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obligation vaccinale

  • Croire que l’obligation vaccinale va nous sortir de la crise est un leurre

    Publié par Guy Jovelin le 07 décembre 2021

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    Yves Coppietters *

    Avant d’instaurer une obligation vaccinale, il convient de se poser plusieurs questions éthiques et pratiques. La proportionnalité de la mesure, son bien-fondé, la transparence des décisions et l’équilibre entre deux grands principes : l’autonomie individuelle versus la protection collective... Une obligation vaccinale serait- elle proportionnelle à la situation ? Elle le serait si elle garantissait une efficacité en termes de meilleur contrôle de la pandémie ou de sortie de crise. Or, je ne suis pas sûr de ce bien-fondé.

    Car quel serait l’objectif, le bénéfice, d’une vaccination obligatoire ? Protéger les non-vaccinés des formes graves pour désengorger les soins intensifs ? L’argument n’est qu’à moitié convaincant, les personnes les plus à risque de forme grave étant déjà largement vaccinées. Est-ce alors d’empêcher de retomber malade ? L’obligation ne changerait rien, le vaccin n’empêchant pas la récidive. Enin, troisième objectif, donner un coup de frein à la circulation du virus ? Là, à nouveau, on voit que même avec une population largement vaccinée, cette circulation ne diminue pas, si l’on se fie au taux d’incidence actuel. En fait, le vaccin sert essentiellement à protéger des formes graves. Il n’est pleinement efficace que sur cette composante-là. Croire que l’obligation vaccinale va nous sortir de la crise serait donc un leurre. Ou du moins ne serait pas honnête scientiiquement.

    Dès lors, le vaccin obligatoire deviendrait un choix plus politique que scientiique. Mais en santé publique, il faut un minimum d’adhésion de la population. Et ce que je crains, non en tant que scientifique, mais en tant que citoyen, c’est qu’une telle décision n’accentue les clivages. Instaurer une obligation va rajouter une couche de mécontentement, de frustration, chez une partie de la population déjà méfiante. Ce qu’il faudrait plutôt, c’est essayer d’aller chercher une partie – les plus extrêmes étant impossibles à convaincre – des 6 millions de Français pas encore vaccinés. Sinon, la frustration créée par l’obligation risque d’amener à une sorte de radicalisation et d’entraîner un relâchement de tout (les gestes barrières, le port du masque...). Et là ce serait une catastrophe, car le vaccin n’est qu’un des garde-fous de l’épidémie.

    Et pratiquement, comment appliquer une obligation à l’ensemble d’une population ? Comment irait- on chercher les récalcitrants ? Comment les sanctionner ? S’il fallait vraiment une vaccination obligatoire, pourquoi ne pas imaginer qu’elle ne concerne que les personnes fragiles, les + de 65 ans n’ayant pas encore reçu d’injection, par exemple, ou celles avec comorbidité ? Mais si une vaccination « sectorielle » est plus facile à maîtriser, elle crée, néanmoins, de la discrimination.

    Recueilli par Alice Le Dréau

    (*) Médecin épidémiologiste, professeur de santé publique

    Source : La Croix 6/12/2021

  • Vers l’obligation vaccinale ?

    Publié par Guy Jovelin le 02 décembre 2021

    Vers l’obligation vaccinale ?

    Début novembre, la présidente de la Commission européenne, Ursula van der Leyen, et le directeur général de Pfizer, Albert Bourla, ont reçu le prix des « dirigeants distingués » du Conseil de l’Atlantique, à Washington, lors du gala du 60e anniversaire de cette organisation. C’était très touchant :

    Hier, Ursula a déclaré, en réaction à la propagation du nouveau variant :

    “Si vous regardez les chiffres, nous avons maintenant 77% des adultes de l’Union européenne vaccinés ou si vous prenez l’ensemble de la population, c’est 66%. Et cela signifie qu’un tiers de la population européenne n’est pas vacciné. Ce sont 150 millions de personnes (…) Donc je pense qu’il est compréhensible et approprié d’avoir cette discussion maintenant : comment pouvons-nous encourager et potentiellement penser à la vaccination obligatoire au sein de l’Union européenne ? Il faut en discuter, cela nécessite une approche commune, mais c’est une discussion qui, je pense, doit être menée.”

    Le nouveau chancelier allemand Olaf Scholz a apporté son soutien à l’obligation vaccinale et a appelé à un vote parlementaire. La Grèce, quant à elle, impose une amende mensuelle de 100 euros aux personnes de plus de 60 ans qui ne sont pas vaccinées. En Autriche l’obligation est pour tout le monde. Selon l’avant-projet de loi sur la question, toute personne qui n’aura pas répondu à deux convocations pour se faire piquer devra payer une amende de 3600 €. Amende qui pourra ensuite monter jusqu’à 7200 €. Tous les six mois.

    Pourtant, le dr Sucharit Bhakdi, professeur émérite de microbiologie médicale et d’immunologie, ancien président de l’Institut de microbiologie médicale et d’hygiène de l’université de Mayence en Allemagne, a souligné de son côté :

    Ce que nous avons vu et ce dont nous sommes témoins actuellement, c’est ce que nous vous avions annoncé il y a près d’un an. Il n’existe pas de vaccin que vous mettez dans votre muscle et qui puisse vous protéger contre une infection des voies respiratoires. Un point, c’est tout.

    Quiconque dit le contraire est ou bien ignorant, ou bien il ment. Malheureusement, 99,9 % des personnes qui disent cela sont ignorantes. Elles ne savent pas cela parce qu’elles ne l’ont jamais appris, elles ne l’ont jamais étudié, elles n’ont jamais fait de recherches. Et les 0,1 % qui le savent, soit ils sont achetés, soit ils sont criminels.

    Ursula, achetée ?…

    Du côté des Etats-Unis, le procureur général du Missouri, Eric Schmitt, avait mené une coalition de dix Etats contre l’obligation vaccinale des soignants décrétée par Jo Biden. Le juge fédéral Matthiew Schelp (nommé par Donald Trump) a rejeté ce dispositif vaccinal, non voté par le Congrès, comme contraire au fédéralisme et contraire aux « décisions médicales personnelles de millions d’Américains ». Les dix Etats concernés sont, outre le Missouri, le Nebraska, l’Arkansas, le Kansas, l’Iowa, le Wyoming, l’Alaska, les Dakota du Sud et du Nord et le New Hampshire.

     

    Source : lesalonbeige

  • L’obligation vaccinale des soignants pose problème dans les communes rurales

    Publié par Guy Jovelin le 18 novembre 2021

    L’obligation vaccinale des soignants pose problème dans les communes rurales

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    Les médecins non-vaccinés donnent du fil à retordre aux communes, surtout lorsque celles-ci sont touchées par la désertification médicale.

    Depuis le 15 octobre, les praticiens libéraux qui refusent la vaccination se voient suspendus par l’agence régionale de santé (ARS), comme le prévoit la loi. Dernier exemple en date dans la commune de Sourdeval, dans la Manche. L’un des médecins généralistes, le Dr Joël Guibet, a cessé son activité et vient d’afficher un courrier de l’ARS sur la porte de son cabinet. La lettre indique que le généraliste a été suspendu « après constat de non-respect de l’obligation vaccinale ». Sophie Laurent, le maire de Sourdeval, a adressé un courrier à l’ARS pour lui demander de revenir sur sa décision, en vain. Le bourg de 3 250 habitants n’a plus qu’une généraliste depuis la suspension du Dr Guibet, et ce médecin ne prend plus de nouveaux patients.

    À Vémars (Val-d’Oise), 2 400 habitants, le seul médecin a cessé d’exercer mi-septembre après avoir décidé de ne pas se faire vaccine. Le maire, qui avait bataillé pendant trois ans pour trouver un médecin, a écrit au ministre de la Santé.

    En Indre-et-Loire, 6 médecins ont été suspendus pour cause de non-vaccination.

    En Bretagne, la possible suspension de l’une des trois médecins de Pleudihen-sur-Rance (Côtes-d’Armor), non vaccinés, a suscité l’émoi. Craignant de se retrouver sans médecin, 1 500 patients ont lancé une pétition pour que la généraliste continue d’exercer.

     

    Source : lesalonbeige

  • L’obligation vaccinale : une nouvelle religion ?

    Publié par Guy Jovelin le 18 juillet 2021

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    Publié par Antonin Campana sur 16 Juillet 2021

     
    L’obligation vaccinale : une nouvelle religion ?

    Si j’ai bien compris l’allocution de l’autre, je ne pourrai plus aller au restaurant, au café ou au cinéma. Je ne pourrai plus prendre le train ou l’avion.

    Je ne pourrai plus aller voir ma mère en EHPAD !!!

    Je ne pourrai plus me faire soigner !

    Et il faudra que j’accepte que mes enfants et mes petits-enfants se fassent bientôt injecter un produit expérimental dont les fabricants ont décliné toute responsabilité en cas de problème à court, moyen ou long terme.

    Putain, on se révolte quand ???

     

     

    Martin Blachier: « Aujourd’hui il y a une guerre et cette guerre est contre les antivax et je le dis clairement, ce sont des gens qui n’ont aucun scrupule ! Ces gens sont aussi dangereux que d’autres groupuscules ! » (LCI, 14 juillet 2021).

    Ce discours est-il un discours digne d’un médecin, d’un “homme de science“ ? On croirait entendre un militant politique, ou plutôt un Josué prêt à envoyer ses troupes sur Jéricho afin d’y massacrer une humanité perverse, femmes, enfants et vieillards compris. La guerre dont parle Martin serait-elle une guerre de religion ? Une guerre sainte contre des « antivax » par nature malfaisants et dangereux pour la vraie foi vaccinale ?

    En fait, tout montre, dans cette affaire vaccinale, qu’il n’est question que de foi.

    Une foi en un Vaccin, sorte de Dieu jaloux qui, par l’action brutale de ses sectateurs, a renvoyé au rang des mythologies les « faux dieux » que sont l’Hydroxychloroquine ou l’Ivermectine.

    Une foi en un Dieu unique qui a forcé à l’oubli des divinités archaïques : vitamine D, zinc ou plein air.

    Une foi en l’injection, sacrement et baptême par lequel le fidèle affirme publiquement son espérance en la toute puissance du nouveau Dieu.

    Il s’agit bien de foi, et cette toute puissance fait partie du Credo. Mais que sait-on objectivement  de cette puissance ? Sait-on seulement si le Dieu censé la manifester auprès des croyants de la Nouvelle Eglise sera pour ceux-ci un Dieu bénéfique ou bien… un Dieu nuisible ? Mauvaise question pour le nouveau clergé : « croyez en Lui et vous serez sauvés » est un autre article du Crédo.

     Certains disent pourtant que ce Dieu est Satan en personne et qu’il faut à tout prix refuser son baptême maléfique ! Il est vrai que ceux-là sont des grands prêtres d’avant, des sommités des anciennes religions, autrefois couverts d’honneur, aujourd’hui bafoués par de petits bedeaux servant la nouvelle messe sur les écrans de télévision.

    Et puis il y a maintenant la croisade, la guerre sainte, celle qui diabolise l’incroyant, l’avilit, le stigmatise, le condamne, le renvoie à son caractère pervers et « sans aucun scrupule ». Il faut lui interdire les lieux que fréquentent les fidèles, dit Macron (il pourrait les « contaminer »). L’idéal serait sans doute de le confiner et de l’isoler dans quelque ghetto, pense tout bas le Très Saint-Président de la République. Car il est « dangereux » surenchérit le vertueux Martin. Il ne faut pas le soigner s’il est malade affirme l’immaculé Jean-Christophe Lagarde.  

    S’appuyant sur une logique biblique de la pureté et de l’impureté corporelle, les gens du Moyen-âge excluaient de la société les « cagots », qui selon eux étaient susceptibles de véhiculer la lèpre. Pour le philosophe Christian Delacampagne, cette exclusion fut une des « incarnations majeures du racisme médiéval ». Or, Emmanuel Macron a réactivé ce « racisme médiéval » en substituant les non-vaccinés aux cagots. Nous noterons qu’il utilise les mêmes arguties religieuses de la pureté et de l’impureté biologique. Il semblait pourtant qu’elles avaient été définitivement invalidées par la médecine de la fin du XVIe siècle ! Qui a dit que l’histoire ne se répétait pas ?    

    Dieu unique, foi en son infinie puissance, baptême par injection (et non plus immersion), anathème jeté à l’infidèle, exclusion des hérétiques, croisade contre les impies, promesse de paradis (sanitaire) pour les fidèles, enfer (social) pour les infidèles, évangélisation (médiatique), discriminations fondées sur la religion (professions interdites aux infidèles : soignants, restaurateurs, etc.)  : nous sommes bien face à une nouvelle religion hégémonique (et totalitaire),  révélée par des prophètes médiatisés de la Science.

    Pour les inquisiteurs covidistes, faire usage de sa raison et de bon sens, douter en un mot, revient à manifester une sorte de possession démoniaque. Comme la sorcière du Moyen-âge, les inquisiteurs modernes considèrent que par le simple fait d’exister, le non-vacciné inflige des maux au vacciné. Il faut donc faire disparaître les non-vaccinés de l’espace public. Il faut les éradiquer, soit par la conversion (en les « évangélisant » de manière à en faire des vaccinés), soit par l’exclusion (interdictions de certains lieux, de certaines professions, isolement, etc.).

    Ne croyez pas que cette comparaison médiévale soit déplacée. Un Martin Blachier est la version moderne d’un Torquemada. Fondamentalement sa certitude d’être dans le Bien et sa volonté d’éradiquer le Mal sont les mêmes que celles de l’inquisiteur. La Bulle gouvernementale contre l’hérésie antivax le fortifie encore dans sa foi.

    Attention aux bûchers !

    Antonin Campana

    http://www.autochtonisme.com/2021/07/allocution-de-micron-putain-on-se-revolte-quand.html

     

  • Obligation vaccinale dans l’Armée [Addendum]

    Publié par Guy Jovelin le 07 juillet 2021

    Obligation vaccinale dans l’Armée [Addendum]

    De nombreux militaires font état de fortes pressions pour la vaccination. Vaccination obligatoire pour partir en Opex, menaces de sanctions disciplinaires, Pass sanitaire à l’entrée du mess, mutation ou jours d’arrêt pour refus de vaccination…

    Exemple de message :

    Bientôt une nouvelle épuration dans l’Armée ?

    Addendum – un lecteur m’apporte ces précisions :

    le Service de Santé des Armées (sur ordre du ministère) a rendu par un texte, obligatoire la vaccination contre le Covid-19 avant tout départ en mission hors métropole. Aussi un militaire qui refuse cela ne peut pas partir en mission (au même titre que le vaccin contre la fièvre jaune).

    Le chef d’unité est responsable de la mise en condition opérationnelle de ses hommes et matériels, le vaccin en fait partie.

    Les éventuelles sanctions relèvent d’une autre question, tout comme les accès à telle ou telle installation (là encore c’est de la responsabilité du chef de garantir le bon fonctionnement de son unité à tout point de vue, y compris sanitaire).

     

    Source : lesalonbeige