamais et leurs peines sont un des plus grands regrets que j’emporte en mourant ; qu’ils sachent, du moins, que, jusqu’à mon dernier moment, j’ai pensé à eux. Adieu, ma bonne et tendre sœur; puisse cette lettre vous arriver! Pensez toujours à moi; je vous embrasse de tout mon cœur, ainsi que ces pauvres et chers enfans : mon Dieu ! qu’il est déchirant de les quitter pour toujours. Adieu, adieu, je ne vais plus m’occuper que de mes devoirs spirituels. Comme je ne suis pas libre dans mes actions, on m’amènera peut-être un prêtre ; mais je proteste ici que je ne lui dirai pas un mot, et que je le traiterai comme un être absolument étranger. [1]»

     

    Source : contre-info

    References

    1. La reine désigne ici les prêtres « assermentés », c’est-à-dire qui ont prêté le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé, condamnée par Rome,  et qui sont considérés comme ne faisant plus partie de l’Eglise catholique.
  • Matteo Salvini a confié “au Coeur Immaculé de Marie le destin de l’Italie”

    Publié par Guy Jovelin le 28 mai 2019

     

    La claque la plus forte en Italie avec la victoire de Salvini, c’est probablement les évêques italiens qui l’ont reçue. Sous les auspices de la CEI (Conférence épiscopale italienne), ils ont conduit une aigre campagne électorale contre le ministre de l’Intérieur italien.

    Ces évêques conciliaires radical-chic ne toléraient pas que l’on exhibe les symboles religieux. Dans une Europe qui a fait du laïcisme son mot d’ordre et qui a effacé ses racines chrétiennes pour ne pas faire d’ombre à la minorité islamique, le choix du président de la CEI, Mgr Gualtiero Bassetti, et de ses camarades de route immigrationnistes, de barrer le chemin au « populisme » antichambre disaient-ils du fascisme noir, a été proprement inadmissible. Ils l’ont fait pour frapper le leader de la Ligue qui a fermé les ports et les robinets des fonds pour l’accueil inconditionnel.

    Lundi ils se sont réveillés groggy. Et c’est le ciel qui leur est tombé sur la tête au lendemain des élections. 

    Matteo Salvini, le grand vainqueur italien de ces élections européennes, lors d’une conférence de presse dans la nuit de dimanche à lundi, a déclaré après avoir embrassé le crucifix :

    “Les urnes closes, on peut remercier à cœur ouvert sans être accusé de vouloir instrumentaliser. Comme je l’ai fait, parce que j’y croyais, j’y crois, que j’y croyais avant le vote, et que j’y crois depuis des années, je remercie Qui est la-haut. Il n’aide pas Matteo Salvini et la Ligue, mais Il aide l’Italie et l’Europe à retrouver l’espérance, ses racines, sa sécurité et son futur. »

    Et de rappeler qu’il a confié « au Cœur Immaculé de Marie non pas le vote et le succès d’un parti mais le destin d’un pays et d’un continent ».

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info