Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mensonges

  • Le Pr Didier Raoult répond aux mensonges de Mediapart

    Publié par Guy Jovelin le 28 octobre 2021

     

    Les chiens sont lâchés contre le Pr Raoult. Avant-garde de Big Pharma, Médiapart montre les crocs. Mais pourquoi la loi Avia ne s’applique-t-elle pas à tant de haine ? Et d’ailleurs pourquoi tant de haine ? Ah ! elle est belle l’attaque sans argument, le scud sans munition ! On vous a déjà montré l’embrouille dans cet article .

     

     

     

    Sans l’OMS pas de salut, et pourtant…

    Quels sont les « arguments » de Médiapart ? La première banderille : sulfadiazine et minocycline, deux composants du cocktail utilisé à l’IHU de Marseille pour soigner la tuberculose, ne sont pas approuvés par l’OMS.
    Sur le site de l’OMS, p 108, les médicaments préconisés pour la tuberculose sont l’isoniazide, la rifampicine, la pyrazinamide, l’éthambutol et la streptomycine. Ce sont les premiers à avoir été découverts en 1946-1948. Ils se sont révélés soit inefficaces contre la tuberculose pulmonaire (streptomycine), soit trop longs à administrer pour être efficaces (18 mois dans les années 60), car les patients des pays pauvres ne suivent pas le protocole jusqu’au bout (voir la conférence du Pr Jacques Grosset). Et quand on dit pas efficaces, cela veut dire 1,2 à 1,6 million de morts par an.

    Sulfadiazine et minocycline, utilisés à l’IHU de Marseille, ont pourtant été approuvés par l’ANSM : la sulfadiazine dans le traitement de la toxoplasmose et la minocycline contre l’acnée.
    Outre la liberté de prescription du médecin (fort mise à mal actuellement), l’ordre des Médecins prévoit qu’il est licite d’utiliser des médicaments hors AMM. Rien n’interdit de les utiliser pour une autre maladie que celle qu’ils ont traitée à l’origine.
    Le Pr Chabrière signale une étude de 2013 du Pr Drancourt (IHU de Marseille) sur la sulfadiazine concluant à l’efficacité de cette sulfamide comme alternative aux antibiotiques antituberculeux.

    Des médicaments connus de tous, sauf de Médiapart

    Deuxième banderille : les deux autres médicaments faisant partie de cette « expérimentation », affirme Médiapart, sans se soucier ni de prouver qu’il y a eu expérimentation ni de préciser les noms des médicaments, ne sont pas considérés comme les plus performants contre la tuberculose. Le Pr Raoult est certainement moins compétent que la journaliste de Médiapart, mais lui, il connaît le nom de ces médicaments. Il s’agit de deux traitements de la lèpre, la moxifloxacine et la clofazimine. Quant à une pseudo expérimentation, il s’en explique. La journaliste de Médiapart n’est pas outillée intellectuellement pour faire la différence entre expérimentation et traitement. Les explications psychologiques de Didier Raoult des méfaits de lobbies qui brassent des milliards et interdisent la recherche en France sont moins convaincantes que ses arguments scientifiques. Disons qu’il se refuse à hausser le ton.

    Le Pr Jacques Grosset était le numéro 1 mondial du traitement de la tuberculose. Ses recherches à La Pitié-Salpêtrière, puis à l’université John Hopkins, avaient deux objectifs :
    – réduire la durée du traitement de la tuberculose
    – traiter les bactéries résistant aux antibiotiques actuels à cause de traitements interrompus. Les deux problèmes sont liés : des traitements sont interrompus parce que leur durée est très longue et créent des bactéries qui leur résistent.

    Premier objectif des médecins et chercheurs : réduire la durée du traitement

    Dans une étude en 2015, il a réanalysé la clofazimine, un antibiotique très bon antituberculeux, découvert dans les années 50 et utilisé des centaines de millions de fois. Titre de l’étude : « La clofazimine raccourcit la durée du régime de traitement de première intention pour la chimiothérapie expérimentale de la tuberculose ». La clofazimine (ou Lamprène®) est le traitement le plus efficace de la tuberculose et réduit la durée de l’infection. Ce médicament anodin, connu dans le monde entier, associé à un antituberculeux traditionnel, la pyrazinamide, est le meilleur de tous les traitements de la tuberculose.
    La clofazimine reste efficace quand les autres antibiotiques sont devenus inefficaces. Il y a très peu de résistance à la clofazimine (0,22 %). Nouvelle référence du corps médical, Médiapart, la classait sans rire dans les médicaments qui « ne sont pas considérés comme les plus performants contre la tuberculose ».
    À l’IHU, en revanche, on sait de quoi on parle quand on parle de tuberculose. Le premier des « publiants », en dehors de Harries, est Michel Drancourt, un collègue de Raoult. Pour nous, ajoute ce dernier, la bactérie la plus proche de celle de la tuberculose, c’est celle de la lèpre. Les médicaments utilisés depuis des décennies contre la lèpre (moxifloxacine et clofazimine) marchent pour la tuberculose. Inutile donc de mettre au point des nouvelles molécules qui vont coûter cher.

    Deuxième objectif : traiter les bactéries résistant aux antibiotiques

    Le Pr Raoult ajoute : « Est-ce qu’on peut traiter une tuberculose multi résistante avec la moxifloxacine et la clofazimine ? La réponse est oui. C’est pas de la recherche, c’est de la médecine. et c’est sur le site de l’OMS. La tuberculose fait partie des maladies en deuxième intention qu’on peut soigner avec les médicaments contre la lèpre. »

    Attention ! soigner, c’est de l’expérimentation illégale

    A l’accusation de Médiapart d’avoir pratiqué de l’expérimentation illégale, le Pr Raoult explique : « Est-ce que en associant la clofazimine à la pyriméthamine, on peut raccourcir le traitement chez les populations dont on sait qu’elles vont avoir de grandes difficultés à prendre le traitement ? Pour cela, on a demandé à faire un essai thérapeutique. Deux fois un comité des personnes nous a donné un avis favorable, puis on a eu une interdiction de l’ANSM fondée sur on ne sait quoi, qui nous a dit il n’y a pas assez de bibliographie là-dessus. Pourtant il est sorti 411 publications dans les 25 dernières années. Est-il normal que pour des recherches menées par des chercheurs reconnus sur des médicaments qui sont utilisés depuis des années avec succès, soient interdites par des gens n’ayant aucune compétence ? Il y a dix pays qui font des essais pour savoir si on peut raccourcir le traitement en ajoutant de la clofazimine. Résultats : on peut réduire le traitement des tuberculoses résistantes à neuf mois en ajoutant clofazimine et pyriméthamine ! »

    Recherche ? interdit ! danger !

    « Donc on n’a pas fait de recherches, car on a bien assez d’ennuis comme ça. Sur près de 300 tuberculose qui ont été diagnostiquées, 85 ont été traitées ici, dont 17 ont reçu de la clofazimine et pyriméthamine, 13 avaient des bacilles résistants qui correspondaient à une des recommandations de l’OMS, 3 SDF (on sait qu’ils n’arriveront pas à appliquer pendant 6 mois le traitement). Ce sont des décisions qui sont prises, comme le dit la loi sur la prescription et délivrance des médicaments hors AMM. »

    Un médecin de plateau complotiste se lâche contre Raoult

    Si le Pr Gilbert Deray n’a pas déclaré ses conflits d’intérêts (160 649 € versés par les labos), en revanche il a déclaré sur France 5 : « Quand vous rajoutez là-dessus de la politique, Didier Raoult finalement, dans l’HCL, moi, ce que je dis, n’a été qu’un pantin dont les fils ont été tirés par des gens bien plus puissants que lui : Bolsonaro, Trump et Narendra Modi (NDLR : Premier ministre de l’Inde) qui se sont servis de ce qui leur a été offert pour faire du mal à leurs populations. Vous avez vu ce qui se passe au Brésil avec l’affaire de cette chaîne de pitou (sic) qui ont donné des kits de chloroquine à des vieilles personnes qu’ils ont laissé mourir parce qu’ils ne voulaient pas que l’on puisse dire que l’épidémie était un problème. Quand vous mélangez l’ubris et la politique, vous avez un désastre. »

    Un vrai cas d’école de « projection mentale » ! Définition : opération par laquelle une personne place sur quelqu’un d’autre ses propres sentiments, afin de se sortir d’une situation émotionnelle vécue comme intolérable. Ou plus simplement : « c’est celui qui l’dit qui l’est ». Muni de cet éclairage hautement psychanalytique, on comprend mieux le vrai message délivré par Gilbert Deray :

    « Quand vous rajoutez là-dessus de la politique, Olivier Véran finalement, dans la vaccination covid, moi, ce que je dis, n’a été qu’un pantin dont les fils ont été tirés par des gens bien plus puissants que lui : Vanguard, Pfizer et Bill Gates qui se sont servis de ce qui leur a été offert pour faire du mal aux populations. Vous avez vu ce qui se passe en Israël avec l’affaire de cette troisième dose à des personnes qu’ils ont laissé mourir parce qu’ils ne voulaient pas que l’on puisse dire que la vaccination était un problème. Quand vous mélangez l’ubris et la politique, vous avez un désastre. »

    La Timone : un état des lieux désolant

    Didier Raoult, de son côté, ne peut que constater les dégâts de la gestion politico-bureaucratique : « Des dossiers personnels de patients diffusés dans la presse, des taupes partout, de l’hostilité, du mensonge, des réactions immédiates sur des rumeurs fausses. Notre directeur général devrait nous protéger au lieu de nous harceler. Quelqu’un veut détruire l’IHU. Me foutre dehors et Chabrière aussi. La Timone est moins bien gérée que l’hôpital général à Dakar. C’est un hôpital du tiers-monde. Il y a un peu de jalousie parce que, ici, on a refait les peintures et qu’on marche bien. A La Timone les prof s’en vont. Que le directeur général s’en occupe ! Que les administratifs retournent à leur métier. Quant aux journalistes, ils perdent toute crédibilité. » S’ils l’ont jamais eue, peut-on ajouter. Il faut dire que Pascale Pascariello, c’est pas Albert Londres et qu’il faut bien qu’elle gagne sa croûte. Pourquoi ne pas essayer de trouver un métier honnête, hein Pascale ?

    Jacqueline pour Le Média en 4-4-2

  • Mots gaulois et mots arabes, halte aux mensonges !

    Publié par Guy Jovelin le 21 septembre 2021

    medias-presse.info

    Auteur : 

    Par Jacob Maxime, diplômé de science politique, coauteur avec Fiorina Lignier du livre Tir à vue. De nombreux mythes, véhiculés par les médias du système ou par l’université, tentent de nier qui nous sommes. La France serait un pays d’immigration, les Français de souche n’existeraient pas, les mots arabes seraient plus nombreux que les mots gaulois dans notre langue… C’est sur ce dernier mensonge que nous allons revenir. Pour ceci nous nous baserons sur l’ouvrage Les irréductibles mots gaulois dans la langue Française, du spécialiste de la langue gauloise Jacques LACROIX

    La nature

    Une grande partie des mots qui nous viennent du gaulois sont en rapport avec l’environnement de nos ancêtres. Chêne, bouleau, érable, sapin… ce sont une dizaine d’essences forestières qui portent un nom d’origine gauloise. Les animaux ne sont pas reste. Sur terre et dans les airs on peut citer chamois, daim, blaireau, bécasse, pinson, alouette. Sous l’eau, pour les poissons : truite, saumon, brochet, tanche… en tout il n’y a pas moins de quinze noms de poissons qui nous ont été transmis par nos ancêtres gaulois ! Enfin pour décrire les paysages et les sols nous utilisons aussi sans le savoir des mots gaulois comme : berge, bief, dune, talus, barre (rocheuse), boue, gravier, cailloux et cetera.

    Agriculture et artisanat

    Les Gaulois étaient reconnus comme des agriculteurs prolifiques (les rendements en blé étaient cinq fois supérieurs à ceux du Moyen-âge !). Charrue, soc, sillon, raie, arpent, blé, glaneur, marne, tamis, gaspiller, brasser (la bière), mouton, cheval, crème, chantilly… sont des mots d’origine gauloise relatifs à l’agriculture. Ils sont encore utilisés quotidiennement. Concernant les artisans Gaulois, ils possédaient de nombreux savoirs faires enviés et ils nous ont transmis, eux-aussi, du vocabulaire. Des noms de professions artisanales sont d’origine gauloise comme boucher (qui était celui chargé de tuer les boucs), drapier (d’où dérivent draps et drapeaux), tonnelier, charpentier, ou bien encore tanneur. L’artisan fromager en utilisant les termes cantal, tomme, maroilles, banon, brie, chaoucre, langres, reblochon … est peut-être celui qui utilise le plus de mots gaulois. Et ce n’est pas tout, nos ancêtres habitants la Gaule travaillaient évidement les métaux et nous ont légué dans ce domaine les mots fer, étain, mineur, creuser… Enfin, les Gaulois fabriquant la majorité de leurs objets en bois nous ont légué les mots : bois, souche, bille, copeau, mais aussi : charpente, berceau, bassine, ruche, tonneau, bouteille, luge, bagnole, char, benne, barque, jante… qui étaient fabriqués avec l’aide de gouges, de tarières ou de viroles.

    Les guerriers Gaulois

    Redoutables guerriers, les Gaulois ont mené des incursions guerrières jusqu’à Rome ou en Grèce, et une partie de leur lexique guerrier a traversé les siècles pour nous parvenir. Les noms de certaines armes comme : glaive, javelot ou lance nous viennent des Gaulois. Et on peut aussi rajouter toujours dans le champ lexical de la guerre : combattre, ambassadeur ou vassal.

    Combattre les mensonges du système

    Nous nous arrêterons là pour cet inventaire à la Prévert des mots d’origine gauloise, nous n’allons pas tous les citer. Je vous renvoie, pour une liste plus exhaustive, au livre de Lacroix, qui ne se contente pas de lister les mots gaulois mais donne leur étymologie, leur parenté avec d’autres langues indo-européennes et leur évolution historique. Revenons à l’affirmation selon laquelle « il y a plus de mots arabes que de mots gaulois dans la langue française ». Nous allons citer ici un article du service de vérification de l’information de Libération, Check-news. Libération voulait vérifier les propos de Lorant Deutsch auteur du livre Romanesque : la folle aventure de la langue Française, qui prétendait : « Il y a cinq à huit fois plus de mots arabes que de mots gaulois dans la langue française, donc nos ancêtres, au niveau de la langue, sont plus les Arabes que les Français ». Pour ceci check-news a fait appel au linguiste Louis-Jean Calvet qui affirme : « Il y a sans doute 500 à 600 mots d’origine arabe en Français » et le lexicologue Jean Pruvost rajoute que les Français « parlent arabe beaucoup plus que gaulois ». Mais ceci est faux. Le spécialiste des Gaulois Jacques Lacroix dans son ouvrage Les irréductibles mots gaulois dans la langue Française, écrit : « Le poids du gaulois dans notre langue est plus riche qu’on ne le croit, on arrive à un millier de mots ». Mille mots qu’il liste et dont l’origine gauloise est attestée, peut-être il y en a plus encore, Lacroix reconnait lui-même cette possibilité. Ce n’est pas tout, Libération enfonce le clou du mensonge en prétendant que le vocabulaire gaulois persistant dans la langue Française « représenterait à peine une centaine de mots ». Voyez comme ces journalistes sont des bobardeurs, des déconstructeurs de notre identité, dans les paragraphes précédents je vous ai déjà cité presque cent mots. L’affirmation de Libération est complétement fausse, mensongère, à contrario de la réalité linguistique. Lacroix écrit : « [les mots gaulois] n’ont pas presque totalement disparus du français comme on voudrait parfois le faire croire. Il y a un vrai héritage Gaulois. Plus riche qu’on ne le penserait ».

    Stop au négationnisme

    Les négationnistes sont de partout. Dans la presse, nous avons ici cité Libération, mais le Figaro, France Inter, les Inrocks… tous affirment de manière mensongère que : « les mots arabes sont plus nombreux dans la langue française que les mots gaulois ». Mais les négationnistes se trouvent aussi à l’université. Des « spécialistes », linguistes ou lexicologues, soutiennent ces fausses allégations. Le lexicologue Jean Pruvost publie par exemple le livre « Nos ancêtres les Arabes, ce que notre langue leur doit ». Ce sont des déconstructeurs et ils ont un but : détruire notre identité, ceci pour nous faire accepter l’invasion migratoire et le métissage Finissons-en avec le négationnisme. Nous sommes des Européens, le peuple indigène d’Europe, nous descendons tous des Indo-européens. Il n’y a pas eu de métissage avec les populations du Sud de la méditerranée dans notre histoire, nous avons gardé un patrimoine génétique inchangé pendant 5000 ans. Les langues européennes sont toutes originaires d’une langue mère indo-européenne (sauf le finois, le magyar et le basque). Réaffirmons clairement ces vérités historiques qui sont au fondement de notre identité. Malheureusement Lacroix se fourvoie, il hurle avec les déconstructeurs, en prétendant que les Gaulois « ne sont pas nos ancêtres génétiques » et en réactivant le mythe du métissage de la population française depuis 2000 ans. J’ose espérer qu’il écrit ceci pour s’éviter la diabolisation, et pouvoir ainsi mieux défendre sa démonstration de l’importance de l’héritage de la langue gauloise dans la langue française.

    Jacob Maxime – 19/09/2021

    Source : Polémia

  • Gérard Darmanin, vous mentez!

    Publié par Guy Jovelin le 24 mai 2020

    Gérard Darmanin, vous mentez!

    Invité ce dimanche du Grand-Jury RTL- Le Monde, Gérard Darmanin qui cumulera donc désormais la gestion de la ville de Tourcoing et la charge du ministère du Budget et des comptes publiques, tout en entretenant soigneusement ses réseaux politiques, économiques et sociétaux patiemment tissés pour lui permettre de gravir une à une les marches de la République conformément à la haute idée qu'il se fait de lui même et en vertu de l'étendue de son ambition, ment deux fois.

    Premier mensonge, par simple omission, il est vrai: la dette de la France à la fin de l'année dépassera les 115 % du PIB. Ce que Darmanin oublié de préciser, c'est que selon toute probabilité, la dette côtoiera en réalité les 150%. Vous mentez, monsieur Darmanin.

    Deuxième mensonge: "la dette sera remboursée par la croissance initiée par les acteurs économiques qui crèent la richesse". Durablement en récession; paralysée par les conséquences dramatiques d'une mise à l'arrêt du Pays pendant deux mois dont la facture en termes de faillites, de déproductivité et d'explosion du chômage pèsera lourdement tout au long des prochaines années; asphyxiée par les taxes et les carcans bureaucratiques qui étranglent les énergies et les initiatives des acteurs entrepreneuriaux; bientôt minée par une crise sociale attisée par les syndicats révolutionnaires de plus en plus tenus par l'extrême gauche la plus rouge, la France ne peut en aucun cas compter sur un effet naturel de reconstitution de sa vitalité économique. Vous mentez, monsieur Darmanin.

    Troisième mensonge: "il n'y aura pas d'augmentation d'impôts". Tout est affaire de calendrier car, en effet, il n'y en aura pas dans l'immédiat. Mais l'immédiat n'a aucun temps... Le recours systématique à l'emprunt favorisé par la politique de taux négatifs et de rachats de dettes sur les marchés secondaires pratiquée suicidairement par la Banque centrale européenne, permettra un temps de tenir sur la double crête des dépenses publiques non réduites et d'une pause fiscale procrastinatoire. Mais au bout du compte, il faudra payer. L'arnaque de l'annonce par Macron et Merkel d'un plan conjoint de relance économique de 500 milliards d'euros présenté comme une volonté de mutualisation des dettes, outre qu'il s'agit de sommes dérisoires par rapport aux enjeux, ne débouchera que sur une perte nette pour la France de l'essentiel des sommes engagées tandis que la fuite en avant de la BCE engendrera nécessairement à terme une inflation qui pourrait être socialement et économiquement meurtrière.

    Il y aura donc bien, au final, un choc fiscal qui touchera chaque Français et chaque entreprise. Vous mentez, monsieur Darmanin. Encore et encore!

    La seule façon d'éviter ce choc serait l'application d'une politique de réduction drastique des dépenses hors devoirs régaliens de l'Etat (Armée, Diplomatie, Sécurité publique, sécurité sanitaire, Instruction publique et stratégie économique globale), de chasse systématique aux gaspillages, de supression d'au moins un des échelons administratifs de la Nation, de disparition du Sénat et des sinécures de la République comme le Conseil économique, social et environnemental, d'arrêt total d'une immigration au coût annuel vertigineux. Le tout conçu et pensé dans le cadre d"un renouveau politique, industriel d'une France retrouvée et protégée.

    En attendant que la Patrie prenne cette voie qui ne peut être que celle de l'Etat national, les Français paieront et beaucoup n'auront bientôt plus que leurs yeux pour pleurer.

    Jean-François Touzé
    Délégué général du Parti de la France.

    L’image contient peut-être : 1 personne, costume et texte
     
     
     
  • Pour 75% des Français le gouvernement n’est pas rassurant et pour 79%, il ne sait pas où il va…

    Publié par Guy Jovelin le 26 mars 2020

    Dans les moments difficiles les Français recouvrent leur lucidité et se rendent compte de l’amateurisme, des mensonges répétés et de la suffisance de cette bande d’incapables.

    Trouvé sur Le Figaro : « 55 % des Français jugent que le gouvernement n’a pas pris la mesure de la gravité de la situation, 79 % considèrent qu’il ne sait pas où il va.

    C’est le grand retournement. Désormais, 55 % des Français jugent que le gouvernement n’a pas pris la mesure de la gravité de la situation, 69 % estiment qu’il n’est pas clair et 79 % considèrent qu’il ne sait pas où il va. Des chiffres très sévères, issus de l’enquête Regard des Français sur l’action du gouvernement et sur le confinement menée les 24 et 25 mars auprès d’un millier de Français par Odoxa avec Dentsu Consulting, pour Le Figaro et Franceinfo.

    Le 12 mars dernier, à la veille du premier tour des municipales et à l’orée du confinement, dans notre même sondage hebdomadaire, près des deux tiers des Français trouvaient au contraire que le gouvernement réagissait bien, voire trop, face à l’épidémie. Ils étaient 43 % à trouver qu’il prenait les précautions qu’il fallait et 20 % qu’il en prenait même «trop», contre seulement 37 % qui considéraient qu’il n’en prenait «pas assez».

     
     

    Une semaine plus tard, le 19 mars dernier, deux sondages confirmaient cette grande confiance: 55 % des Français disaient «faire confiance au gouvernement pour faire face efficacement au coronavirus» (un sondage Ifop-JDD). Encore plus fort, dans un sondage Odoxa de la semaine dernière suivant l’allocution d’Emmanuel Macron, 82 % des Français estimaient qu’il avait pris la mesure de la gravité de la situation, 65 % qu’il avait été «clair» et 59 % qu’il leur disait la vérité et «savait où il allait».

    Là, c’est la chute, alors qu’a explosé la polémique sur l’absence des masques et autres matériaux de protection. Selon notre sondage, 70 % des Français estiment ainsi désormais que le gouvernement ne leur dit pas la vérité et 75 % sont désormais persuadés que le gouvernement n’a pas pris les bonnes décisions au bon moment et surtout parce qu’il n’a pas fait le nécessaire pour bien équiper les hôpitaux et les soignants face à l’épidémie.

     

    Tous les Français interrogés (97 %), sont persuadés qu’il y a bien en France une pénurie de masques, et les deux tiers d’entre eux (65 %) estiment que le gouvernement actuel en est responsable. Pour 32 %, «il y a bien un manque de masques en France actuellement, mais ce n’est pas de la faute de ce gouvernement qui fait le nécessaire pour rattraper notre retard».

    Président d’Odoxa, Gaël Sliman note en outre que les Français «attendent du gouvernement de l’audace sur un plan sanitaire». Ils sont ainsi 6 sur 10 à vouloir que le gouvernement accélère et suive l’option chloroquine proposée par le Pr Raoult, sans attendre les résultats des tests clinique en cours. »

     

    Source : contre-info