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numérus clausus

  • Le gros mensonge de la fin du numerus clausus en médecine

    Publié par Guy de Laferrière le 17 juillet 2023

    Le gros mensonge de la fin du numerus clausus en médecine

    La France se dirige vers une véritable catastrophe sanitaire. “L’âge moyen des médecins inscrits au Tableau de l’Ordre est de 57,2 ans”. Et, parmi eux, plus de la moitié (50,4%) a effectivement plus de 60 ans.

    Or, Challenges montre que la fin du numerus clausus en médecine est un gros mensonge.

    Alors que la population vieillit, que l’hôpital connaît une crise sans précédent et que les déserts médicaux s’accentuent, le gouvernement n’a relevé que de 15% le numerus “apertus” qui retrouve seulement le niveau de formation des années 1970, alors que nous étions 15 millions d’habitants de moins.

    Les résultats dans les facultés de médecine sont maintenant connus. Le couperet est sévère. Les heureux élus ne sont pas nombreux : parfois moins d’une centaine par université pour 1.000 à 1.500 candidats. Comme chaque année, les candidats déçus viendront fournir les bataillons d’étudiants français qui poursuivront leurs études de santé dans les universités européennes en Roumanie, Espagne, Portugal, Belgique, Italie avec des cursus en français pour certaines. A la clé des diplômes qui comme en Roumanie disposent parfois d’une meilleure reconnaissance internationale que le diplôme français.

    “Il n’y a, à ce jour, toujours aucune étude qui permet de documenter avec précision le phénomène de fuite de cerveau à l’étranger”, précise Emmanuel Touzé, doyen de la faculté de Caen et président de l’Observatoire national des professions de santé (ONDPS). En attendant, le gouvernement communique tambour battant sur la suppression du numerus clausus qui doit permettre de régler définitivement à compter de 2035 les déserts médicaux. Courbes à l’appui de la DREES (direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), les projections de la densité de médecins en activité prévoient une courbe exponentielle qui doit permettre de largement compenser les trous de la démographie médicale des années 2000- 2030.

    Manquant de médecins, la France penche naturellement vers l’élimination des malades…

     

    Source : lesalonbeige